Avec une gratitude sincère, un respect profond envers Dieu, je Lui rends grâces des nombreuses bénédictions reçues par l'étude et la mise en pratique de la Science Chrétienne. Celle-ci me fut présentée dans ma jeunesse. A cette époque notre famille était dans le deuil, déplorant la perte de ma sœur aînée. J'étais moi-même souffrante, et l'on craignait beaucoup qu'il s'agît du mal dont ma sœur était morte.
Jusqu'alors je n'avais pas reçu d'instruction religieuse, et pour moi Dieu ne représentait pour ainsi dire rien. Ma première entrevue avec un praticien de la Science Chrétienne m'a laissé un souvenir durable; je n'avais pas l'impression de saisir tout ce qu'il disait, et pourtant je me sentais plus heureuse que jamais, comme si j'étais sur les hauteurs spirituelles. Bientôt non seulement je fus guérie, mais j'eus la paix de l'âme et un sentiment de joie nouveaux pour moi.
Jusqu'à l'âge de vingt ans, c'est-à-dire pendant une année, je fréquentai l'École du dimanche, privilège dont je serai toujours reconnaissante. Quand je me mis à étudier chaque jour les Leçons-Sermons qu'indique le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, ma famille et moi-même reçûmes des bienfaits. Notre foyer devint plus heureux, plus harmonieux lorsque j'appris à voir le statut spirituel de l'homme réel.
Pendant la deuxième Guerre mondiale, je fus spécialement reconnaissante de ce que la Science Chrétienne est une religion pratique. Je vivais alors aux Pays-Bas où la situation était très difficile. Notre ville n'avait ni gaz ni électricité, et les vivres étaient très rares. Je n'avais que peu de temps pour étudier la Science Chrétienne, mais je me rendis compte qu'il fallait mettre en pratique ce que j'avais appris. Agissant de la sorte nous fûmes protégés de bien des manières; nos deux petits garçons, venus au monde pendant les deux dernières années de la guerre, furent heureux et en bonne santé quoique les produits alimentaires destinés aux bébés fissent défaut. Nous dûmes voir alors que « l'homme ne vit pas de pain seulement, mais de tout ce qui sort de la bouche de l'Éternel » (Deut. 8:3). D'une manière merveilleuse nous eûmes tout ce qu'il fallait, bien que je dusse faire de longues courses à bicyclette pour obtenir des vivres. Nous fûmes surtout reconnaissants de pouvoir aider d'autres personnes.
Nos deux fils ont fréquenté régulièrement l'École du dimanche; ils ont maintes fois prouvé qu'ils possèdent une connaissance pratique de la Science. Les maux auxquels les enfants paraissent sujets, les brûlures, les rhumes et d'autres affections furent promptement surmontés; un orteil en partie amputé a repris sa longueur normale et l'ongle a repoussé. Mais une compréhension meilleure de Dieu et de l'homme m'inspire encore plus de reconnaissance que les guérisons physiques.
Quand nous résolûmes de partir pour les États-Unis, nous fûmes admirablement guidés et protégés dans toutes les mesures à prendre. Ce qui pour d'autres paraissait être une grosse entreprise et une chose pénible, devint une heureuse manifestation de la bonté et de la tendre sollicitude de Dieu.
Les paroles ne sauraient exprimer ma profonde reconnaissance envers notre chère Leader, Mrs. Eddy, qui travailla sans relâche pour donner au monde sa grande révélation de la Vérité. Appartenir à L'Église Mère, à une église filiale, et avoir suivi le cours d'instruction, ce sont là des bienfaits parmi beaucoup d'autres. Je puis dire en vérité (II Cor. 9:15): « Grâces soient rendues à Dieu pour son don ineffable! »— Idyllwild (Californie), États-Unis.
