Dieu est le bien. Dieu est Tout. Reconnaître que notre Dieu, l'unique Dieu, est un Dieu bon, — que l'homme exprime Sa bonté, — indique la seule voie qui permette de résoudre les problèmes du monde.
Ceux qui étudient la Science Chrétienne apprennent qu'il n'y a pas d'existence réelle en dehors de Dieu, du bien. Dans la mesure où il reconnaît que l'homme est la réflexion individuelle de Dieu, de l'Esprit, le disciple revendique et met en lumière son identité véritable. La joie, la force, la bonté émanant de la perfection et de la plénitude divines, voilà ce qui constitue l'homme.
Au début de notre ère, Jésus le Christ enseigna et démontra la totalité de Dieu ou du bien en guérissant les malades, les affligés, les pécheurs, ceux qui étaient las. Grâce à sa compassion pleine d'amour les foules percevaient quelque peu la présence du Christ, de la Vérité. Aujourd'hui nous sommes encouragés par les signes d'une foi chrétienne renouvelée, d'une confiance accrue dans la façon sage et juste dont Dieu gouverne Son univers. A notre époque la Science Chrétienne révèle dans sa plénitude le grand fait que Dieu, l'Esprit, est suprême; elle démontre la méthode par quoi l'admirable pouvoir de Sa bonté est accessible pour guérir tous les humains.
Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy déclare (p. 147): « Notre Maître guérit les malades, pratiqua la guérison chrétienne, et enseigna à ses disciples les généralités du Principe divin de cette guérison; mais il ne laissa aucune règle définie pour démontrer ce Principe qui guérit la maladie et qui la prévient. Il restait à découvrir cette règle dans la Science Chrétienne. Une affection pure s'exprime par la bonté, mais seule, la Science révèle le Principe divin de la bonté et en démontre les règles. »
Reconnaître positivement que le Créateur de l'univers est le bien sans limites, incapable de créer ou de permettre le mal, produit chez le disciple des effets remarquables qui le régénèrent: l'esprit et le corps sont affranchis des peines infligées par l'ignorance, la crainte et les croyances erronées. La Science Chrétienne nous apporte un heureux message disant que l'on peut aujourd'hui échapper au mal, sortir du péché et des maux physiques, suivre la voie qui mène à la rédemption complète. S'il saisit la bonté de Dieu et Son amour toujours présent, le disciple n'aura pas à souffrir de l'ignorance, de l'inharmonie ou des discords.
L'interprétation chrétiennement scientifique des Écritures révèle que la divine loi de l'amour corrige mais n'afflige point les hommes. Un ami de Job disait avec sagesse (Job 5:17): « Heureux l'homme que Dieu châtie! Ne méprise donc pas la correction du Tout-Puissant. » La justice divine exige la repentance et la réforme, entraînant des bénédictions infinies pour celui qui s'éveille d'un songe de péché et de désespoir.
Jésus le Christ enseignait et mettait en lumière l'infaillible bonté de Dieu; il savait que Dieu est Amour, tendre, miséricordieux, prêt à pardonner. Jésus reconnaissait Dieu comme étant le divin Principe de tout ce qui est bon; il se rendait compte que lui-même exprimait l'Entendement, ce qui rendait possibles ses guérisons remarquables. Il savait que dans son propre cas et dans celui des autres, il n'était pas la source du bien. En une certaine occasion il demanda (Luc 18: 19): « Pourquoi m'appelles-tu bon? » et dit ensuite: « Il n'y a qu'un seul bon, c'est Dieu. » Il faisait voir par là que le bien est la manifestation impersonnelle de Dieu, et ne peut avoir aucune autre source.
Reconnaître la suprématie du bienfaisant empire que l'Entendement exerce sur l'univers où l'homme est inclus, nous permettra de démontrer que nous avons confiance dans la bonté universelle de Dieu et sommes capables d'affronter sans crainte les prétentions du mal. L'ignorance et la peur, plus que toute autre chose, empêchent de reconnaître et d'accueillir la bonté de Dieu. L'ignorance spirituelle enlève aux humains leur vrai droit de naissance; la crainte cause les discords et les maladies. Seul le bien triomphe du mal; seul l'Amour bannit la crainte; seul l'Entendement révèle la suprématie de l'Esprit. Les potions et les autres ordonnances matérielles ne sauraient chasser la crainte.
Dans Pulpit and Press, par Mrs. Eddy, nous trouvons cet exposé qui nous aide (p. 6): « Le bien, que les Anglo-Saxons désignaient par le même terme que Dieu, unit la Science au christianisme. Il présente à la compréhension non la matière mais l'Entendement; non pas des drogues déifiées, mais la bonté de Dieu, qui sauve et guérit les humains. » La Science Chrétienne est la théologie que démontra le Christ Jésus; sa médecine, c'est l'Entendement.
Mon enfance se passa dans une atmosphère de croyances physiques, où l'on comptait sur les soins matériels pour lutter contre la douleur et les souffrances. Plus tard j'acceptai la Science Chrétienne parce que ses lumières révélaient Dieu comme étant le Dispensateur de tous les biens, Celui qui peut guérir toutes nos maladies. Un soir après le travail, je rentrai chez moi en proie à la crainte, torturée par la douleur. L'occasion se présentait de me tourner sans réserve vers Dieu, en suivant les traces du Maître qui démontra d'une manière convaincante notre droit à l'immunité totale en ce qui concerne la crainte. Comme je reconnaissais que Dieu est le grand Médecin, omniprésent, tout-puissant, la propension de l'entendement mortel à vouloir compter sur les remèdes matériels se dissipa. J'affirmai que Dieu maintient certainement dans la pureté, la santé et la perfection originales ce qu'Il a créé par Sa bonté infinie.
Vers la fin de la nuit, il me paraissait impossible d'aller bientôt à l'école pour enseigner une classe de quarante élèves, garçons et filles. De nouveau je pensai au Christ Jésus, à sa carrière pleine d'amour, à ses tendres paroles (Marc 10:14): « Laissez venir à moi les petits enfants; » cela me donna l'inspiration nécessaire pour avancer. Je sus que la sollicitude de l'Amour pour les Siens ne se limite pas à un temps ou à un lieu spécial, mais que la bonté du Christ qui guérit est toujours sûre, accessible; et cela fut prouvé. Les forces revinrent. Les suggestions agressives de l'entendement mortel prirent fin; je me levai reposée, pleine de vigueur, et prête à faire ma tâche.
Guider, conduire, protéger les Siens, leur donner tout ce qu'il faut, telle est l'œuvre de Dieu. Notre tâche consiste à nous réjouir dans l'infini de Sa bonté, excluant de la conscience tout ce qui est dissemblable à Sa nature divine jusqu'à ce que Sa bonté se révèle et que nous en fassions l'expérience.