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Définir Dieu en tant qu'Amour

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1954


D'après la définition donnée par Jean, Dieu est Amour (I Jean 4:8); et la Science Chrétienne affirme que pour trouver le Principe de l'être, nous ne saurions regarder plus haut que l'Amour. Constatant que l'unique Dieu, le Principe créateur, est Amour, on reconnaît la perfection de Son idée, de ce qui L'exprime — l'homme et l'univers; car l'Amour ne peut rien créer qui soit inférieur à la perfection. La nature de l'Amour rend l'homme loyal, libre et sain; elle combine dans un rapport harmonieux les idées individuelles de l'Amour; elle les doue de pureté, de sagesse; constamment elle assure comme mobile le bien; elle gouverne toutes choses par une loi miséricordieuse, immuable.

L'Amour divin agit spontanément parce qu'il n'a point d'arrière-pensée ou de parti pris pour le restreindre, pas d'inhibitions ou de contraintes pour le frustrer, pas d'estimations matérielles pour le limiter. Or reflétant l'Amour, l'homme reflète la spontanéité de sa nature. Telle est la logique de la vraie théologie, ou Science Chrétienne, qui peut être appliquée dans la vie de ceux qui en reconnaissent la valeur. Mary Baker Eddy déclare dans son Message to The Mother Church for 1901 (pp. 1,2): « En tant que Scientistes Chrétiens, vous cherchez à définir Dieu pour votre propre conscience en reconnaissant et en appliquant la nature et les possibilités pratiques de l'Amour divin; vous désirez acquérir la certitude absolue et suprême que le christianisme est maintenant encore ce que Jésus le Christ enseigna et démontra — la santé, la sainteté, l'immortalité. »

Définir vraiment Dieu, c'est exprimer l'Amour grâce au pouvoir qui guérit. Notre affection pour nos amis se mesure d'après notre aptitude à refléter l'amour que Dieu a pour eux. Nous manifestons la puissance divine pour autant que nous prouvons l'existence de cet amour et le fait qu'il est accessible à tous. Jésus le Christ prouvait sans cesse l'amour de Dieu envers Ses enfants. Il enseignait aux hommes à mettre leur confiance et leur foi en cet amour, à compter sur sa tendre sollicitude. A la veille de sa crucifixion, comme il priait pour que se révèle l'unité ou l'unicité du Père et de Ses fils, le Maître appuya d'une façon touchante sur cette pensée: au genre humain, il avait apporté l'intelligence du glorieux nom de Dieu — de Sa nature: « Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux, et que je sois moi-même en eux » (Jean 17:26). Le Maître savait que cet amour si richement exprimé dans sa propre carrière était universel; que tous peuvent y avoir part, et que l'humanité avait surtout besoin de définir Dieu en vivant l'Amour.

Pour ce qui concerne la guérison chrétiennement scientifique, nos progrès sont subordonnés à l'amour sincère que nous manifestons. A la page 239 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mrs. Eddy parle en ces termes: « Pour déterminer nos progrès, il faut que nous sachions où sont placées nos affections, et qui nous reconnaissons, et à qui nous obéissons en tant que Dieu. Si l'Amour divin devient pour nous plus proche, plus cher et plus réel, alors la matière est en voie de se soumettre à l'Esprit. » Quand notre affection pour l'Amour augmente, notre amour de la matière diminue; nous comptons moins sur les personnes, et l'amour ou l'approbation purement humains cessent d'être pour nous une nécessité.

Nous savons que l'Amour est notre substance et doit être notre tout. Cherchant à mériter l'approbation divine, nous constatons que la nature de l'Amour s'exprime calmement en nous; elle nous donne le courage de réprouver le mal et le désir de pardonner les fautes. Et l'esprit de Vérité qui transforme le caractère, le corps et l'existence, nous conduit à une manifestation de l'être plus élevée.

Entrevoyant que Dieu est Amour, Moïse le définissait ainsi: l'Éternel exige que nous L'aimions en n'ayant pas d'autres dieux et en évitant de faire du tort au prochain. Jésus le Christ donne à l'adoration véritable un sens plus élevé. Il nous apprend entre autres à définir Dieu comme Amour en exprimant la perfection de la filialité réelle; c'est-à-dire que l'on doit adorer « le Père en Esprit et en vérité » (Jean 4:23). Mais la Science Chrétienne révèle que l'Amour est Tout, ce qui demande que l'on rejette totalement la croyance à la vie dans la matière, et même à l'existence de celle-ci; la croyance que le mal est réel ou qu'il a du pouvoir, que la mort est inévitable ou met en danger la vie. Nous réussissons à définir l'Amour comme étant Tout, dans la mesure où nous démontrons son domaine infini et sa souveraineté complète par la guérison des malades, des pécheurs, des indigents, faite avec compassion.

Adorer l'Amour comme étant Tout nécessite souvent qu'on réprouve l'erreur, ce qui déplaît au prétendu entendement mortel. Dans Miscellaneous Writings (p. 214), Mrs. Eddy fait cette remarque: « La vie de Jésus était pleine d'Amour et démontrait l'Amour; mais pour l'entendement charnel ou la pensée mortelle, cela paraissait être de la haine. » Nous ne saurions éluder le fait que l'Amour est en même temps la Vérité; or celle-ci se manifeste non par la sentimentalité ou l'attachement personnel, mais par l'intégrité spirituelle, la fidélité aux buts véritables de la Science et la prompte justice. L'Amour divin exclut de sa présence tout ce qui est en désaccord avec la perfection de la Vérité; dans ces « ténèbres du dehors, » il y a « des pleurs et des grincements de dents » (Matth. 8:12). Ce qui est tendre et doux au plus haut degré se montre aussi très ferme, exige la rédemption pour que nous ayons part aux bienfaits de l'Amour.

Quand le blâme justifié a produit son effet, que l'entendement mortel cesse de vouloir définir faussement l'Amour, le cœur purifié cherche et trouve le statut de l'homme en tant que reflet de l'Amour, son idée, sa précieuse expression; alors il est bien accueilli par l'Amour immuable. Dans la sereine connaissance de sa propre infinitude, l'Amour gouverne son royaume avec une justice, une miséricorde parfaites. Quand par notre caractère nous définissons l'Amour, nous trouvons le repos dans son harmonie, la force dans son énergie, le calme et la paix dans la preuve que l'homme est éternellement un avec l'Amour, à la nature duquel il rend sans cesse témoignage.

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