J'ai trop longtemps tardé à dire combien je suis reconnaissante au sujet de la Science Chrétienne et de Mary Baker Eddy qui l'a découverte et fondée, qui nous a donné notre précieux livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, et plusieurs autres ouvrages.
Il y a bien des années, étant à l'Université, j'entendis parler de la Science Chrétienne, mais ce fut seulement beaucoup plus tard que j'eus connaissance des publications qui traitent de ce sujet; une amie qui venait souvent chez moi eut pitié de ma détresse, me parla de la Science Chrétienne et m'apporta quelques écrits. Je les lus, mais ils me parurent difficiles à comprendre.
Nul n'avait plus que moi besoin de cette vérité. La médecine était impuissante dans mon cas, et les docteurs ne savaient que faire.
Les amis et les parents qui me voyaient s'étonnaient que je fusse encore en vie. En 1924, un chirurgien de réputation mondiale dit que mon état était critique et que la médecine ne pouvait me guérir. Toutefois ce fut sous l'empire de l'affliction que j'eus recours à la Science Chrétienne pour être consolée; je me mis alors à l'étudier avec zèle et j'en fis aussi l'application dans le domaine physique.
La victoire sur les erreurs a parfois été lente, mais il est beau de poursuivre la lutte et de mettre en pratique les vérités de la Science Chrétienne; j'ai du reste eu des guérisons trop nombreuses pour être toutes mentionnées ici. Certains organes qui n'accomplissaient plus leurs fonctions les ont reprises; les forces revinrent et continuent d'augmenter; par la suite je pus de nouveau me nourrir, tandis que précédemment je ne pouvais digérer même les aliments les plus simples. Lorsque en 1928 je vins m'établir dans la ville de Madison, chaque fois que j'assistais à un culte je souffrais des nerfs, et il me fallait rester plusieurs jours au lit.
Graduellement ces erreurs furent éliminées. Quand j'y repense, j'en suis toute surprise et je vois combien la Science Chrétienne m'a aidée. L'une de mes premières guérisons fut instantanée; il s'agissait d'une mauvaise brûlure qui disparut devant la vérité que contient « l'exposé scientifique de l'être, » à la page 468 du livre de texte.
Je sais par expérience que la Science Chrétienne guérit lorsqu'on l'applique d'une manière intelligente et fidèle; je ne pourrais ni ne voudrais vivre sans le soutien que me donne cette vérité. La persévérance, une ferme foi en Dieu, l'attachement à un but élevé, le désir d'appliquer le mieux possible ce que l'on a compris soi-même, sont les marches qui mènent à l'harmonie.
Il y a quelque temps, comme je travaillais pour surmonter un mal pénible, tous mes efforts semblaient vains, infructueux. J'étais sur le point de recourir à une praticienne lorsque cette phrase me vint à la pensée (Science et Santé, p. 449): « Si grande est l'omnipotence de la Vérité qu'un grain de Science Chrétienne fait des merveilles pour les mortels, mais pour continuer dans la voie du bien, il faut avoir une plus grande connaissance de la Science Chrétienne; » la guérison ne tarda pas à se produire. Il s'agissait d'une chose qui, d'après les théories médicales, exige un séjour à l'hôpital ou une opération. Je fus naturellement très reconnaissante, car la méthode curative, chrétiennement scientifique, s'était avérée efficace.
Nos Leçons-Sermons indiquées dans le Livret Trimestriel; les publications qui nous inspirent; nos cultes; le mouvement de la Science Chrétienne — voilà des choses dont je suis toujours plus reconnaissante. Chaque jour je commence par étudier la Leçon-Sermon de la semaine; maintes fois cette étude et l'application sincère de la vérité m'ont permis d'aller au bureau, quoique la tâche eût semblé au-dessus de mes forces. J'apprécie tout ce qu'ont fait pour moi des amis et des praticiens; je rends grâce à notre Père-Mère Dieu; et je reconnais avec gratitude le dévouement de Mrs. Eddy pour l'humanité. — Madison (Wisconsin), États-Unis.
