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Expectative

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1957


Le progrès de nos Écoles du dimanche est une chose que souhaitent de tout cœur les Scientistes Chrétiens. Ceux qui ont eu part aux bienfaits de la Science Chrétienne sentent qu’il leur incombe de mettre à la portée de la jeunesse les enseignements de notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy. Travaillant à cette fin, il est bon de se rappeler ce qu’affirme notre Leader dans son livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 426): « Quand le but est désirable, l’expectative hâte nos progrès. »

Dans une petite ville, une Société de la Science Chrétienne résolut d’établir une École du dimanche, bien qu’aucun élève ne fût annoncé. On nomma un directeur, quelques moniteurs et monitrices, et dans l’annonce que publiait chaque semaine le journal de la localité il fut fait mention de ce développement. Le dimanche suivant, le directeur et les moniteurs se rencontrèrent dans la pièce destinée à l’École du dimanche. Il n’y avait pas d’élèves, mais on ouvrit la séance selon l’Ordre prévu pour l’École du dimanche à la page 127 du Manuel de L’Église Mère, par Mrs. Eddy. Pendant la période normalement réservée à l’instruction des élèves, chacun pria en silence pour réaliser la présence éternelle de l’Amour divin; l’on s’attendait à ce que le tendre appel: « O vous tous qui êtes altérés, venez à la source des eaux! » (Ésaïe 55:1) soit perçu dans les chemins et les sentiers — dans les milieux les plus divers. Puis on termina la séance comme le prévoit le Manuel.

Le dimanche suivant, une fillette dont le père et la mère devinrent plus tard des membres actifs, fut amenée à l’École du dimanche. Une semaine plus tard trois petits garçons y vinrent. Par eux leur grand-maman s’intéressa à la Science Chrétienne, qui la guérit rapidement d’un mal physique sérieux. L’École du dimanche eut bientôt vingt-cinq élèves réguliers, et dans l’espace d’un an la société devint une église.

Ayant prouvé que pour le travail de l’École du dimanche l’expectative est précieuse, quelqu’un qui appartient à une autre église filiale nous écrivit:

« Je m’étais jointe à une Église du Christ, Scientiste, et pendant plusieurs années le seul poste que j’eusse à remplir fut celui de soliste. Lorsque le conseil directeur me pria de diriger la petite École du dimanche qui commençait une heure avant le culte, je craignis de ne plus pouvoir chanter aussi bien si j’entreprenais cette nouvelle tâche. Je priai donc afin d’être guidée par Dieu. Après avoir étudié la définition du mot “Église” à la page 583 de Science et Santé, j’acceptai le second poste, sachant que Dieu me donnait à nouveau l’occasion d’unir mes efforts à ceux des autres membres pour répandre le bienfaisant évangile de la Vérité.

« Quand je vins pour la première fois à l’École du dimanche, j’y trouvai quatre chaises bientôt occupées par quatre élèves. Très vite je demandai au concierge quelques sigèges supplémentaires, mais il me dit que comme il n’y avait jamais eu plus de quatre élèves les places préparées suffisaient. En revenant dans le local de l’École du dimanche je me posai cette question: N’y a-t-il que quatre chaises parce qu’il n’y a-t-il jamais eu plus de quatre élèves, ou n’y a jamais eu plus de quatre chaises parce qu’on ne prépare que quatre chaises?

« Quand par la suite je constatai que les membres du conseil pensaient à l’École du dimanche en fonction de quatre élèves et quatre chaises, je me réveillai. Dans ma propre conscience je fis une séparation entre les membres de l’église et l’apathie qui prétendait retarder l’expansion de l’École du dimanche. Je me mis à les aimer comme des enfants de la lumière. Avec cette vision plus nette, quand j’allai demander au concierge une cinquième chaise, je ne fus pas surprise qu’il m’en fournît une avec plaisir. Ce matin-là un nouvel élève se joignit à notre groupe.

« De dimanche en dimanche on augmenta le nombre des sièges, car les enfants étaient de plus en plus nombreux; nous attendant aux progrès avec reconnaissance, nous avions toujours une chaise supplémentaire; nous étions heureux de savoir que les bienfaits de l’instruction donnée atteindraient quiconque était prêt à les recevoir. A la fin de l’année, l’École du dimanche était un corps bien organisé, groupant les jeunes Scientistes Chrétiens; les membres de l’église reconnaissaient qu’il importe de soutenir l’École du dimanche qui joue dans l’église un rôle vital et bien défini. L’on avait mis à notre disposition une seconde pièce. Le groupe s’était divisé en deux et une monitrice qualifiée, pleine d’enthousiasme, s’occupait des élèves les plus jeunes.

« Cette guérison de la pensée concernant la place et l’importance de l’École du dimanche au sein d’une église remonte à plus de vingt ans et s’est avérée permanente. Grâce à cette expérience, j’eus moi-même un sentiment plus clair de l’unité dans le travail fait pour l’église. Préparer les leçons destinées à l’École du dimanche m’apporta des lumières qui furent reflétées dans le message des solos; il en résulta des guérisons prouvées par les témoignages entendus aux réunions du mercredi soir. Je pus penser à moi-même et aux autres membres de l’église non pas avant tout comme à des personnes remplissant certains postes, mais comme à des ouvriers travaillant dans la vigne du Père, aidant l’humanité à sortir des ténèbres de la croyance mortelle pour parvenir à la lumière de la compréhension spirituelle. »

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