Voilà plus de cinquante ans que je recueille les bénédictions promises par la Bible et rendues manifestes pour ceux qui se tournent sans réserve vers la Science Chrétienne.
Mon père apprit à connaître cette Science quand sa propre mère fut guérie d'un cancer. Je n'étais qu'un bébé lorsque mes parents entreprirent l'étude sérieuse de la Science Chrétienne. Souvent dans mon enfance je les entendis parler du tendre Père-Mère Dieu qui veille sur les Siens. A l'École du dimanche les lumières spirituelles et l'assurance que Dieu est bon, comme nous l'enseignaient des moniteurs dévoués, me remplirent de joie. Cette vérité fut fermement établie dans ma conscience: Dieu peut et veut nous protéger, nous sauver des maladies, du péché, des souffrances.
Vers ma seizième année, j'eus un accès de fièvre. Dans mon lit, je m'agitais beaucoup; mon père me dit alors: « Dieu est ta Vie! » Sur quoi je répondis: « Je le sais. » Ayant reconnu cela, je m'endormis et le matin à mon réveil j'étais parfaitement bien.
Pendant des années je restai frêle et de petite taille. J'étais Premier Lecteur pour une Église du Christ, Scientiste, lorsqu'un changement s'accomplit peu à peu dans mon corps; au cours de l'année je grandis et mes forces s'accrurent. La vérité concernant l'homme, enfant de Dieu, m'absorba à tel point que toutes les pensées contraires furent exclues. Le déroulement de la Vérité dans ma conscience produisit une meilleure manifestation physique, et cette parole de Mrs. Eddy fut confirmée (Science et Santé, p. 425): « Corrigez la croyance matérielle par la compréhension spirituelle, et l'Esprit vous reconstituera. »
Un matin de bonne heure je fus réveillé par une douleur atroce. J'affirmai les faits spirituels, ce qui m'avait aidé en plusieurs occasions, mais le mal persista. Finalement, comme je déclarais que Dieu est Vie, Vérité, Amour, et qu'au fond je ne pouvais en être séparé, ce verset des Écritures se présenta à ma pensée (Deut. 4:39): « Sache donc en ce jour et grave dans ton cœur que c'est l'Éternel qui est Dieu là-haut dans les cieux, et ici-bas sur la terre: il n'y en a point d'autre. » Je devins conscient de Dieu et de Lui seul; au bout d'une demi-minute j'étais affranchi; la douleur avait pris fin comme si on l'avait coupée.
Pour conclure, j'exprime avec un profond respect ma gratitude envers Mrs. Eddy. Pour elle et pour la Science Chrétienne, je suis infiniment redevable à Dieu, de sorte qu'il me faut chaque jour vivre et prier avec consécration. Le fait que je suis membre de L'Église Mère, d'une église filiale, et que j'ai suivi le cours d'instruction; nos périodiques; le privilège de servir notre Cause — tout cela m'inspire une humble reconnaissance. — Columbus (Ohio), États-Unis.
