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Lorsque j'entrai en contact avec la Science Chrétienne,...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1953


Lorsque j'entrai en contact avec la Science Chrétienne, je faisais mon apprentissage de garde-malade dans un hôpital des États-Unis. J'avais vu des patients que les médecins jugeaient incurables se guérir grâce à la Science Chrétienne. Quant à moi je n'avais jamais rien lu sur ce sujet, et dans mon ignorance j'avais bien des préventions à vaincre.

Des parents dévoués virent que j'avais besoin d'aide, qu'un meilleur concept de Dieu m'était nécessaire, car j'étais triste et mécontente. Sur leur invitation je me rendis avec eux dans une église Scientiste Chrétienne; en outre je commençai la lecture du livre de texte Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. Au début il me sembla que je n'en tirais pas grand-chose, mais certaines belles vérités me frappèrent, par exemple la toute-puissance, l'omniscience et l'omniprésence de Dieu.

Pendant la dernière année de mon apprentissage, j'eus la fièvre typhoïde. Je passai six semaines à l'hôpital où l'on me soigna avec amour; je semblais m'être remise et je faisais un séjour chez des amis pour reprendre des forces. Mais il se produisit une rechute sérieuse, et je semblais sur le point de mourir. On me demanda si je voulais la Science Chrétienne ou un médecin. Dans un souffle je pus murmurer: « La Science Chrétienne. » A l'hôpital j'avais vu bien des décès causés par cette maladie. En attendant l'arrivée de la praticienne, je m'attachai au fait que si Dieu est tout-puissant, Il est prêt à nous aider, à nous guérir, maintenant même, ici, comme à n'importe quel autre moment. Je me dis aussi que l'on n'a pas à mourir pour s'approcher de Dieu, et qu'étant Amour Il ne désirait pas que je fusse malade.

Quand la praticienne vint, elle m'assura qu'ayant la vie, le mouvement et l'être en Dieu, je n'avais pas à m'en aller puisqu'il n'y a pas d'autre place; que la matière est sans vie et que l'Esprit ne meurt point. Pendant un moment elle travailla en silence, et lorsqu'elle se leva pour partir j'étais beaucoup mieux. Au cours de la nuit j'eus néanmoins une lutte, mais je m'attachai au fait qu'il n'y a rien à craindre puisque Dieu est présent. Le troisième jour je pus me lever; quelques jours plus tard je sortis et au bout de deux semaines je repris mon travail. En une autre occasion, une maladie prétendue contagieuse fut surmontée du soir au matin quand je réalisai que le bien seul est vrai, réel, et qu'en conséquence c'est la seule chose qui puisse être contagieuse.

Un après-midi en skiant, je me fis mal au pied et à la cheville; il m'était impossible de marcher sur ce pied-là où d'enlever ma chaussure à cause de la douleur et de la tuméfaction. A cette époque le livre de texte était devenu pour moi un compagnon précieux. Je l'ouvris à la page 207 où je lus ceci: « Il n'y a qu'une cause première. Donc il ne peut y avoir d'effet d'aucune autre cause, et il ne peut y avoir de réalité en quoi que ce soit qui ne procède pas de cette grande et unique cause. Le péché, la maladie, les infirmités et la mort ne sont pas du domaine de la Science de l'être. Ce sont les erreurs qui présupposent l'absence de la Vérité, de la Vie, ou de l'Amour. » J'arrêtai ma pensée là-dessus et cette vérité sembla suffire. Je dormis un peu et quand je me réveillai pendant la nuit, je pus enlever ma chaussure car l'enflure et la douleur avaient disparu.

Une autre fois je souffris terriblement de troubles digestifs ou peut-être d'ulcères à l'estomac. La chose ne fut pas diagnostiquée, car je savais déjà que Dieu est le seul médecin et que le problème n'était pas physique mais mental. Avant d'obtenir ma guérison complète, il fallut surmonter diverses erreurs. Je me rappelle aussi qu'étant en vacances je tombai soudain gravement malade. Une Scientiste Chrétienne de mes amies vint me rejoindre et resta deux nuits et deux jours avec moi. Le lendemain l'on me conduisit en automobile à la maison. Pendant les quelques jours qui suivirent, je m'attachai au fait que le mal, n'ayant ni origine ni créateur, n'existe pas vraiment, et à ce passage de Science et Santé (p. 392): « Vos décisions vous maîtriseront, quelle qu'en soit l'orientation. » Alors le mesmérisme ne troubla plus ma pensée, et je fus guérie.

J'ai vu et prouvé dans bien des cas la tendre sollicitude de Dieu et Son pouvoir guérisseur; le chemin semblait parfois sombre et pénible, mais Dieu était toujours proche pour m'aider, et j'ai compris que les épreuves étaient plutôt des leçons qu'il me fallait apprendre. C'est en m'efforçant de vivre la Science Chrétienne que je prouverai ma gratitude à cet égard. Je suis reconnaissante d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale, d'avoir pu suivre le cours d'instruction et de servir de mon mieux notre Cause, ce qui est un grand privilège. —

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