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Les Évangiles de Matthieu, de Marc et de...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1951


Les Évangiles de Matthieu, de Marc et de Luc rapportent une chose magnifique qui se passa voici plus de dix-neuf cents ans: la fille de Jaïrus, chef de la synagogue, fut rendue à la vie par notre saint Maître, Jésus le Christ, le Conducteur.

En vérité, grâce au pouvoir guérisseur de la Science Chrétienne, ces délivrances qui passaient pour miraculeuses se répètent souvent de nos jours. Il est intéressant de remarquer que le dictionnaire américain Webster, pour expliquer le terme « miracle, » reproduit cette définition donnée par Mrs. Eddy: « Ce qui est divinement naturel, mais qu'il faut apprendre humainement; un phénomène de la Science » (Science et Santé, p. 591). Paul s'écriait (Actes 26:8): « Eh quoi! Jugez-vous incroyable que Dieu ressuscite les morts? » Certainement Dieu n'a pas changé.

Avec une profonde et sincère gratitude envers Dieu et envers la Science Chrétienne, je puis attester qu'il se passa chez nous une chose qui rappelle la résurrection mentionnée au début. A l'âge de dix ans mon fils qui est aujourd'hui adulte, sortit du sommeil de la mort grâce à l'application de la divine loi de vie enseignée par la Science Chrétienne.

Un après-midi, au retour de l'école, il se trouva soudain très mal. J'eus de la peine à le maintenir en chambre car il délirait. La praticienne à qui j'avais demandé de l'aide pensa qu'il ne me fallait pas rester seule, de sorte qu'une amie dévouée vint auprès de moi. Dans l'intervalle j'avais envoyé ma fillette de six ans chez des parents qui demeuraient dans le quartier.

Le jeune garçon n'allait pas mieux. Sa fièvre augmenta, son cœur se mit à battre fort et vite. Il en fut ainsi pendant quatre heures environ, puis soudain il cessa de respirer et le cœur s'arrêta. Cela me fit peur; je poussai un cri et voulus sortir en courant de la chambre car évidemment c'était la fin.

J'étais déjà sur le seuil lorsque ces paroles de notre bien-aimée Leader, Mrs. Eddy, vinrent à moi comme un ange qui m'assurait que Dieu est présent (Miscellaneous Writings, p. 154): « Veillez avec diligence; ne quittez jamais le poste de l'observation spirituelle, examinez-vous vous-mêmes. » Je repris courage et sentis qu'il me fallait lutter comme je ne l'avais jamais fait jusqu'alors; avec véhémence je réfutai le fallacieux témoignage des sens physiques qui voulait m'effrayer. Je déclarai tout haut: « Tu es un menteur, un diable! Tu n'as pas de réalité, de vérité, de présence ou de pouvoir pour me faire peur, m'intimider, me faire déserter mon poste ou me faire croire que la Vie puisse mourir. Je refuse de te croire! » Puis je retournai vers mon fils et lui dis: « Tu sais que Dieu est ta vie, et tu sais que ta vie ne peut pas plus être séparée de Dieu que les rayons ne peuvent être séparés du soleil. Maintenant déclare que Dieu est ta vie! » Il n'y eut pas de réponse. « Dis-le de nouveau, dis-le plus fort, dis-le pour que Maman puisse l'entendre. Je sais que tu m'entends et que tu le dis, mais il faut le dire plus fort pour que je puisse l'entendre. » Toujours pas de réponse. « Tu dis que Dieu est ta vie! » Il n'y avait encore aucun indice de vie et ces paroles furent répétées bien des fois pendant dix minutes environ; alors il dit d'une voix forte et claire: « Dieu est ma vie. Qu'avez-vous tous à pleurer? » Il demanda un verre d'eau et offrit d'aller le chercher lui-même.

Sa question: « Qu'avez-vous tous à pleurer? » s'adressait aux parents qui n'avaient pas compris pourquoi je leur envoyais ma fillette. Pensant que j'avais besoin d'eux, ils étaient venus tout de suite. Ils avaient accepté le témoignage des sens physiques et se tenaient là en pleurant. Ils restèrent pour louer Dieu.

La guérison fut immédiate, complète. Avec mon amie et moi, le jeune garçon répéta l'oraison dominicale et « l'exposé scientifique de l'être » (Science et Santé, p. 468); avant que j'aie pu finir de chanter le cantique de Mrs. Eddy, qui débute par les mots « Douce présence » (Poems, p. 4), il s'endormit paisiblement. Son sommeil dura toute la nuit, et le matin il se rendit comme d'habitude à l'école.

Si je n'avais eu que cette preuve de la toute-puissance et de l'omniprésence divine, j'en serais déjà très reconnaissante; mais depuis nombre d'années la Science Chrétienne est mon seul médecin. Chez moi et chez d'autres j'ai vu se produire bien des guérisons. Je suis heureuse de dire que mon fils fut admirablement protégé pendant qu'il était dans l'armée; il fit partie des troupes envoyées outre-mer, mais il revint sain et sauf. Mes deux enfants purent fréquenter l'École du dimanche jusqu'à vingt ans et j'en suis très reconnaissante. Le cours d'instruction, le fait que je suis membre de L'Église Mère et d'une église filiale sont aussi des sujets de gratitude. Pour Mrs. Eddy qui donna au monde sa merveilleuse découverte, ma reconnaissance est profonde.—

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