Les paroles ne sauraient exprimer toute ma gratitude envers Dieu. Je ne serais plus en vie si je n'avais pas trouvé la vérité concernant Dieu et l'homme. Lorsqu'en 1919 on me parla de la Science Chrétienne, je souffrais de calculs biliaires. Le docteur avait conseillé une opération immédiate. Je ne voulus pas y consentir et l'on eut recours à une praticienne dont le travail et les prières m'affranchirent.
Des années plus tard le même mal revint cependant. Une voisine fit venir la voiture d'ambulance, et deux médecins se présentèrent pour m'emmener à l'hôpital. Je leur dis que Dieu m'avait aidée précédemment et me secourrait encore. Je déclarai: « Dieu créa l'homme parfait, et comme enfant de Dieu je reflète la perfection. » Les docteurs s'en allèrent, j'eus de l'aide en Science Chrétienne, et de nouveau je fus délivrée.
Plus tard je dus traverser des eaux profondes. Mon mari souffrait d'hydropisie dans une jambe; en outre pendant la deuxième Guerre mondiale, notre fils dut liquider son commerce et chercher une autre place. Quant à moi, j'eus de nouveau des calculs biliaires. Il me semblait ne pouvoir faire face à tous nos problèmes. Mais j'avais suivi le cours; mon professeur m'encouragea, me témoignant une grande bonté. Comme je méditais sur le Christ, la Vérité, la pierre d'angle, j'obtins ma guérison définitive en ce qui concerne les calculs biliaires. J'en éprouve une gratitude sans bornes.
Un docteur affirma que mon mari était incurable. Négligeant ce pronostic, je me détournai du tableau matériel pour voir l'homme parfait. Lorsque je priais Dieu de tout mon cœur je n'éprouvais aucune crainte, car je sentais la présence de Dieu, du bien. Avec une joie profonde je réalisai que l'Entendement règne, que sa puissance est illimitée. Le soir même mon mari m'appela et je pus constater que sa jambe était redevenue tout à fait normale. J'en pleurai de joie. A la même époque, la confusion mentale dont il avait souffert se guérit.
Notre fils trouva une bonne place, et plus tard il eut une belle guérison. Un soir en rentrant il se sentait mal, et pendant la nuit il eut beaucoup de fièvre. Lorsqu'il m'appela, j'allai calmement à son chevet, sachant que Dieu est le seul pouvoir. Je lui dis de prier, de s'attacher à « l'exposé scientifique de l'être » (Science et Santé, par Mrs. Eddy, p. 468). En outre je lui citai ce verset de la Bible (Ps. 46:11, version anglaise): « Demeure tranquille et sache que je suis Dieu. » Il s'endormit bientôt. Le lendemain matin il put se rendre au travail; il était parfaitement rétabli.
Dans tous les problèmes de la vie journalière j'ai recours à l'Entendement, et le pouvoir de Dieu m'a souvent été prouvé. La Science Chrétienne m'inspire une profonde reconnaissance, ainsi que tous nos périodiques. Sur la route qui mène des sens à l'Ame, ils nous aident constamment. Je rends grâce à Dieu au sujet du Christ Jésus, le Conducteur, et de notre Leader, Mrs. Eddy dont la conscience était hautement spirituelle, de sorte qu'elle fit connaître la vérité que Jésus enseignait à ses disciples. J'apprécie également le cours d'instruction et les réunions annuelles de notre association.—New-York, États-Unis.