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L'Amour ne connaît pas les Offenses

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1954


Dans Miscellaneous Writings, Mrs. Eddy a réservé une place au court article « S'offenser, » que tous les humains pourraient certes étudier avec profit. C'est un résumé qui fait voir l'harmonie, le bonheur, l'absence de désaccord si nécessaires aujourd'hui dans les relations entre humains. Le passage suivant pourrait bien être la clef de l'article (pp. 223, 224): « La flèche mentale que lance notre prochain est quasiment inoffensive, à moins que nos pensées mêmes en fassent une arme barbelée. » Ainsi quiconque se froisse est individuellement responsable de cette attitude.

Semble-t-il parfois que nous soyons en butte aux flèches de la jalousie, des sarcasmes, des affronts, des commérages, lancées par l'entendement mortel? Nous arrive-t-il de rencontrer le visage souriant qui cache un piège, les flatteries plus ou moins hypocrites, la fausse amitié qui se sert de nous à des fins égoïstes? Refusons de nous punir pour les fautes d'autrui.

Dans tous les cas, l'Amour divin est l'antidote contre le sens personnel. Notre Leader, Mrs. Eddy, nous exhorte à nous souvenir qu'il y a dans le monde d'innombrables opinions, volontés humaines, niveaux culturels réagissant les uns sur les autres. Puis elle parle des qualités spirituelles qui sont à cet égard une armure impénétrable: l'humilité, la patience, l'estime du bien, la cordialité, la sérénité, le calme, l'amour et la douceur. Toutes ces qualités-là ont leur source en Dieu; nous pouvons sciemment les perpétuer comme preuve du fait que l'homme est inséparable de Dieu, de l'Amour, de l'Esprit, de l'Ame, de l'Entendement.

Même lors de la crucifixion, Jésus le Christ ne s'offensa point. Toutefois la pureté de ce qu'il enseignait froissait souvent certaines personnes. Le chapitre quinze de Matthieu rapporte que des pharisiens et des scribes venus de Jérusalem, qui tenaient beaucoup aux traditions ecclésiastiques, demandèrent à Jésus pourquoi ses disciples mangeaient sans se laver les mains. A cette époque, en Orient comme ailleurs l'usage de la fourchette était inconnu, les doigts en faisaient l'office; comme chacun se servait dans le plat, l'ablution des mains était devenue une observance légale. Sans s'offenser des critiques, Jésus qui savait que sa doctrine était confirmée non par les rites et les observances, mais par les œuvres de guérison, appela la foule et dit: « Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l'homme; mais ce qui sort de la bouche, voilà ce qui souille l'homme! »

D'autre part, les pharisiens qui se croyaient justes s'indignèrent, et l'on vint dire au Maître que ses paroles les avaient scandalisés. Jésus ne s'en blessa nullement; mais comme il désirait être sûr que ses disciples l'avaient bien compris, il eut soin de leur dire: « C'est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies. Voilà ce qui souille l'homme! Mais manger sans avoir procédé à l'ablution des mains, cela ne souille point l'homme. » Jésus pouvait se mettre à table avec les péagers et les pécheurs, pardonner avec tendresse à Marie-Madeleine, chasser les démons, guérir les malades, parce qu'aucune croyance au mal n'atteignait ou n'altérait sa certitude que l'Amour est tout. Ces paroles de notre Leader indiquent bien la route que suivait le Maître (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 266): « L'Amour universel est la voie divine dans la Science Chrétienne. »

Jésus le Christ aimait beaucoup ses disciples; néanmoins eux aussi ne comprenaient pas toujours ses paroles et ses actes. A la veille de la crucifixion, lorsqu'il célébra la Pâque avec eux, il déclara que cette nuit même ils trouveraient en lui une occasion de chute. Jésus savait que les disciples ne voyaient pas toujours le Christ, l'idée spirituelle de l'Amour, et qu'ils seraient choqués, confondus par les traitements qu'on lui infligerait. Mais n'existait pas d'autre chemin; le Christ Jésus savait qu'après la résurrection ils comprendraient mieux ses paroles et ses œuvres — ils verraient que l'amour qui refuse de s'offenser peut vaincre la mort elle-même.

Judas, l'un des Douze, trahit le Maître par un baiser et reçut pour cet acte trente pièces d'argent; mais rien n'indique que Jésus ait éprouvé à son égard de l'amertume, de la colère ou de la haine. Pierre, qui avait été jusqu'alors impétueux et fidèle, renia son Maître à trois reprises; pouratant après la résurrection, lors du repas matinal pris avec ses disciples, Jésus lui donna cet ordre (Jean 21:17): « Pais mes brebis. » Loin de se sentir blessé, n'exprimait que l'amour du Christ.

Si nous nous efforçons d'exclure de notre penser l'orgueil, la rancune, la susceptibilité, la volonté personnelle et l'égotisme, nous n'aurons que la conscience de l'Amour, pour laquelle l'offense n'existe pas. Le Psalmiste disait (Ps. 119:165): « Grande est la paix de ceux qui aiment ta loi: rien ne peut les faire chanceler. »

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