Il y a plus de vingt-cinq ans que l'on me fit connaître la Science Chrétienne, et je désire relater quelques-unes des nombreuses guérisons que nous avons eues depuis lors. La première fut presque instantanée. Notre fillette avait les oreillons et quand elle revint de l'école elle était très malade. Je me rendis chez une praticienne qui la traita à distance et m'emmena — c'était un mercredi — à la réunion de témoignages dans une Église du Christ, Scientiste. Après la réunion je voulus rentrer au plus vite, mais la praticienne me calma et dit: « L'enfant est guérie. » A mon arrivée elle dormait paisiblement et n'avait plus de fièvre. Le lendemain l'enflure avait complètement disparu.
Une autre fois ma fille eut la rougeole, son corps était couvert de taches. Quoique très novice en Science, je m'assis auprès d'elle et toutes deux nous tâchâmes de réaliser que seul le pouvoir de Dieu était présent. Le lendemain au soir, il ne restait pas trace d'éruption ni de fièvre. Le mal n'eut aucune suite.
Après un accident survenu losqu'elle avait deux ans et demi, l'œil gauche de notre fillette avait viré et sa vue devint très mauvaise. Vers sa quinzième année, des spécialistes dirent qu'elle ne pourrait jamais se passer de lunettes et qu'une opération serait nécessaire pour rectifier la position de l'œil. Six mois plus tard, comme nous avions fermement refusé d'admettre le témoignage matériel car nous savions que Dieu a créé parfaites toutes Ses idées, la vue et l'œil redevinrent normaux. Les lunettes furent entièrement mises de côté.
Je tiens aussi à exprimer ma gratitude concernant les guérisons dont j'ai bénéficié. Des maux d'yeux que les spécialistes ne pouvaient guérir m'incommodaient depuis des années. J'en souffrais toujours, et pendant deux ans je ne lus pas même les journaux. La Science Chrétienne m'a complètement guérie, et chaque jour je rends grâces à Dieu concernant cette définition donnée par Mrs. Eddy (Science et Santé, p. 586): « Les Yeux. Discernement spirituel, — non matériel, mais mental. »
J'avais des migraines qui m'accablaient plusieurs jours de suite. Pendant une de ces attaques, j'étudiai sérieusement le cantique de notre bien-aimée Leader, intitulé « Christ mon Refuge » (Poems, par Mrs. Eddy, pp. 12, 13). Je me demandai ce que dirait le Christ, la Vérité, s'il venait à moi et me parlait avec tendresse, d'une manière divine. Puis je tâchai de comprendre que le Christ est toujours présent; ce fut le commencement de la guérison, qui fut lente mais complète.
En étudiant Science et Santé j'ai été guérie de rhumatismes et d'une sciatique. Les suites d'un accident disparurent quand je compris que mon individualité réelle, l'idée parfaite que Dieu créa, n'a rien de commun avec un accident.
Les paroles ne peuvent exprimer toute ma gratitude concernant la Science Chrétienne que Mrs. Eddy a donnée au monde, ce qui m'a valu bien des bénédictions; par exemple, je suis membre de L'Église Mère, d'une église filiale où je puis me rendre utile, j'ai suivi le cours et j'assiste chaque année à la séance de notre association.— Londres, Angleterre.
