Je voudrais mentionner quelques-unes des nombreuses bénédictions reçues par ma famille et moi-même depuis que la Science Chrétienne vint éclairer notre vie il y a dix-neuf ans environ. A cette époque ma femme souffrait de violents maux d'intestins. Un docteur avait dit qu'elle n'en avait plus que pour quelques mois.
Une praticienne dévouée alla voir ma femme, et nous reprîmes courage et confiance. Dans un esprit de prière elle travailla avec dévouement, et il y eut bientôt un mieux sensible. Ma femme qui depuis des mois n'avait pu prendre aucun aliment solide, se remit à manger de tout sans en être incommodée. Elle retrouva un sommeil normal et ne tarda pas à se remettre complètement.
Dans notre vie de famille la Science Chrétienne se trouva être une bénédiction merveilleuse. Notre joie et notre gratitude étaient si grandes que nous cherchâmes à mieux connaître cette nouvelle voie. Nous fréquentâmes régulièrement les cultes, qui nous faisaient toujours une profonde impression. Nous comprîmes de mieux en mieux la Vérité, et avec l'aide des praticiens les maladies qui s'attaquaient à nos enfants furent maîtrisées. Plusieurs mauvaises habitudes me quittèrent presque sans effort de ma part. Le chômage, la question du logement, les difficultés pécuniaires et beaucoup d'autres problèmes se résolurent grâce à l'inspiration de l'Amour divin.
En 1939, un de nos fils qui était en place chez un propriétaire à la campagne, fut saisi de douleurs internes si violentes qu'il s'effondra. Son maître eut grand-peur et aurait voulu faire venir tout de suite un médecin. Mais sachant que nous sommes Scientistes Chrétiens, il nous téléphona d'abord. Nous le rassurâmes en disant qu'il n'y avait rien à craindre, car le jeune homme irait bientôt mieux.
Nous nous mîmes tout de suite à l'œuvre comme on le fait en Science Chrétienne. Dans la journée nous eûmes recours à une praticienne expérimentée qui nous aida avec dévouement, et notre fils fut ramené à la maison. Je lui lus des passages de Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, en lui demandant de les répéter. La paix qu'ils lui apportèrent lui permit de s'endormir. Le lendemain il se leva, et deux jours plus tard il retourna travailler. Le maître et sa famille pouvaient à peine en croire leurs yeux, car ils avaient pensé que notre fils était sur un lit d'hôpital. Au sujet de cette guérison nous louâmes Dieu et Lui rendîmes grâces.
En 1944, notre second fils faisait son école de recrues. Celle-ci allait prendre fin dans quelques jours lorsque notre fils fut envoyé à l'hôpital pour être opéré de l'appendicite. Il protesta contre cette décision et nous envoya un télégramme. La praticienne nous aida de nouveau avec beaucoup d'amour, et le lendemain matin on pouvait voir qu'il n'y avait plus de danger. Quatre jours plus tard il revint à la maison. Pour lui comme pour son frère, il n'y eut pas de rechute.
Notre famille a lieu d'être très reconnaissante des admirables instructions obtenues par l'étude de la Bible jointe à celle de Science et Santé et des autres ouvrages de Mrs. Eddy. Ces livres nous indiquent le bon chemin qu'il faut suivre. Notre gratitude s'adresse particulièrement à la chère praticienne qui avec un amour inlassable nous aide à vaincre tous les obstacles matériels. Nous rendons grâces à Dieu; notre cœur, nos mains et nos lèvres Le louent. Il fait de grandes choses pour nous et pour le monde entier.— Herzogenbuchsee (Berne), Suisse.
