Je désire exprimer toute ma gratitude pour le privilège qui nous est offert par l'étude et la mise en pratique de la Science Chrétienne, de pouvoir atteindre, dans la mesure de notre compréhension, à la « liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Rom. 8:21). Pour moi c'est une grande joie d'apprendre à connaître Dieu, le divin Principe, ainsi que l'homme qui reflète Son intelligence et Sa bonté infinie.
Avant d'entrer en contact avec la Science Chrétienne, je n'avais plus aucune foi. Je sentais bien que l'univers doit être gouverné par une force supérieure à la matière; mais je me refusais à croire en un Dieu susceptible de créer les conditions que je voyais autour de moi. Je n'avais aucune espérance sinon que je considérais la mort comme une libératrice et j'étais souvent tourmentée par la pensée du suicide. Je vivais dans l'esclavage des prétendus sens physiques.
J'avais subi entre autres des traitements par les rayons X, dans l'espoir de soulager des souffrances attribuées à une faiblesse de l'épine dorsale que j'endurais depuis mon enfance. Loin d'atténuer les douleurs, ces traitements, selon les dires des médecins, avaient affecté d'autres organes. Pour ce nouveau problème il semblait n'y avoir aucune perspective de guérison et je m'enfonçais toujours davantage dans mon désespoir.
A cette époque, j'entendis parler de la Science Chrétienne, et sans hésitation je me tournai vers elle. Néanmoins, il me fallut chasser de ma conscience la croyance à la réalité de toutes ces erreurs. Un passage de Science et Santé par Mrs. Eddy fut un précieux encouragement (p. 384): « Dieu ne punit jamais l'homme pour avoir fait le bien, travaillé honnêtement et accompli des œuvres de miséricorde, quoique cela puisse l'exposer à la fatigue, au froid, à la chaleur, à la contagion. Si l'homme semble encourir la peine à cause de la matière, ce n'est là qu'une croyance de l'entendement mortel, non un décret de la sagesse, et l'homme n'a qu'à protester contre cette croyance pour qu'elle soit annulée. Par cette action de la pensée et ses résultats sur le corps, le disciple se prouvera à lui-même par de petits commencements, les grandes vérités de la Science Chrétienne. »
J'eus recours à une praticienne dont l'aide dévouée, patiente, pleine d'amour et de compréhension, me permit de vaincre bien des difficultés. Elle me soutint jusqu'à ce que l'harmonie fût complètement rétablie.
Plusieurs autres maux furent encore guéris — crises néphritiques, angine, toux, furonculose, catarrhe, abcès à la racine d'une dent. Des difficultés dans les affaires, dans le travail et au foyer, ont pu également être surmontées par l'étude et la mise en pratique de la Science Chrétienne. Lorsque ma mère nous quitta, l'aide de la praticienne fut si efficace que la tentation de chagrin fut chassée immédiatement.
Le travail accompli par Mrs. Eddy et par tous ceux qui à son exemple s'efforcent de suivre le chemin que traça le Christ Jésus, m'inspire une profonde gratitude. Chaque jour la Science Chrétienne aide les humains à sortir de l'esclavage des sens matériels pour saisir le vrai sens de la vie en Dieu. Je puis faire miennes avec joie ces paroles du Psalmiste (Ps. 40:6): « Éternel, mon Dieu, tu as multiplié tes merveilles et tes dispensations en notre faveur. » Puissé-je par mon application, ma consécration et mon attachement à notre Cause, purifier ma conscience afin de refléter la grâce de Dieu et de me rendre utile au sein de notre mouvement! — Bruxelles, Belgique.