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« Suivez-moi »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1956


Quand Jésus le Christ choisit ses disciples et leur adressa cet ordre: « Suivez-moi, » quel en était le sens? Le Maître entendait qu'il fallait suivre non sa personnalité mais le Christ, manifesté par lui dans son existence humaine; le Christ qu'il vivait, aimait et démontrait.

Paul écrit: « Puisque vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en communion avec lui » (Col. 2:6). Pour suivre vraiment le Christ, il faut marcher mentalement avec la Vérité et l'Amour, obéir aux ordres du Maître, à la lettre et selon l'esprit.

La Bible montre quelles excuses donnent ceux qui se laissent retenir par les circonstances humaines quand leur est adressé cet appel: « Suis-moi. » A ceux qui les alléguaient ces excuses paraissaient sans doute excellentes; mais si l'amour du Christ avait eu la première place dans leur cœur, ils auraient immédiatement obéi au Maître.

A l'homme qui lui demanda d'aller tout d'abord ensevelir son père, Jésus répondit (Luc 9:60): « Laisse les morts ensevelir les morts; et toi, va annoncer le royaume de Dieu. » Par cet ordre, le Maître indiquait qu'il faut laisser derrière soi le souvenir des conditions pénibles, des malentendus et des fautes; il faut chasser de la conscience les théories mortes et suivre le Christ vivant, l'idéal divin.

Miscellaneous Writings donne le compte rendu d'un sermon fait par Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne; nous y apprenons qu'elle expliqua de la sorte les paroles « Suis-moi; et laisse les morts ensevelir leurs morts » (pp. 169, 170): « Dans leur sens intégral, ces paroles nous sauvent de la croyance à la mort, le dernier ennemi qui doit être vaincu; car suivre vraiment le Christ nous apporte la résurrection, la vie immortelle. Si nous le suivons, il ne peut y avoir de morts pour nous.

A l'homme qui voulait avant de le suivre prendre congé de sa famille, Jésus le Christ fit cette remarque (Luc 9:62): « Celui qui, après avoir mis la main à la charrue, regarde en arrière, est impropre au royaume de Dieu. » Même si l'on chérit son père et sa mère, il faut aimer le Christ encore davantage pour être digne du Maître adressant l'appel: « Suis-moi. » Dans le cas contraire, on est indigne du salut qu'apporte le Christ guérisseur qui délivre du péché, de la maladie et de la mort.

Suivre le Christ, cela produit l'harmonie dans les circonstances humaines et l'on peut alors faire du bien à son père, à sa mère, à toute l'humanité. Le Maître demandait que ceux qui le suivent fassent tous les sacrifices nécessaires à la destruction de l'erreur chez eux et dans le monde; ce qui voulait entraver leurs progrès vers le ciel devait être abandonné. Il les engageait à renoncer à eux-mêmes, selon l'exemple donné par lui; à se charger de la croix — la haine du monde pour la Vérité — qu'il portait sans se plaindre, humblement, avec amour.

Ayant renoncé à lui-même et s'étant chargé de la croix, notre Maître obtint une grande récompense; il trouva son union avec Dieu, et c'est aussi ce qu'obtiendra le disciple humble et fidèle qui marche sur les traces du Christ Jésus.

La Bible promet que si l'on cherche premièrement le royaume de Dieu et Sa justice, toutes les choses humainement nécessaires seront données par surcroît. Les vrais trésors ce sont les grandes réalités de l'être, les idées divines exposées dans la Bible et dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mrs. Eddy. Dans le sanctuaire de la Science divine se trouvent des biens sans prix tels que la pureté et l'amour exempt d'égoïsme. Les vers et la rouille ne peuvent les ronger; aucun voleur n'est capable de s'introduire dans la conscience pour dérober l'inspiration, la joie, l'espoir que donnent ces trésors.

Le Maître exige que nous soyons parfaits comme le Père céleste; si élevé qu'il soit, cet ordre peut être obéi, car la perfection de l'homme est un fait positif, comme le révèle la Science Chrétienne; or un fait dûment établi peut se prouver. Dans Christian Science versus Pantheism, Mrs. Eddy déclare (pp. 11, 12): « La Science Chrétienne démontre ce grand réalisme: l'homme est la véritable image de Dieu, ni déchue ni invertie. Et parce que cette tendre sommation du Christ: “Soyez donc parfaits” est valide, il sera possible de l'accomplir. »

Aimer ses ennemis, bénir ceux qui vous maudissent, faire du bien à ceux qui vous haïssent, prier pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent — voilà ce que le Maître exigeait de la part des disciples (voir Matth. 5:44). Lorsque ceux qui vivent selon le Christ sont en butte aux calomnies, lorsqu'ils sont persécutés pour la justice, les mauvais propos et la persécution ne peuvent leur nuire. La vérité mise en pratique protège le disciple fidèle; le caractère chrétien qu'il exprime lui donne la sécurité.

La haine et la malice de l'entendement charnel se déchaînèrent contre le Maître, et quiconque le suit doit dans une certaine mesure faire face aux attaques; mais Paul était heureux d'avoir été trouvé digne de souffrir pour le Christ. Si l'on est digne de souffrir pour Christ, on régnera avec lui.

Parce que le Maître était humble, juste, et que son amour était sans égoïsme, la haine ne pouvait lui nuire. Lorsqu'il fut trahi, abandonné, battu de verges, crucifié, la crainte n'eut pas raison de lui. Quand par des suggestions agressives le diable lui dit que tous les royaumes du monde et leur gloire lui seraient donnés s'il abandonnait les hauteurs de la sainteté et adorait le mal, la promesse des biens de ce monde, de la gloire et du renom ne put lui être funeste. Parlant avec autorité, il chassa le tentateur et continua sa route ascendante tandis que les anges de Dieu venaient le servir. Lorsqu'à son entrée dans Jérusalem les Juifs vinrent à sa rencontre avec des branches de palmiers et l'appelèrent « Roi d'Israël, » le triomphe ne le fit pas broncher; il n'ambitionnait ni les charges ni le pouvoir, et n'avait aucun désir de glorifier le moi. Tournant ses regards vers la Jérusalem nouvelle, il poursuivit humblement sa route et trouva les impérissables splendeurs de l'Ame.

A maintes reprises le Maître commanda de guérir les malades. Quel était dans ce domaine la méthode du plus grand métaphysicien que le monde ait connu? Quel genre de médecine employait-il? C'était l'Entendement. Dans son Message to The Mother Church for 1901, Mrs. Eddy parle de notre grand Modèle en ces termes (p. 23): « Il n'employait ou ne recommandait aucun remède matériel, et donnait à ses disciples les instructions nécessaires pour suivre son exemple; aussi démontra-t-il mieux que n'importe qui son pouvoir sur la matière, le péché, la maladie, la mort. » Le Maître commanda de ressusciter les morts. Pour obéir à cet ordre dont l'importance est extrême, la pensée doit être spiritualisée par le Christ au point que seules la Vie et son idée soient tenues pour réelles.

Le Maître admettait que Dieu est l'unique Médecin guérissant par Son Christ et que l'homme reflète les qualités de l'Ame, manifestant le pouvoir guérisseur du Christ. Il voyait que les faits spirituels touchant l'homme, la substance et la loi détruisent les croyances mortelles dans ces divers domaines.

Jésus le Christ comprenait pleinement la toute-puissance de l'Amour; mais il n'ignorait pas qu'on doit manier les serpents et ne négligeait point d'instruire ses disciples à ce sujet. Mrs. Eddy a découvert que le serpent, c'est le sens corporel d'après quoi la matière procurerait les plaisirs ou les peines, et l'homme vivrait puis mourrait dans la matière. Elle reconnut que le serpent représente aussi le magnétisme animal: il nie la plénitude de Dieu, la perfection de l'homme et le fait que ce dernier est un avec Dieu.

Qu'est-ce qui pourrait être plus astucieux que la suggestion du serpent, selon laquelle l'homme aurait une conscience séparée de Dieu et connaissant le mal? S'il en était ainsi l'homme ne pourrait connaître Dieu, le bien, la Vie. N'est-ce pas s'abaisser que d'admettre les insinuations du serpent qui font de l'homme un être matériel, sensuel, pécheur? Parce que le serpent et ses mensonges semblent être une force, le disciple ferait bien de se demander souvent: « Est-ce que je manie le serpent selon l'ordre du Maître? Est-ce que je chasse de ma conscience les suggestions qui me rendraient incapable de n'accueillir que les pensées dont Dieu est la source? Suis-je en voie de prouver que toutes les formes du magnétisme animal sont irréelles, sans pouvoir? »

Se soumettant toujours à la volonté du Père, le Maître instruisait par son exemple et ses préceptes ceux qui voulaient le suivre. Docile au commandement de Jésus: « Suis-moi, » Mrs. Eddy éclaira le chemin où nous devons marcher. Personne n'a suivi plus fidèlement le Christ tel que le Maître l'a révélé. A l'exemple du Maître elle fit abnégation de soi-même; elle porta la croix — la haine du monde pour la Vérité — avec un généreux amour pareil à celui du Maître. Elle cherchait premièrement le royaume de Dieu et Sa justice. Elle aimait ses ennemis, guérissait les malades, et en toute humilité elle nous a dit de ne la suivre que dans la mesure où elle suivait Christ.

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