Un dimanche matin de bonne heure je me réveillai très malade, et quelqu'un de ma famille téléphona à un praticien pour avoir de l'aide. Je m'endormis et ne m'éveillai qu'au moment où les miens fermaient la porte en partant pour l'église. Je me levai et me vêtis, non sans peine; en silence j'affirmai que comme idée de l'Entendement l'homme est toujours à sa place légitime, quel que puisse être le témoignage des sens matériels. Comme je quittais la maison, une automobiliste offrit de me conduire dans sa voiture. J'arrivai à l'église à temps et j'enseignai mon groupe à l'École du dimanche. Vers la fin de l'aprèsmidi j'étais complètement remise.
Dès ma tendre enfance, j'ai connu les bienfaits de la Science Chrétienne. Mon mari était encore un jeune homme lorsqu'il se mit à étudier cette Science et nos enfants n'ont pas eu d'autre religion. Il nous est souvent prouvé que la Science Chrétienne peut prévenir les maux tout aussi bien que les guérir.
Grâce à ce qu'ils ont appris à l'École du dimanche, notre fils et notre fille s'aident souvent eux-mêmes et nous aident également. Un jour d'hiver notre fils qui avait six ans rentra après avoir lugé; il était en proie à la fièvre, ses yeux étaient vitreux et la tête lui faisait mal. Je lui demandai s'il n'avait pas appris que « Dieu contempla ce qu'il avait fait, et il vit que cela était très bien » (Gen. 1:31). Il répondit qu'il savait cela. Il reconnut la bonté et la totalité de Dieu. Il reconnut aussi que Dieu n'avait pas créé l'erreur, donc qu'elle n'était pas réelle. Après avoir dit ces simples vérités, il dormit à poings fermés et se réveilla tout heureux, bien portant.
Mon mari et moi-même pouvons maintenant nous passer de lunettes. Lorsque je me fis inscrire à l'université, le docteur qui m'examina dit que j'étais atteinte d'astigmatisme aigu et que la chose êtait incurable. On insista pour que je porte des lunettes et j'obéis. Si je m'en passais j'avais des maux de tête, mais elles me causaient aussi de la gêne quand je les portais. Une praticienne qui me traita quelques mois durant, me dit un jour que son travail était achevé. Avec tendresse elle m'expliqua ceci: quand je comprendrais que la vue est non pas matérielle mais spirituelle, je n'aurais plus besoin de verres. Trois ans plus tard, comme j'avais perdu mes lunettes (ce fut ma dernière paire), je résolus de m'appuyer radicalement sur la Vérité. Les maux de tête cessèrent graduellement, et ma vue devint toujours meilleure. Elle est maintenant très bonne. La guérison s'est avérée complète, permanente.
Deux jours avant mon départ pour une ville éloignée où je devais suivre le cours en Science Chrétienne, notre fillette eut un accident. Depuis des années je désirais beaucoup recevoir ces instructions, mais il y avait toujours eu un obstacle qui m'en empêchait. L'enfant était tombée d'une barre fixe placée très haut. Elle souffrait beaucoup, et parce qu'une de ses compagnes l'avait poussée elle était pleine de rancœur. Nous examinâmes ce que Mrs. Eddy affirme au sujet des enfants (Science et Santé, p. 582). La douleur disparut en même temps que la rancune. Mais elle ne pouvait lever le bras et son omoplate faisait terriblement saillie. A cette époque nous n'avions pas le téléphone et je ne pouvais me mettre en relation avec un praticien. Ce qui me réconforta, ce fut un verset de la Bible (Hébr. 4:12). Je me rendis compte que la Parole de Dieu guérit, qu'elle est active, toujours présente. Le lendemain la fillette se rendit à l'école et travailla comme d'habitude; peu de personnes s'aperçurent qu'il lui était arrivé quelque chose. Je partis au jour fixé et l'on me fit bientôt savoir que la guérison s'était produite.
A l'âge de quatre ans, la même fillette devint sourde par suite d'une maladie. Il y avait suppuration et la petite se trouvait très mal. Une nuit, lorsqu'elle souffrait beaucoup, nous téléphonâmes à un praticien car nous étions très inquiets. Quelques minutes plus tard, l'enfant s'était calmée. Deux ou trois jours après la suppuration prenait fin, et depuis lors l'ouïe est redevenue excellente.
Nous avons eu beaucoup d'autres démonstrations touchant cette Science de la Vie. Les progrès continuent; nos rapports avec le prochain deviennent plus harmonieux, le concept du foyer s'améliore et nous surmontons certains défauts. Nous avons eu des périodes de découragement et même d'apathie; mais quand nous nous sommes tournés sans réserve vers Dieu et que nous avons mis en œuvre la vérité, nous en avons vu les bons résultats dans notre carrière humaine.
Comment pourrai-je exprimer ma gratitude au sujet de la Science Chrétienne et de tout ce qu'elle représente pour nous? En travaillant de mon mieux au sein de ce vaste mouvement, qui résout les problèmes du genre humain.— Columbus (Indiana), États-Unis.