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C'est en Finlande, mon pays natal, que...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1951


C'est en Finlande, mon pays natal, que j'entendis parler pour la première fois des enseignements de la Science Chrétienne. J'eus le privilège de passer une grande partie de ma jeunesse chez un humanitaire finlandais qui s'occupait d'œuvres sociales. Ce grand homme me citait parfois des passages tirés de Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, mais je ne connaissais pas suffisamment l'anglais pour approfondir cette Science.

Quelques années plus tard, quand je vins m'établir aux États-Unis, après avoir eu d'amères déceptions, je m'apitoyai sur moimême et je souffris d'un épuisement nerveux. J'essayai plusieurs méthodes thérapeutiques, des régimes, des potions, mais ils restèrent inefficaces. Alors on me parla encore de la Science Chrétienne. M'absorbant dans l'étude de la Bible et des ouvrages de Mrs. Eddy, avec l'aide d'une praticienne je fus affranchie de nombreuses craintes et de la maladie avec toutes ses phases douloureuses.

Une de mes premières guérisons fut celle d'une surdité partielle. Lorsque j'avais quinze ans, mon oreille droite se ferma tout à coup et commença de me faire mal. Ma famille qui ne connaissait pas la Science Chrétienne me conduisit chez un spécialiste réputé. Il me soigna pendant quelque temps puis conseilla une opération à l'apophyse mastoïde, mais sur ma demande, il consentit à différer l'opération et à continuer le traitement. Quelquefois la douleur était très forte et l'oreille suppurait beaucoup. Pendant bien des années différents spécialistes me donnèrent presque constamment des soins médicaux; ils disaient que je n'entendrais plus jamais de cette oreille.

Quoique j'eusse été guérie d'un épuisement nerveux après mon arrivée en Amérique, je n'avais pas eu l'idée d'employer la Science pour guérir mon oreille. Mais un mercredi soir, pendant une réunion de témoignages, j'entendis une dame qui disait avoir été guérie d'une affection des yeux, et la pensée me vint que je pouvais me servir des mêmes vérités pour mon oreille. Je m'attachai fermement à la définition des « oreilles » qui se trouve à la page 585 de Science et Santé. Comme je me pénétrais de cette déclaration de la vérité, je me sentis heureuse et reconnaissante pour les guérisons éprouvées en Science Chrétienne par d'autres personnes, et tout d'un coup je réalisai que mon ouïe était parfaite, j'entendais des deux oreilles. La guérison était complète et s'est avérée permanente.

Depuis lors j'ai eu bien d'autres guérisons; la constipation chronique et l'acné ont disparu; des défauts ont aussi été corrigés. Je suis reconnaissante d'avoir été guérie récemment de la croyance que les peuples sont séparés par des frontières nationales, car à ce moment-là ma pensée fut libérée de plusieurs croyances à l'hérédité. J'avais déjà vu le néant des maladies héréditaires dans une famille, mais je n'avais jamais songé aux nombreux problèmes dont la croyance au nationalisme nous accable.

Durant ces dernières années, à certaines périodes j'étais aphone; malgré mes efforts sincères pour élever ma pensée, et l'aide généreuse que me donnait mon mari, il n'y avait pas d'amélioration. La dernière fois que la laryngite essaya de se présenter, mon mari suggéra que nous travaillions touchant la croyance au nationalisme. Mon mal semblait toujours coïncider avec l'époque où je devais prendre part au programme d'une fête que donnaient des personnes nées en Finlande. Comme ma conscience et mon idéalisme s'étaient transformés depuis que j'avais quitté l'Europe, j'avais de la peine à donner mon temps à la préparation d'un tel programme, quoique je sentisse que soutenir l'activité de mes compatriotes fût de mon devoir.

Quand je reconnus le rapport entre la laryngite et mon sentiment de nationalité, nous travaillâmes pour réaliser que l'homme réel appartient au divin Entendement et qu'en fait, tous les peuples sont enfants du même Dieu. Dans Science et Santé, Mrs. Eddy déclare (p. 340): « Un Dieu infini, le bien, unifie les hommes et les nations; constitue la fraternité des hommes; » elle dit encore (ibid., p. 227): « Citoyens du monde, acceptez la "liberté glorieuse des enfants de Dieu," et soyez libres! » Et nous lisons dans Malachie (2: 10): « N'avons-nous pas tous un même père? Un même Dieu ne nous a-t-il pas créés? » Avec cette réalisation, j'ai pu participer avec joie aux diverses activités qui se présentaient.

Mon mari et moi-même vîmes alors que les nombreuses caractéristiques nationales censément manifestées chez nous venaient de l'entendement mortel, non de la Vérité ou de l'Entendement divin. Lorsque je compris mieux cela, je fus guérie pour toujours de la laryngite.

Le verset suivant tiré de Miscellaneous Writings, par Mrs. Eddy (p. vii) nous apprit aussi que nous avons un devoir envers l'humanité, et la portée infinie de ses paroles nous fit mieux comprendre ce qu'est l'amour impersonnel:

« Mon univers, ayant sa source dans l'Esprit,
Appartient au jour éternel.
Aussi n'est-ce qu'en Dieu que je me glorifie,
Je Lui dois tous les biens réels. »

Ma gratitude envers notre Leader, Mrs. Eddy, s'accroît chaque jour. Au bonheur d'avoir trouvé la Science Chrétienne s'ajoute ma reconnaissance d'être membre de L'Église Mère, d'une église filiale, et d'avoir pu suivre le cours d'instruction. Toutes ces choses ont vraiment affermi ma vie et lui ont donné un mobile spirituel. —

Veuillez accepter s'il vous plaît ma vérification du témoignage de ma femme. Je voudrais dire aussi que malgré ma profonde reconnaissance pour bien des guérisons reçues en Science Chrétienne — guérisons instantanées du zona et de l'habitude de fumer — mon plus grand trésor c'est une meilleure compréhension de la Bible grâce à ce que notre Leader nous a donné, et la réalisation que « Je ne puis rien faire de moi-même » (Jean 5:30). Les vérités de cette Science m'ont affranchi de fausses responsabilités et ont répondu à ce dont j'avais besoin chaque jour. Les Articles de foi de la Science Chrétienne, tels que nous les a donnés Mrs. Eddy (Science et Santé, p. 497), sont pour moi un nouveau pacte, et bien des fois j'ai été guéri en étudiant ces lignes qui contiennent tant d'amour et de promesses.

Le privilège d'être membre d'une église et la joie de participer à son activité ont contribué à mon développement spirituel, à ma guérison; ils m'ont aussi libéré d'un complexe d'infériorité qui me faisait beaucoup souffrir. En apprenant à voir, comme l'enseigne notre Leader, un Dieu parfait et un homme parfait, j'ai acquis dans une plus grande mesure le pouvoir de travailler en commun avec mes compagnons d'œuvre. Être membre de L'Église Mère et avoir suivi le cours d'instruction, voilà ce que je tiens pour les plus grandes réalisations de ma vie. —

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