Nous lisons dans le livre des Psaumes: « Mon âme, bénis l'Éternel, et que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom! J'ai constaté que dans la mesure où on loue Dieu et Le magnifie, on reçoit des bénédictions.
C'est surtout dans l'intérêt de ceux dont la guérison paraît lente que je ferai part de mon expérience. Il y a bien des années, j'eus au visage une tache de nature cancéreuse. Par la suite le mal atteignit même les yeux, et ma détresse fut grande. De temps en temps, comme je lisais les témoignages imprimés dans nos périodiques, le récit d'une personne guérie d'un mal du même genre m'encourageait; je persévérais dans l'étude de la vérité que révèle notre livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy.
Au cours de l'époque où s'accomplissait ma guérison, j'étudiais chaque jour la Leçon-Sermon hebdomadaire qu'indique le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne. En outre, je m'efforçais sincèrement de mettre en pratique les nombreuses vérités que je lisais; je m'y attachais jour et nuit, avec une grande ferveur. Un certain après-midi, comme la crainte semblait très active dans ma pensée, pendant cinq heures je restai dans ma chambre; de tout mon cœur, je me cramponnais à la pensée que la réalité est le divin Principe. A partir de ce jour, la crainte ne fut jamais aussi angoissante. Nous lisons, à la page 495 de Science et Santé: « Lorsque l'illusion de la maladie ou du péché vous tente, attachez-vous fermement à Dieu et Son idée. Que rien hormis Sa ressemblance ne demeure dans votre pensée. » Je faisais tout mon possible pour agir ainsi, car je sentais que si je pouvais obéir à ces ordres ma guérison se manifesterait.
Pour finir, j'eus l'assurance calme mais complète qu'aucune forme de l'erreur ne se trouve dans le véritable être spirituel ou n'en émane. Elle n'est réelle que pour autant qu'on la tolère dans la conscience. Or ici, maintenant même, l'Amour divin est la seule vraie conscience; donc en réalité, il n'y a point d'entendement mortel qui accepte une fausse croyance, et la plénitude de l'Esprit ne laisse aucune place à la matière. Quand cette vérité me devint évidente, je ne regardai plus l'aspect matériel du visage et ma pensée se porta entièrement vers la réalité spirituelle. Aujourd'hui, il ne reste pas la moindre trace du mal, ni aucune crainte à cet égard dans ma pensée. Cette guérison de l'esprit et du corps m'inspire une humble gratitude.
Lors d'une excursion dans les montagnes, je me fis une entorse. Le soir, un de mes amis me demanda si je pourrais marcher le lendemain. J'allais dire que non, mais bien vite je me rendis compte que j'admettais la réalité de la chose, et je répondis: « Oui, sans doute. » A l'instant la guérison s'accomplit, et dès le matin je pus monter et descendre à vive allure un long sentier en pente.
Je désire ajouter que je suis reconnaissant des progrès spirituels que m'ont valus un très agréable séjour au Sanatorium Scientiste Chrétien de Chestnut Hill, Massachusetts, pendant l'été, et une visite plus courte au Sanatorium de la Science Chrétienne à San-Francisco, Californie. Dans l'accomplissement de ma tâche journalière, toutes sortes de conditions pénibles se sont avérées irréelles. Assurément, les Scientistes Chrétiens ne peuvent cesser d'avoir de la gratitude envers Mrs. Eddy à laquelle ils doivent cette Science de la vie; ils sont également heureux de reconnaître toujours davantage que, comme elle l'a dit (Science et Santé, p. 536): « La compréhension divine règne, elle est tout, et il n'y a aucune autre conscience. »
Genève, Suisse
