« Ne crains point, petit troupeau; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume » (Luc 12:32). La compréhension de la Science Chrétienne, c’est le royaume dont parla Jésus le Christ.
Depuis que j’étudie la Science Chrétienne mon existence a été transformée, ma santé s’est rétablie, mon caractère a changé, la tristesse a fait place à la joie véritable.
Dans ma famille, la Science Chrétienne a aussi apporté son baume guérisseur. Les vérités puisées dans l’étude journalière des Leçons-Sermons qu’indique le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne sont notre pain quotidien, venant de Dieu. La compréhension des vérités de la Science Chrétienne m’affranchit de troubles visuels qui m’obligeaient depuis mon enfance à porter des lunettes. Cette guérison fut accomplie sans traitement spécial.
« L’Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain, et y répondra toujours » (Science et Santé, par Mrs. Eddy, p. 494). J’ai appris par expérience que cela est vrai. Pendant longtemps j’ai cru que ceux qui pouvaient démontrer l’abondance n’étaient pas dans une situation aussi difficile que la mienne; mais aujourd’hui j’ai la preuve que « la détresse de l’homme donne à Dieu l’occasion d’intervenir, » qu’Il a soin de Ses enfants, et que « l’heure la plus sombre précède l’aurore. »
Lorsque enfin je compris que Dieu a créé l’homme parfait, que cet homme est inséparable du Père-Mère Dieu, ma situation financière changea. Depuis toute petite j’avais désiré choisir une certaine profession à laquelle je me sentais apte; mais il me fallut faire autre chose, et mon désir semblait irréalisable. Quand je reconnus que l’homme est un avec Dieu, alors seulement je pus abandonner le travail auquel je m’étais livrée, suivre une école spéciale et pour finir exercer avec joie la profession qui m’attirait. Grâce à cette expérience, j’ai pu comprendre et démontrer que rien n’est impossible à Dieu et qu’un désir juste est toujours exaucé, puisque Science et Santé nous dit (p. 1): « Le désir, c’est la prière. »
J’eus le bonheur de fréquenter pendant trois ans l’École du dimanche d’une église filiale, puis d’être monitrice d’un groupe de petits. Être membre de L’Église Mère et d’une église filiale, c’est pour moi une source de joie. Ma reconnaissance s’adresse d’abord à Dieu, puis à Mrs. Eddy: grâce à son grand amour du genre humain, elle sut tenir haut la bannière du Christ. — Lausanne, Suisse.
