Depuis bien des années la Science Chrétienne répond à tous mes besoins. En lisant ce verset de Malachie (3:10): « Apportez toutes les dîmes au trésor du temple. Qu'il y ait des vivres dans ma maison » — je me rends compte que ce témoignage est une dîme que je n'avais pas encore apportée; et je désire exprimer ma sincère gratitude pour les merveilleuses bénédictions reçues en Science Chrétienne.
Ma mère suivait un régime fort strict lorsque nous lûmes pour la première fois le livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. Un jour, à la cuisine, ma mère me dit: « Si vraiment la Science Chrétienne est aussi efficace qu'on l'affirme, je puis manger un petit pain chaud sans que cela me nuise! » C'est ce qu'elle fit, et dès lors elle put manger sans crainte et sans souffrir de l'estomac.
Depuis des années elle portait un bandage élastique pour les varices, le docteur lui ayant dit qu'il serait très dangereux de vouloir s'en passer. Lorsque chez elle la digestion fut redevenue normale, elle s'écria: « Si la Science Chrétienne réussit dans un certain cas, elle peut aussi guérir ces varices. » Elle enleva le bandage qu'elle ne porta plus jamais. Nous ne pensâmes plus à la chose jusqu'à ce que, des mois plus tard, je vis que la guérison s'était produite. Elle s'est avérée permanente.
Quant à moi, je me rendis un mercredi soir à la réunion de témoignages pour voir si les grandes vérités contenues dans le livre de texte que je venais de lire pouvaient être mises en pratique dans la vie journalière. Près de moi une dame se leva et dit que le traitement par la Science Chrétienne avait sauvé sa fille, considérée par les docteurs comme perdue. C'était précisément la preuve que je cherchais. Le témoignage me décida à étudier la Science Chrétienne, car je ne pouvais mettre en doute la gratitude de celle qui avait parlé.
Un jour que je déplaçais quelque chose de pesant, il me sembla qu'une dislocation se produisait dans mon épaule. Quand vint le soir, j'avais peine à respirer et ne pouvais me coucher. Mon mari qui comme moi étudie la Science Chrétienne lut à haute voix pendant trois heures dans notre livre de texte, arrivant pour finir à ces paroles (p. 280): « L'homme, bien compris, au lieu de posséder un corps matériel sensible, a un corps insensible; et Dieu, l'Ame de l'homme et de toute existence, étant perpétuel dans Sa propre individualité, harmonie et immortalité, communique ces qualités à l'homme et les perpétue en lui par l'Entendement, non par la matière. » Alors je sus que j'étais guérie. La respiration devint normale, je pus me coucher et dormir paisiblement toute la nuit.
Il y a quelques années, je cherchais la lumière pour extirper un mal physique, ce qui demandait des efforts persévérants; j'étudiai beaucoup les belles promesses d'Ésaïe et leurs passages corrélatifs dans notre livre de texte. Ceux-ci élevèrent ma pensée, m'éclairèrent, et la guérison s'accomplit. Ce qui m'aida grandement, ce fut de comprendre que l'erreur n'avait jamais été réelle et ne pouvait se manifester à l'avenir, puisque Dieu ne connaît point le mal.
L'efficacité de la Science Chrétienne s'est maintes fois prouvée chez nous. Un orteil fracturé se guérit complètement sans qu'on le touchât; l'appendicite fut vaincue en un seul traitement; lors d'un incendie où l'herbe brûlait tandis que l'eau manquait, la protection de l'Amour divin sauva notre demeure quoique le vent soufflât avec force dans notre direction. Lorsqu'il y eut des grèves puis un lock-out presque général, mon mari put heureusement toujours travailler d'une manière harmonieuse, en sachant que le travail de l'homme consiste à refléter Dieu dont les affaires ne sont pas sujettes aux vicissitudes matérielles.
Mon cœur déborde de reconnaissance envers Dieu; Son amour secourable toujours présent nous a donné le Christ Jésus, notre Conducteur, et notre révérée Leader, Mrs. Eddy.— Bentleigh (Victoria), Australie.
