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Inviolées

[Extrait de rapports où deux bibliothécaires parlent de leurs expériences]

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1955


Cardiff, Pays de Galles

Quatre jeunes gens qui n'avaient pas très bonne façon entrèrent un jour dans la Salle de lecture au moment où l'assistante qui avait été de service s'apprêtait à me céder la place. Tous les quatre allèrent dans la pièce où l'on étudie, et l'assistante m'offrit de rester avec moi dans le bureau des ventes. Comme nous discutions la chose, il y eut dans l'autre pièce un grand fracas, et nous allâmes voir de quoi il s'agissait. Un serre-livres placé sur la table gisait par terre, en morceaux. Les visiteurs ramassèrent les livres qu'ils rangèrent en bon ordre sur la table, et firent des excuses.

Quand nous revînmes dans le petit bureau, une fois encore l'assistante offrit d'y rester. Avec reconnaissance mais d'une voix ferme, sa proposition fut refusée. En partant, elle me recommanda de laisser ouverte la porte entre les deux pièces. Cela aussi fut jugé superflu. Dans ma pensée s'établissait la calme certitude que le Principe auquel rien ne peut être caché est toujours présent. L'affirmation de David: « Tu es avec moi » (Ps. 23:4), et les paroles du cantique 10 de notre Hymnaire, « Tout proche est notre Roi, » me remplirent de confiance en m'assurant que j'étais unie à ce divin Principe.

La gratitude concernant les faits de l'être vint remplir ma conscience. Je sus que l'homme est la réflexion, l'image et la ressemblance de Dieu, du bien où tout est inclus; qu'il ne peut être séparé des infinies richesses de l'Amour. Alors je repris mon travail habituel.

Quand les quatre jeunes gens revinrent dans le bureau, ils posèrent plusieurs questions au sujet de la Science Chrétienne et dirent qu'ils étaient venus pour voir par eux-mêmes ce qu'elle enseignait. L'un d'entre eux demanda ce que coûtait le Manuel de L'Église Mère, par Mary Baker Eddy, car ce livre l'avait particulièrement intéressé. Il désirait savoir pourquoi l'on parle de Mrs. Eddy en tant que Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, et s'il est possible d'être à la fois l'une et l'autre. Je lui montrai donc « Indications historiques, » dans Miscellaneous Writings (pp. 378–383), où notre Leader elle-même explique la chose.

A leurs questions touchant la Science Chrétienne en tant que Science, il fut facile de répondre. Je leur dis que René J. Dubos cite cette parole de Louis Pasteur, le grand chimiste: « Il n'y a pas deux formes de la science — l'une pure, l'autre appliquée — mais seulement la science et son application. » Les visiteurs trouvèrent cela raisonnable. On leur fit remarquer que pour Mrs. Eddy, les théories n'avaient aucune valeur à moins de pouvoir être appliquées d'une manière pratique. A l'appui, l'on cita certains passages du livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mrs. Eddy, notamment ceux où notre Leader parle de la Science Chrétienne comme étant le Consolateur qu'avait promis le Maître.

Il fut alors possible de dire à ces jeunes gens ce que la Science Chrétienne avait fait pour la personne qui conversait avec eux. Lorsqu'ils s'en allèrent, leur attitude était constructive; ils étaient contents, ils appréciaient ce qu'ils avaient vu.

Jusqu'alors, il y avait eu peu de monde dans la pièce réservée à l'étude. Avec une réalisation plus claire de la Vérité, d'autres personnes y vinrent. Pendant mes heures de service, j'eus des expériences particulièrement précieuses. Je me souvins qu'en maintes occasions, lorsque le courage semblait faiblir, la confiance dans l'éternelle présence divine m'avait établie sur le rocher du Christ. La timidité et la crainte disparurent quand j'eus la certitude que le Père-Mère Dieu est proche, plus près « que les mains dont nous nous servons. » Cet incident fut une aide en d'autres circonstances. La conviction spirituelle qui doit caractériser le travail fait à la Salle de lecture fut exprimée par Mrs. Eddy dans la dernière stance de son poème « Vers les Hauteurs » (Poems, p. 19). C'est pour les bibliothécaires une prière d'affirmation.

« Que ma course en ce jour soit haute et reste ainsi;
Que le zéphir céleste emporte les soucis!
Dieu veille sur mon sort; seule je ne puis être
Quand Son bras me soutient — je dois le reconnaître ! »


Une Salle de lecture en Californie

Comme bibliothécaire, j'ai cherché dans la Bible, dans les ouvrages de notre Leader, Mary Baker Eddy, et dans l'Hymnaire les passages ayant trait au « service »; je les ai médités, en pensant que notre Salle de lecture doit être « une porte s'ouvrant sur l'Église. »

Maintes fois, sous un prétexte ou sous un autre, des passants sont entrés dans notre Salle de lecture. C'était toujours pour notre personnel une excellente occasion de rendre service. Souvent les visiteurs furent invités à prendre place dans la pièce réservée à l'étude, où l'on mettait à leur disposition les derniers numéros du Christian Science Monitor.

Aux aides, nous expliquâmes que ces personnes viennent à la Salle de lecture parce que la lumière y est clairement reflétée; il ne s'agit en aucun cas d'un simple hasard. Voici par exemple ce qui m'arriva: Une personne vint demander l'adresse d'une grande épicerie. Pour moi ce fut une « occasion favorable. » Je dis à la visiteuse que j'allais chercher cette adresse et qu'en attendant elle pouvait, si elle le désirait, s'asseoir dans la pièce voisine. Le magasin n'était qu'à cinq minutes de la Salle de lecture, mais au lieu de dire: « Continuez votre chemin et vous y arriverez, » je lui fournis précisément ce qu'elle désirait — une adresse correcte. Elle dit alors: « Il fait bien beau ici. Comment cela s'appelle-t-il? »

Je répondis: « C'est une Salle de lecture de la Science Chrétienne. »

« Eh bien, » reprit-elle, « il y a longtemps, vers 1931 ou 32, je lisais un journal publié par vous. C'était quelque chose de remarquable, qui m'a beaucoup aidée. »

Le dernier numéro de la Christian Science Sentinel lui fut alors montré. Elle s'assit pour le lire un moment. Avant de partir, elle acheta The Christian Science Journal et deux Sentinels de date récente, et fit cette remarque: « Je renais à la vie! »

Nous pourrions relater bien des cas de ce genre — peut-être trente à quarante — où une question accueillie avec bienveillance entraînait d'excellents résultats. Qu'elles le sachent ou non, les personnes venant chez nous cherchent la vérité. On leur donne le pain vivant qui, si elles l'acceptent, répond à tous leurs besoins.


Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire; et je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes: Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a écouté le Père et a été instruit par lui, vient à moi. Ce n'est pas que personne ait vu le Père, si ce n'est celui qui vient de Dieu; celui-là a vu le Père. — Jean 6:44–46.

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