Les témoignages publiés dans nos périodiques montrent les effets curatifs et régénérateurs de la Science Chrétienne; j'en suis reconnaissante, et c'est avec joie que je relate les faits suivants.
La semence spirituelle plantée dans ma conscience par mes aïeux ne se développa que lorsque nous fûmes mis en contact avec la Science Chrétienne grâce à la guérison d'une tante. Après avoir été tuberculeuse au point qu'un de ses poumons était perdu, elle fut guérie en lisant Science et Santé, par Mrs. Eddy.
Des migraines chroniques, une pneumonie, une angine, la fièvre typhoïde furent prompte- ment guéries dans mon cas, avec l'aide d'une praticienne. Mais dans mon jeune âge, je ne comprenais pas le pouvoir guérisseur de la Science Chrétienne. Plus tard, étant mariée, j'en savais assez pour ne plus recourir à la médecine quand le bébé avait besoin d'aide, mais je pensais n'être pas suffisamment experte pour guérir; j'avais donc recours à une praticienne, tout en cherchant les lumières spirituelles qui m'éclaireraient.
Une fois, le bébé eut la jaunisse et faisait peine à voir. La praticienne nous aidait depuis quelque temps, mais en apparence le mal persistait. Un matin je fus prise de désespoir. Téléphonant à la praticienne, je lui dis qu'il faudrait agir, que je ne pouvais plus supporter une telle situation. Avec douceur, elle répondit: « Où est votre foi? » Je raccrochai l'appareil et baissant la tête, je priai avec ferveur.
« La foi, la foi; qu'est-ce que la foi? » demandai-je. La réponse me vint par ce verset de l'épître aux Hébreux (11:1, version anglaise): « La foi est la substance des choses que l'on espère, la preuve des choses qu'on n'a point vues. » « Substance et preuve, » répétaije alors, « “la substance des choses que l'on espère.” Qu'est-ce que j'espère? La guérison du bébé, bien sûr. Ainsi j'ai la guérison si j'ai la foi. “La preuve des choses qu'on n'a point vues” — je n'ai pas vu la preuve de la guérison. Mais si j'ai la foi, j'ai la preuve! » Alors la lumière se fit, j'eus l'impression qu'une clarté céleste m'enveloppait.
J'ignore combien de temps je restai assise, immobile; le gazouillement de la petite dans son berceau me rappela vers elle, et je vis qu'il ne restait plus trace de la vilaine couleur jaune. Le raisonnement scientifique et la révélation du Christ, de la Vérité, avaient produit une guérison instantanée.
Cela me fit entrevoir la manière dont les Écritures s'étaient illuminées pour notre chère Leader, Mrs. Eddy, qui faisait preuve d'une grande consécration. Voici comment elle parle (Science et Santé, p. 319): « La Science divine enseignée dans la langue originale de la Bible vint par l'inspiration, et il faut de l'inspiration pour la comprendre. » A partir de ce jour, la guérison des maladies infantiles devint pour ainsi dire spontanée.
Le pouvoir protecteur de la Vérité se manifesta lorsque je circulais en auto dans le parc national de Yellowstone, Wyoming. Au moment où je parquais la voiture, je perdis connaissance. Je tenais le volant, mon pied était sur l'accélérateur; la voiture descendit la pente, traversa un groupe de petits sapins et s'arrêta contre une grosse souche au bord d'un précipice surplombant la rivière. Au même instant je repris connaissance; je sortis de l'auto et une dame me proposa d'aller avec elle dans sa tente, car un groupe de gens plus ou moins excités avaient suivi la voiture. Celle-ci était intacte, une équipe de secours la remonta jusqu'à la route. Le chef d'équipe vint plus tard me parler dans ma tente et dit avec un respect mêlé d'étonnement: « Celui qui est là-haut vous a protégée, c'est bien sûr! » J'en convins tout à fait, et rendis gloire à l'Entendement.
Mainte démonstration m'a prouvé que la Science Chrétienne est le Consolateur promis par Jésus le Christ; que Dieu seul guida, soutint Mrs. Eddy lorsqu'elle donnait à l'humanité cette Science et qu'elle établissait L'Église Mère. A elle, pour son œuvre, s'adresse la gratitude sans bornes de ceux qu'a guéris la Science Chrétienne. — Harrisburg (Pensylvanie), États-Unis.
Mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant toujours plus à l'œuvre du Seigneur, et sachant que la peine que vous prenez n'est pas vaine dans le Seigneur. — I Corinthiens 15:58.