Que Dieu est une aide toujours présente dans n'importe quelle circonstance, voilà ce que m'a montré la Science Chrétienne. Je désire rendre témoignage au pouvoir guérisseur de cette vérité: Dieu est notre Vie. Si je suis encore vivante, c'est à la Science Chrétienne que je le dois.
Il y a vingt-cinq ans, je souffrais d'une grande dépression nerveuse et j'étais à bout de forces, lorsqu'une voisine me parla de cette Science. Je suis toujours extrêmement reconnaissante de la guérison que j'obtins.
A la page 234 du livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par notre Leader, Mary Baker Eddy, nous trouvons ces mots: « Le péché et la maladie doivent être pensés avant qu'ils puissent être manifestés. Il vous faut dominer les mauvaises pensées en premier lieu, autrement ce seront elles qui vous domineront en second lieu. » J'eus la preuve de cela lors d'une guérison qui remonte à l'été 1946.
Influencée par de fausses croyances matérielles et des déceptions, je devins mécontente, maussade, souvent abattue, manquant de patience envers moi-même, et très désagréable pour mon entourage. Un vague sentiment de crainte m'avait saisie et je ne pouvais plus le maîtriser. J'aurais pu dire comme Job (Job 3:25): « Toutes les craintes que j'éprouve se réalisent. » Je n'avais pas obéi au conseil que Mrs. Eddy nous donne à la page 392 de Science et Santé: « Gardez la porte de la pensée. »
Je souffrais beaucoup et j'avais des maux de gorge qui semblaient inquiétants. Au lieu d'avoir recours à la Science Chrétienne, j'allai chez un docteur pour obtenir un diagnostic; il déclara que j'étais menacée de diphtérie. Avant de rentrer, je téléphonai à une praticienne qui se mit tout de suite à l'œuvre en Science. Je me reposai un peu puis m'endormis. A mon réveil, j'étais parfaitement bien. Je me levai, me remis au travail, et trois jours plus tard l'erreur avait complètement disparu.
Mais pour surmonter l'inharmonie, je dus apprendre à vaincre le moi et à faire le bien. Il me fut très difficile de vraiment bien agir, comme m'y engageait la praticienne. Il me fallut devenir plus aimable, patiente, penser et agir d'une façon plus harmonieuse.
Une nouvelle épreuve se présenta. Les nerfs de mes mains et de mes pieds se paralysèrent, et je fus impotente. Alors je compris le néant absolu du corps matériel, et je pus voir que la matière n'a ni intelligence ni pouvoir. Je m'attachai à l'Entendement divin; je sus que la suprématie de cet Entendement et la force de l'Esprit sont les seules réalités. Jésus disait (Jean 6:63): « C'est l'esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien. » Grâce à l'étude de la Science Chrétienne et avec l'aide d'une praticienne, je retrouvai bientôt mon vrai moi. Cette guérison qui me fit progresser m'inspire une profonde gratitude. Je suis aussi reconnaissante envers la praticienne qui m'a aidée avec amour et dévouement.
Être membre de L'Église Mère, pouvoir travailler au sein d'une église filiale, avoir suivi le cours d'instruction, ce sont là des sujets de gratitude. Je tiens aussi à dire ma sincère reconnaissance envers notre bien-aimée Leader, qui découvrit cette religion à la fois ancienne et nouvelle, et qui nous a laissé son grand ouvrage, Science et Santé. Elle accomplit une œuvre qui fait du bien à toute l'humanité. — Hambourg, Allemagne.