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L'Amour restaure mon âme

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 1951


L'on a maintes fois répété cette parole du Psalmiste: « Il restaure mon âme, » mais peut-être sans y voir autre chose qu'une ligne de belle poésie. Or elle représente bien davantage. Sous une forme très simple, elle indique la divine méthode de la guérison; pour s'en rendre compte, il suffit de saisir l'interprétation spirituelle qu'en donne Mary Baker Eddy, à la page 578 du livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Ecritures. Nous y trouvons ceci: « [L'amour] restaure mon âme [sens spirituel]. » Si l'amour, la santé, la joie, les ressources semblent avoir été perdus, le disciple se tourne vers l'Amour divin pour qu'il lui rende le sens spirituel de ce qui paraît manquer. Voilà comment la Science Chrétienne guérit. Sa méthode est tellement efficace, si pratique et si belle qu'elle doit avoir sa source dans l'Amour divin; lui seul peut nous faire voir que les qualités spirituelles reflétées par l'homme ne sont jamais perdues.

Quand la lumière de la Vérité, de l'Amour spirituel vient nous éclairer par la compréhension de la Science Chrétienne, nous remarquons peut-être avec surprise et chagrin que nous avons eu très peu de confiance implicite, de profond amour envers notre Père céleste, et que la critique, l'envie, le sentiment de notre supériorité, la rancune ont souvent caractérisé notre attitude à l'égard du prochain. Si tel est le cas, nous avons certes enfreint la loi fondamentale de l'amour promulguée dans l'Ancien et le Nouveau Testament. Ce qu'il nous faut donc avant tout, c'est l'Amour restaurant notre sens spirituel.

Un médecin fit cette remarque: « La rancune cause plus de maladies que n'importe quelle autre chose. L'on en veut à quelqu'un, peut-être à un membre de sa propre famille, à qui l'on tient rigueur parfois pendant des années. Puis l'on tombe malade et l'on s'en étonne! » Il est clair que seul l'Amour peut faire disparaître cette profonde animosité ou « rancune. »

Si notre amour envers quelqu'un semble avoir disparu, qu'est-ce qui pourra le rétablir? Nous ne saurions aimer l'injustice ou la haine qui provoquèrent notre ressentiment, mais nous pouvons voir que le mal n'a jamais fait partie de l'homme spirituel parfait créé à la ressemblance de Dieu. L'homme que Dieu créa est à jamais aimable, digne d'être aimé; il ne manifeste point les disgrâces de l'entendement mortel. La Science Chrétienne fera comprendre à la pensée réceptive ce fait spirituel et guérira chez nous l'orgueil blessé, la rancune, les peines.

L'Amour efface le sens mortel ou matériel de l'homme qui voit un malade, une personne affligée; il restaure le sens spirituel pour qui l'homme est satisfait, ne manquant de rien. La prière fervente jointe à l'étude de la Bible et de notre livre de texte sera sans doute nécessaire pour en arriver là. Il faudra multiplier les efforts, apprendre à pardonner maintes et maintes fois. Il faudra certainement mettre en pratique les vérités que l'on a pu saisir. Jésus disait: « Ma doctrine n'est pas de moi, mais de Celui qui m'a envoyé. Si quelqu'un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef » (Jean 7:16, 17). Mrs. Eddy déclare (Science et Santé, p. 547): « Cher lecteur, vous pouvez prouver pour vous-même la Science de la guérison, et vous assurer ainsi si l'auteur vous a donné l'interprétation exacte de l'Écriture. »

Une personne malade depuis quelque trois ans avait presque entièrement perdu ce qu'elle possédait, sa joie, son courage; elle se procura Science et Santé dont elle commença l'étude. Dès le début elle put voir une amélioration. Elle eut la preuve qu'elle était sur le bon chemin. Parfois la vérité comme un puissant projecteur lui montrait combien elle s'était écartée de l'Amour divin, n'ayant que très peu de confiance dans son Père-Mère Dieu, mais craignant la matière et s'appuyant sur elle.

A mesure qu'elle corrigeait ses pensées, les forces lui revinrent, de sorte qu'elle entreprit un travail de couture. Tout d'abord elle ne put rester assise que peu de temps; mais étendue sur sa chaise longue, elle tâchait de réaliser le sens de paroles telles que: « Dieu est infini; Dieu est Amour; Il est ici, maintenant. Dieu est ma force; Dieu est ma vie. » D'autres déclarations de la vérité se faisaient jour dans sa conscience. Graduellement, elle put rester assise pendant de plus longues périodes et n'eut plus besoin d'autant se reposer. Elle acheva sa couture — la première besogne qu'elle eût accomplie depuis bientôt trois ans.

Enfin, il lui fut possible de se rendre dans une Salle de lecture Scientiste Chrétienne. Elle y vit pour la première fois un portrait de Mrs. Eddy. Elle avait eu contre notre Leader une prévention causée par la remarque d'un professeur à l'université; mais en regardant ce portrait elle se dit: « C'est le visage le plus bienveillant que j'aie jamais vu. » Puis ces paroles se présentèrent, aussi clairement que si quelqu'un les lui avait dites: « C'est l'Amour divin qui guérit. » Elle avait entrevu l'amour impersonnel par quoi s'accomplit la guérison. Elle put voir que Mrs. Eddy ne prétendait nullement posséder un pouvoir curatif personnel, mais comprenait bien les paroles de Jésus: « Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 13:34). Une influence divine avait touché le cœur de la frêle convalescente. En quittant la Salle de lecture elle put marcher librement, avec joie, plus heureuse que jamais. Elle poursuivit son étude, travaillant, priant, prouvant la vérité. Lorsque le sens matériel des choses eut cédé au sens spirituel, sa guérison fut complète. Elle devint membre d'une Église du Christ, Scientiste, et se consacra toujours davantage à la Cause de la Science Chrétienne. L'Amour lui rendait ce qui pendant des années semblait avoir été perdu.

Dans son livre intitulé Twelve Years with Mary Baker Eddy, Irving C. Tomlinson mentionne une dame qui en 1897 se rendit à Pleasant View avec ses deux enfants pour voir Mrs. Eddy. Plus tard elle déclara: « J'aimerais pouvoir faire comprendre ce que j'éprouvai quand Mrs. Eddy regarda les enfants. Ce fut pour moi une révélation... Il m'est difficile d'exprimer en paroles ce que je pus voir. Cet Amour était partout comme la lumière, mais il était divin, ce n'était pas une simple affection humaine... Pour la première fois je sentis l'irréalité absolue de tout ce qui n'est pas l'Amour infini. Non seulement il était présent partout comme la lumière, mais c'était une présence intelligente qui me parlait. » L'un des enfants, une fillette, fut guérie d'un vilain furoncle sur la tête.

Dans Miscellaneous Writings (p. 138), Mrs. Eddy nous donne ce conseil: « Souvenez-vous que la première et la dernière leçon de la Science Chrétienne, c'est l'amour, l'amour parfait, l'amour rendu parfait grâce à la croix. »

Notre Leader nous a fait retrouver le sens pratique de la Bible et nous lui en sommes très redevables. Sans doute nous sommes encore loin d'être parvenus à l'idéal exposé dans les Écritures; mais nous sommes reconnaissants de ce que ses ouvrages éclairent notre chemin et nous font comprendre le divin Amour qui restaure l'âme. Parce qu'elle a révélé la Science de l'être, notre Leader a rétabli l'élément de la guérison divine qui fait partie intégrante du message-Christ.

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