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L'Age ne met pas obstacle à la Guérison

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 1955

The Christian Science Monitor


D'innombrables chercheurs ont puisé le courage et l'inspiration dans les récits bibliques ayant trait à Moïse, l'éminent chef des Israélites. L'Exode (33:11) nous donne la clef de son succès: « L'Éternel parlait à Moïse face à face, comme un homme parle à son ami. » Parce qu'il communiait avec le Père céleste, obéissait à Ses ordres, Moïse âgé de quatre-vingts ans put faire sortir d'Égypte les Israélites persécutés. Sous sa conduite ils traversèrent la mer Rouge « à pied sec. » Puis pendant quarante ans il les guida dans le désert; il leur procura l'eau et la manne dont ils avaient besoin, car il comprenait l'éternelle présence de Dieu et le pouvoir protecteur du divin Amour, soutenant l'homme.

Moïse prouva qu'il est toujours possible de connaître Dieu et de Lui obéir. Le résultat pratique de son penser juste est indiqué dans le Deutéronome (34:7): « Moïse était âgé de cent vingt ans quand il mourut; sa vue n'était pas affaiblie, et sa vigueur n'était pas épuisée. »

Bien des siècles plus tard Jésus de Nazareth, le Chrétien par excellence, guérit des personnes dont les âges différaient beaucoup. Il prouva que la vraie compréhension de Dieu peut rendre la santé même à des gens victimes de craintes destructives. Il ressuscita une fillette de douze ans, rendit la liberté à une femme restée infirme pendant dix-huit années, et guérit un homme qui depuis trente-huit ans n'avait pu marcher.

A ceux qui l'écoutaient, Jésus dit que la vérité pouvait les rendre libres — la vérité concernant la bonté de Dieu et la perfection présente de l'homme. A ses disciples il donna la preuve que la Vérité est infinie, que ni l'espace ni la durée n'en limitent les effets curatifs.

Mais les humains perdirent cette claire vision du pouvoir que possède la Vérité. Elle ne fut comprise à nouveau que lorsque Mary Baker Eddy découvrit et fonda la Science Chrétienne. Le Principe de la puissance divine est exposé dans Science et Santé avec la Clef des Écritures. Là Mrs. Eddy montre que le pouvoir de la Vérité n'est point à la merci d'une croyance de vieillesse, car elle déclare (p. 247): « J'ai vu la vieillesse regagner deux des éléments qu'elle avait perdus, savoir, la vue et les dents. J'ai connu une femme de quatre-vingt-cinq ans qui recouvra la vue. Une autre eut à quatre-vingt-dix ans de nouvelles dents, des incisives, des canines, des petites molaires et une grosse molaire. Un homme de soixante ans avait conservé toutes ses dents sans la moindre carie. »

Comprendre à la lumière de la Science Chrétienne les vérités qu'énonce le premier chapitre de la Genèse, cela révèle aux hommes le chemin de la vie éternelle. Les Écritures nous disent (Gen. 1:31): « Dieu contempla ce qu'il avait fait, et il vit que cela était très bien. » Nous lisons aussi qu'Il créa l'homme à Son image, selon Sa ressemblance, pareil à Sa nature. A maintes reprises la Bible affirme que Dieu est Tout, qu'il n'y en a point d'autre que Lui. Cette vérité exclut la croyance que l'homme est un mortel, ou qu'il existe un pouvoir mauvais, pernicieux, qui change en décrépitude la vigueur et la santé.

Lorsqu'on admet réellement le fait qu'il y a un seul Dieu infini, le bien, et une seule création entièrement bonne, cela écarte la croyance en un autre pouvoir, le mal, qui serait destructif. Si ces vérités sont vraiment vécues, l'on obtient une liberté spirituelle merveilleuse.

Une octogénaire, parente de l'auteur, commença l'étude de la Science Chrétienne. Elle avait au visage une vilaine inflammation qui lui inspirait beaucoup de crainte. En outre depuis sa jeunesse elle fumait avec acharnement.

L'inflammation fut guérie et le visage redevint aussi net que celui d'un enfant. Le penchant au tabac fut surmonté d'une manière permanente, ce dont elle ressentit une gratitude sans bornes. Elle avait appris que Dieu est bon, que Sa création est parfaite, inaltérable. Comprenant l'infini pouvoir guérisseur de la Vérité, elle fut affranchie de la servitude que représentaient la crainte de la maladie et l'attachement à une habitude fâcheuse. Nous lisons dans Science et Santé (p. 412): « Le pouvoir de la Science Chrétienne et de l'Amour divin est omnipotent. Il est en effet à même de faire lâcher prise à la maladie, au péché et à la mort, et de les détruire. »

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