Je suis très reconnaissant de ce que grâce à la Science Chrétienne je puis me passer de lunettes. Elles m’étaient nécessaires depuis des années parce que je souffrais d’astigmatisme. Ma guérison remonte à plus de trois ans; elle se produisit quand j’appliquai sincèrement les vérités révélées par notre bien-aimée Leader, Mrs. Eddy, au sujet de Dieu et de l’homme. Combien je fus aidé par sa définition des yeux en tant que « discernement spirituel, — non matériels, mais mentaux » (Science et Santé, p. 586).
Tandis que je méditais cette définition la pensée suivante se présenta: A mesure que s’accroîtra mon discernement spirituel, ma vue s’améliorera. Mais je découvris dans ce raisonnement une erreur insidieuse. Les prémisses en étaient humaines, tandis que dans la Science Chrétienne il faut toujours commencer par Dieu. Or dans ce cas, je devais prendre comme point de départ le discernement spirituel illimité, la vue intacte. Je me rendis compte que l’homme étant la réflexion de Dieu, je manifestais en réalité le discernement parfait, donc une vue sans limites.
J’étais convaincu de cette vérité et pourtant je craignais d’ôter mes lunettes. La pénétrante question que pose Mrs. Eddy dans l’Hymne de la communion (Poems, p. 75): « Avez-vous pu sentir que la Parole est forte? » me donna du courage. Je savais que la Parole est toutepuissante, opère sans cesse, et que pour agir, la Vérité n’était pas obligée d’attendre que je la comprenne entièrement. La crainte de la souffrance diminua.
Sachant que « ce n’est qu’en s’appuyant radicalement sur la Vérité qu’on peut réaliser le pouvoir scientifique qui guérit » (Science et Santé, p. 167), je mis de côté mes lunettes. Au cours de la semaine je poursuivis avec ferveur mon travail métaphysique pour soutenir ma résolution. Je ne ressentis aucune douleur, bien qu’il me fallût beaucoup sténographier. Huit jours plus tard, je fus complètement guéri; depuis lors ma vue est restée normale et je n’ai pas souffert des yeux.
Élevé dans la Science Chrétienne, j’ai compté sur elle pour résoudre tous mes problèmes. Vers l’âge de cinq ans je tombai sur la glace et me fis mal à une tempe. Je pus rentrer à la maison sans aide, mais pendant la nuit j’eus le délire. Avec l’aide de ma mère, le matin suivant j’étais guéri. Grâce à la Science Chrétienne bien des maux ont disparu — refroidissements, migraines, entorse, scarlatine, maladie cutanée infectieuse, humeur violente qui semblait due à l’hérédité.
J’ai servi quatre ans dans la marine des États-Unis où la Science Chrétienne m’a toujours aidé et protégé. Grâce aux conseils inspirés que me donnaient la Bible et les ouvrages de Mrs. Eddy, je pus faire face aux suggestions suivantes: liberté restreinte, plans devant être abandonnés, réactions pharisaïques lorsque d’autres fumaient, buvaient ou se conduisaient mal. Heureusement, je compris et démontrai peu à peu qu’aucune circonstance matérielle ne pouvait nuire à ma santé, à mon bonheur, à mon indépendance ou à mes progrès. Par exemple, il me fut possible de travailler harmonieusement avec un officier dont les colères et l’impatience étaient notoires.
Au cours de la guerre et plus tard il m’a été prouvé que « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Rom. 8:28). Il y avait un an que j’étais à l’université lorsque je m’aperçus que pour continuer mes études il me faudrait gagner une forte somme pendant l’été. Je reconnus que l’homme a sans cesse pour tâche d’exprimer Dieu qui pourvoit constamment à tous nos besoins. Je m’efforçai sincèrement d’abandonner les plans humains et la volonté personnelle. Deux heures après m’être mis en route pour chercher une place, j’étais à l’œuvre dans mon nouvel emploi. Le salaire était bien supérieur à ce que j’avais eu précédemment; le post convenait à mes aptitudes et je pouvais l’occuper pendant toutes les vacances.
Mais j’apprécie davantage encore la paix, le calme, le bonheur que m’apporte une meilleure compréhension de Dieu; elle nous donne l’assurance qu’il y a toujours une issue grâce à quoi l’on peut sortir des discords et des maux de la chair.
Le cours d’instruction que j’eus le bonheur de suivre peu après mes vingt ans représente pour moi une branche d’activité très importante parmi les œuvres de L’Église Mère. Ce cours élargit mon concept de Dieu; il a rendu plus clairs maints aspects de la guérison chrétienne, de sa théologie et de sa pratique; il a répondu à plusieurs questions qui me préoccupaient depuis des années; il m’a présenté la Science Chrétienne d’une façon lucide et méthodique; il m’a donné de l’inspiration et m’a fait sentir la gloire présente de notre Cause.
Grâce aux labeurs pleins d’amour du Christ Jésus et de Mrs. Eddy, la vérité touchant Dieu et l’homme put être révélée et j’en éprouve une profonde reconnaissance. — Milwaukee (Wisconsin), États-Unis.
