Depuis vingt-cinq ans et davantage, la vérité enseignée par Mary Baker Eddy ne m'a jamais déçue quand je l'appliquais d'une manière correcte, avec confiance; chaque développement nouveau nous a fait du bien, enrichissant, éclairant les membres de ma famille et moi-même. J'ai été guérie des maux suivants: pénurie, sentiment d'abandon, craintes extrêmes, manque d'amour, vilains défauts, tendance à la critique, rancune, goitre, fistule, hémorroïdes, abcès à la racine des dents et plusieurs autres choses pénibles. Dans ma famille, j'ai vu disparaître sans rechutes le croup, l'appendicite aiguë, de sérieuses brûlures, des troubles visuels, des fractures, des entorses, des défauts et des dispositions fâcheuses. Parmi ces guérisons plusieurs en ont entraîné d'autres; toujours elles ont apporté une foi, une espérance, une joie renouvelées.
Dans le cas suivant, ma conscience put saisir davantage le pouvoir de Dieu et Sa présence éternelle. Je nettoyais l'escalier menant au sous-sol lorsque je tombai soudain sur le plancher de ciment, presque deux mètres plus bas. Mon épaule droite heurta violemment le sol; les os craquèrent, je perdis le souffle et fus tentée de m'évanouir. Toutefois je repoussai cette suggestion, et d'une voix qui ne me semblait pas être la mienne je répétai bien des fois: « Dieu est ma Vie. » Malgré les douleurs intenses je pus me mettre à genoux et me traîner sur les marches jusqu'au premier étage, déclarant toujours que Dieu est ma Vie. Le progrès se fit sentir; arrivant vers le haut de l'escalier, je pus me mettre debout et respirer un peu mieux.
Aussitôt que possible je téléphonai à une praticienne. Elle dit qu'en ce moment elle ne pouvait venir chez moi, et me demanda si je voulais me rendre à son domicile. Mon épaule et mon bras droit semblaient hors d'usage. Mon corps était tordu et tout mouvement me causait de grandes douleurs. Mais comme je désirais obéir, je dis que je ferais de mon mieux; dans mon auto j'allai chez cette chère amie qui habitait à plus d'un kilomètre de distance et qui m'aida avec beaucoup d'amour.
Pendant l'heure suivante, nous déclarâmes que l'homme, à jamais inséparable de Dieu, son créateur, est absolument bien maintenant même et n'a jamais déchu de son statut parfait comme fils de Dieu. Quand je m'en allai, je pouvais marcher bien droite et respirer presque sans effort. J'étais heureuse de savoir que le travail avait vraiment été fait lorsque au moment de la chute j'avais tout de suite réalisé la totalité de Dieu. Avec l'aide de la praticienne, la guérison s'accentua; aussi pus-je remplir à la maison toute ma tâche et notamment prendre soin d'une parente infirme. J'assistai à tous les cultes et remplis mes fonctions de secrétaire dans notre église filiale pendant ces semaines-là.
Le jour après ma chute, c'est-à-dire un di-manche, je m'habillais pour aller à l'église lorsqu'un os de mon épaule se remit en place. Pendant le culte les côtes reprirent leur position normale sans me causer de douleur. J'avais en apparence un poumon perforé; il fallut quelques semaines pour le guérir, mais dans l'intervalle j'appris de précieuses leçons. La guérison s'accomplit et s'avéra permanente.
Je puis dire avec joie que je ne fus jamais tentée de voir comment les choses allaient, de me faire radiographier ou d'avoir recours à une aide autre que celle du Christ, de la Vérité. Les membres de ma famille qui n'étaient pas Scientistes Chrétiens laissèrent agir la vérité et ne m'engagèrent point à recourir aux médecins ou à la chirurgie, ce dont je suis très reconnaissante.
C'est un des multiples cas où le pouvoir curatif de l'Amour divin me fut prouvé. Je n'arrive pas à dire ma gratitude envers Dieu qui prend toujours soin de Ses enfants; je Lui rends grâce au sujet du bon travail que font les praticiens consacrés. Le cours d'instruction que j'ai pu suivre et l'activité au sein d'une église filiale sont des bienfaits qui m'inspirent une humble et profonde reconnaissance.— Barrington (Illinois), États-Unis.
