Voici plus de vingt ans que je jouis des bienfaits qu'apporte la Science Chrétienne, et la reconnaissance que je dois à Dieu est grande.
Lorsque je me joignis à une Église du Christ, Scientiste, filiale de L'Église Mère, un problème pécuniaire me préoccupait; les membres de l'église exprimèrent à mon égard tant de bonté que je leur en serai toujours reconnaissant. Certains tâchèrent de me trouver une meilleure place, mais il me fallut apprendre que les méthodes humaines ne sauraient vraiment résoudre nos problèmes.
Pour finir, je me rendis chez un praticien de la Science Chrétienne et lui demandai de l'aide. Il put m'aider à comprendre, au moins dans une certaine mesure, que les occasions favorables, les progrès, le succès, les ressources, l'abondance sont réellement des idées au-dedans de moi — des idées qui sont déjà miennes, non pas des choses qu'il faille chercher. Il m'expliqua en outre que le royaume des cieux lui-même est au-dedans de nous. Est-il surprenant que me parvînt deux jours plus tard une lettre me priant de me présenter aux bureaux d'une certaine firme, en vue d'une place importante?
Au comble de la joie, je retournai chez le praticien, lui disant que cette entrevue était l'occasion désirée et que si j'obtenais la place le succès ne faisait aucun doute. Alors le praticien m'arrêta pour m'apprendre une grande leçon. Il me fit voir que, selon les termes employés par Jacques (1:24), j'étais « semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel et qui, après s'être regardé, s'en va et oublie aussitôt comment il est. » Je m'inclinais à nouveau devant le matérialisme, car je croyais que les perspectives favorables, le succès résidaient dans une place, et j'étreignais une chose qui d'un moment à l'autre pouvait disparaître. J'avais oublié que les occasions et le succès véritables seraient miens seulement si j'en comprenais la nature spirituelle.
Trois mois s'écoulèrent avant que la place me fût finalement offerte, mais pour moi ce délai sera toujours un sujet de gratitude. Ce fut alors que je prouvai le caractère pratique de la Science Chrétienne en résolvant mon problème pécuniaire. J'appris à mettre en œuvre les idées qui se présentaient à ma conscience, m'assurant que je suis en réalité fils de Dieu, parfait, et que le monde matériel ne peut ni me donner ni me reprendre quoi que ce soit. Le Père nous dit sans cesse (Luc 15:31): « Mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi. »
Bientôt je sentis que la gratitude était une qualité vitale de mon être — la reconnaissance envers notre Père-Mère Dieu dont voici la promesse (Mal. 3:10): « Mettez-moi ainsi à l'épreuve, dit l'Éternel des armées; vous verrez si je ne vous ouvre pas les écluses des cieux, et si je ne répands pas sur vous la bénédiction sans mesure! » Avec cette gratitude est venue l'humilité me montrant que je ne puis rien faire par moi-même, mais que Dieu me donne les qualités atteignant au vrai succès. En toute humilité je sais qu'il n'y a qu'un seul Entendement, l'Entendement divin, et qu'il me faut être attentif à la voix de Dieu.
Je serai toujours reconnaissant de ce que mon église filiale reste fidèle au Conseil Directeur de la Science Chrétienne et au Manuel de L'Église Mère, par Mrs. Eddy. Le cours d'instruction est un sujet de gratitude, ainsi que les réunions annuelles de notre association; j'y ai trouvé l'inspiration me poussant à faire de plus grands efforts pour mettre en pratique les vérités apprises grâce à la Science Chrétienne.— Londres, Angleterre.
