Le cœur plein de reconnaissance, je désire mentionner les nombreuses guérisons que je dois à la Science Chrétienne. Dès ma jeunesse je cherchais une religion qui donne un sens à ma vie. J'allai dans diverses églises, mais la Bible restait pour moi un livre fermé. Souvent l'existence m'était à charge; pourtant je m'attachais à cette belle parole (Matth. 11:28): « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. »
La perte de mon mari fut pour moi une grande affliction. Plus tard je pus rejoindre ma sœur aux États-Unis et bientôt j'entendis parler de la Science Chrétienne. La première Leçon-Sermon que je trouvai dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne me laisse un souvenir ineffaçable. Ce fut en quelque sorte le jour de la résurrection. Je me rendis compte que jusqu'alors je n'avais pas connu Dieu, que j'étais loin de Le comprendre. J'acceptai de grand cœur les enseignements de la Science et fus prête à tout lui sacrifier.
Je reçus en cadeau le livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy; comme je l'étudiais sérieusement je fus bientôt guérie des pénibles maux de tête dont j'avais souffert dès l'enfance, et qui m'avaient souvent rendue très malheureuse.
Je fis des efforts pour chasser les défauts et les mauvaises habitudes qui n'étaient pas d'accord avec l'image de Dieu. Après mon retour en Allemagne, je me vouai entièrement à la Science Chrétienne.
L'hiver suivant j'eus une forte grippe accompagnée de douleurs internes. Je tenais à voir se démontrer la présence et la force divines et je m'attachai aux faits de la Science Chrétienne. Cette lutte ne fut pas inutile, car en peu de temps tous les symptômes de maladie prirent fin. Une autre fois il me fallut vaincre la croyance au manque de souffle; il m'était presque impossible de gravir un escalier; à chaque marche je répétais: « Dieu est ici. » Il était vraiment avec moi et Il m'affranchit de ce mal.
Notre belle religion nous enseigne que le temps, la vieillesse, la décrépitude n'existent pas. Ainsi à cinquante ans j'appris à faire de la bicyclette, à nager, à jouer de l'harmonium.
La nourriture spirituelle que donne la Science Chrétienne nous apporte le bonheur, la paix; elle nous permet de contribuer à l'établissement du royaume de Dieu sur la terre. Je suis membre de L'Église Mère et j'ai suivi le cours d'instruction; ce sont là des privilèges dont je suis très reconnaissante. — Osnabruck, Allemagne.
