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« Béni soit le Seigneur! Chaque jour il nous...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1955


« Béni soit le Seigneur! Chaque jour il nous comble de bienfaits, le Dieu de notre salut » (Ps. 68:20, version anglaise). Il faudrait plus que des volumes pour raconter en détail les bénédictions que nous avons reçues de Dieu; petites ou grandes, toutes étaient le résultat de la présence et du pouvoir infinis de Dieu.

Je voudrais d'abord exprimer ma gratitude concernant la sagesse de notre bien-aimée Leader, Mrs. Eddy, qui par le Manuel de L'Église Mère protégea la Cause de la Science Chrétienne.

Plusieurs de mes guérisons s'accomplirent quand ma pensée s'élevait grâce à l'étude des livres de texte — la Bible et Science et Santé, par Mrs. Eddy. Parmi les maux vaincus je citerai un goitre toxique, une coxalgie et des migraines. J'ai constaté que si je cherche à mieux connaître Dieu, le corps se guérit naturellement.

Une pensée qui se présenta voici quelques années produisit une guérison immédiate et m'a souvent été utile. Comme j'avais été garde-malade on me demandait souvent de donner les premiers soins aux enfants du quartier. Je désirais être une voisine complaisante, mais à mesure que je progressais dans l'étude de la Science Chrétienne j'aurais voulu n'avoir plus rien à faire avec la médecine. Je priai, et je pus voir clairement que si la conscience s'élève plus haut que les méthodes médicales comme moyens de guérison, l'on ne peut plus être atteint par elles. Immédiatement je fus délivrée. L'on n'eut plus jamais recours à moi dans ce domaine et nos rapports continuèrent à être très amicaux.

Il y a quelques années je me fracturai un os du bras droit ainsi que le poignet. Dans la main, certains os étaient aussi rompus ou déplacés. Sur ces entrefaites on me téléphona d'urgence pour que j'aide une autre personne. Je m'efforçai de voir la création parfaite de Dieu, comme la Science Chrétienne nous apprend à le faire, et je ne pensai plus à moimême; quand je songeai de nouveau à mon bras, à mon poignet et à ma main, les os s'étaient remis. Le lendemain, un dimanche, on m'aida à me vêtir, mais j'allai à l'église et je fis sans peine tous les travaux nécessaires. L'on ne mit point d'attelle, et quelques jours plus tard la guérison était complète.

Je fus forcée de me détourner du moi et j'en suis très reconnaissante, car j'ai trouvé la sollicitude de Dieu, constante et toute-puissante. Étudier la Science Chrétienne, pouvoir servir la Cause au sein d'une église filiale, ce sont là des sujets de gratitude profonde.—

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