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Pas de Vacillation, d'Arrêt à mi-chemin

[Original en allemand]

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1952


Tout Scientiste Chrétien sincère apprend que s'arrêter à mi-chemin est une grande entrave aux progrès dans la Science Chrétienne. Même sur le plan humain, l'expérience montre que pour réussir dans une bonne entreprise il faut s'y consacrer. La Science Chrétienne ne fait pas exception à cette règle; c'est ce qu'indiquent les paroles de Mary Baker Eddy à la page 274 de Science et Santé avec la Clef des Écritures: « La Science divine est absolue, et ne permet pas que l'on s'arrête à mi-chemin en en apprenant le Principe et la règle — l'établissant par la démonstration. »

Parfois nous nous demandons pourquoi le succès désiré tarde à venir ou même fait défaut. Nous cherchons à vaincre la crainte et les doutes, à réfuter le témoignage des sens physiques, mais les efforts sincères restent inefficaces. Cherchant la raison de ces lenteurs, nous entendons souvent des remarques comme celles-ci: « Je fréquente les cultes et les réunions de témoignages du mercredi soir; je lis chaque jour la Leçon-Sermon indiquée dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne; je suis membre d'une église filiale et de L'Église Mère; j'ai suivi le cours d'instruction; j'assiste aux conférences de la Science Chrétienne. Pourtant je n'arrive pas à faire ma démonstration. »

Cela ne rappelle-t-il pas la réponse du jeune homme riche auquel le Maître recommandait l'obéissance aux commandements (Luc 18: 21): « J'ai observé tous ces commandements dès ma jeunesse »? Jésus lui dit: « Il te manque encore une chose; vends tout ce que tu as et distribue-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Viens alors, et suis-moi. »

Pour obéir à ce commandement absolu, il faut renoncer à croire que la matière est substance; il faut rompre les liens qui nous rattachaient au passé matériel, aux méthodes et aux coutumes désuètes. Ce ne devrait pas être une tâche difficile, puisqu'en Science Chrétienne Mrs. Eddy nous a révélé le trésor dans les cieux. A la lumière de cette Science, abandonner les choses vieilles en faveur des nouvelles apporte de riches bénédictions; notre Leader le fait voir lorsqu'elle dit (Science et Santé, pp. 323, 324): « La bonne volonté de devenir semblable à un petit enfant, et d'abandonner l'ancien pour le nouveau, dispose la pensée à recevoir l'idée avancée. Le bonheur de dépasser les fausses limites et la joie de les voir disparaître, — voilà la disposition d'esprit qui aide à hâter l'harmonie ultime. » Paul exhortait les Colossiens à dépouiller le « vieil homme avec ses œuvres » et à revêtir « l'homme nouveau » (Col. 3:9, 10); il montrait ainsi la voie qui mène à l'abandon final de toute erreur. Remarquons bien les mots « avec ses œuvres »; sans aucun doute ils désignent une fausse manière de penser, de parler, d'agir — toutes les erreurs qui s'attachent au faux concept matériel de l'homme.

Si en nous examinant nous-mêmes avec sincérité nous remarquons que nous sommes enclins à hésiter, à nous arrêter à mi-chemin, et que nous avons peine à prendre des décisions, il nous faudrait méditer ce qu'écrit notre Leader dans Science et Santé (p. 167) sous la rubrique marginale « Succès équivoque »: « Il n'est pas sage de vaciller et de s'arrêter à mi-chemin, ni de s'attendre à travailler également avec l'Esprit et la matière, avec la Vérité et l'erreur. Il n'y a qu'un chemin — savoir, Dieu et Son idée — qui mène à l'existence spirituelle. »

Qu'est-ce que cette tendance à vaciller, à s'arrêter en route, et d'où vient-elle? Elle dénote une pensée double ayant sa source dans le rêve adamique où le bien et le mal semblent réels. Cette dualité est un terrain favorable aux doutes. Elle empêche la conscience humaine d'adorer un seul Dieu. En Science Chrétienne nous nous réveillons du songe pour reconnaître cette vérité puissante, vivifiante et démontrable: Dieu, le bien existant par soi-même, est tout-puissant, remplit l'espace; donc le mal est irréel, sans pouvoir.

L'entendement mortel ignore l'unité du bien; il ne peut donc pas savoir que cette unité est aussi la totalité du bien, la perfection même, et qu'elle renferme en soi tout ce qui satisfait vraiment. Par exemple, l'entendement mortel soutiendra que sans doute il importe d'étudier les ouvrages de Mrs. Eddy et de lire les périodiques Scientistes Chrétiens, mais que d'autres publications religieuses peuvent également aider les disciples. Il dira que Mrs. Eddy a révélé une religion merveilleuse — la Science Chrétienne — mais qu'il faut garder diverses coutumes religieuses consacrées par l'usage. Il affirmera que la guérison grâce à la Science Chrétienne est bien d'accord avec lè christianisme primitif, mais que dans certains cas l'on ne peut renoncer aux méthodes matérielles. Le reproche formulé voici bien des siècles par le prophète Élie est encore applicable aujourd'hui (I Rois 18:21): « Jusques à quand boiterez-vous des deux côtés? » — reproche sommant les Israélites de se décider soit pour Dieu soit pour Baal.

Dieu exige une affection, une obéissance totale; donc les vacillations, les arrêts à mi-chemin sont sans profit, et même nous égarent, parce que les échecs nous font peut-être supposer que la Science Chrétienne est en défaut; or l'insuccès est dû à notre manque de consécration. Pour réussir, il faut s'appuyer sur la Science Chrétienne non partiellement mais complètement. Tout vrai Scientiste Chrétien sait qu'il est nécessaire de reconnaître avec gratitude la place de Mrs. Eddy, Découvreuse de cette Science. Il voit en elle une femme remarquable qui de plus accomplit la mission que Dieu lui avait donnée.

Ceux qui ont complètement renoncé aux vacillations, aux arrêts à mi-chemin, mettent en pratique l'obéissance absolue; ils suivent avec persévérance le sentier étroit et direct de la Vérité, et parviennent aux buts que révèle la Science divine. Pourquoi nous contenterions-nous de vues partielles quant à la Science, alors que nous pouvons avoir le tout, nécessaire pour qui veut atteindre à la perfection?

Parfois l'entendement humain se relâche de sa ferveur pour la Science parce qu'il craint de tomber dans le fanatisme ou dans l'étroitesse d'esprit; mais c'est précisément la consécration absolue, sans partage, qui nous protège du fanatisme parce qu'elle implique la raison, la modération, la patience, la compréhension compatissante et la faculté de dire au bon moment les paroles qu'il faut. Alors nous sommes prêts à mettre toute notre confiance dans la Science Chrétienne puisqu'elle est démontrable; mais un savoir partiel offre toujours des dangers. Chacun sait, par exemple, que dans certains domaines techniques ou chimiques, les connaissances incomplètes sont périlleuses, tandis que si l'on possède à fond un sujet et qu'on en ait une longue expérience, l'on est protégé contre les risques.

Nous pouvons aussi remarquer que telles vicissitudes pénibles, tels extrêmes que l'on attribue au manque d'équilibre, ont vraiment leur source dans la tiédeur. Un entier dévouement à la Science divine assure aux hommes tout ce qu'il leur faut pour bien répondre aux exigences de la vie humaine.

Dans le message qu'il transmit à l'église de Laodicée, Jean parla de la tiédeur. Il dit (Apoc 3:15): « Je connais tes œuvres; tu n'es ni froid ni bouillant. » La consécration qui rend certains les progrès du disciple corrige aussi la tiédeur au sein d'une église filiale et permet de régler toutes les questions d'une manière divinement inspirée, sans efforts superflus. Le dévouement absolu au bien n'a rien de commun avec la force de volonté qui veut à tout prix faire réussir quelque chose.

On constatera toujours que l'esprit d'Amour et de Vérité qui peut guérir les malades règne dans une filiale de L'Église Mère lorsque les membres, fidèles et dévoués, prouvent qu'ils ne veulent pas s'arrêter à mi-chemin. Leur consécration se manifeste par la fréquentation régulière des cultes et des réunions, par les témoignages qu'ils donnent, par des services rendus avec amour, par l'aide financière pratique, et surtout — aux assemblées des membres — par une collaboration active fondée sur l'amour et la compréhension spirituels.

Si pour nous Dieu est Tout, alors seulement Il peut tout faire pour nous. Donnons-Lui l'occasion d'être pour nous le seul pouvoir! Ainsi nous verrons se révéler la puissance du bien, et l'amour que l'homme a pour Dieu se démontrera. L'amour est le tribut que Dieu exige de nous. Comme le dit le prophète (Malachie 3:10): « Apportez toutes les dîmes au trésor du temple... Mettez-moi ainsi à l'épreuve, dit l'Éternel des armées; vous verrez si je ne vous ouvre pas les écluses des cieux, et si je ne répands pas sur vous la bénédiction sans mesure! »

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