Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

Le Laboratoire de la Science Chrétienne

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1950


Le Scientiste Chrétien qui observe la déclaration suivante (Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, p. 269): « La métaphysique résout les choses en pensées, et remplace les objets des sens par les idées de l’Ame, » procède avec les pensées à peu près comme un chimiste le ferait avec la matière. Ce dernier au cours de ses recherches examine, analyse, étudie la nature et la composition des prétendues substances matérielles pour voir comment elles agissent et quel usage on en peut faire; le Scientiste Chrétien scrute les pensées, employant comme microscope sa compréhension progressive de l’être spirituel. Si les pensées sont bonnes, elles ont leur source en Dieu, l’Entendement divin, et le Scientiste reconnaît qu’elles sont réelles; mais si elles sont mauvaises elles émanent de ce qu’on nomme l’entendement mortel et il sait qu’elles sont factices, sans réalité. Au lieu d’examiner la matière sous ses diverses formes, il ne prend en considération que les pensées, leur origine, leur nature et leurs effets.

Pour faire l’examen de notre penser, la base de la pratique en Science Chrétienne est fort simple. D’après la définition qu’en donne Mrs. Eddy, Dieu est Vie, Vérité, Amour, Esprit, Entendement, Ame, Principe; Il est omnipotent, omniprésent, omniscient, Il constitue la toute-puissance, la présence et le le savoir universels. Créé à l’image et à la ressemblance de cet Être suprême entièrement bon, l’homme en reflète les qualités. Donc rien ne peut vraiment entrer dans la conscience de l’homme sinon les pensées de Dieu.

Dans notre laboratoire métaphysique, les substances utiles et positives sont les qualités qu’indiquent le Sermon sur la montagne et d’autres passages scripturaires, par exemple la pureté, la douceur, la paix, la miséricorde, le pardon, la justice, l’humilité, la foi, la gratitude. Examinant ces qualités, comprenant davantage leur sens et sachant que Dieu rend l’homme capable de les exprimer, nous pouvons toujours mieux reconnaître et rejeter leurs contrefaçons — impureté, caractère agressif, humeur batailleuse, rigueur, dureté, injustice, pharisaïsme, infidélité.

Pour obéir au premier commandement (Ex. 20:3): « Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face, » il faut percevoir la vérité et s’y attacher constamment, car elle démasque le mal, l’inharmonie, les maux physiques et toutes les croyances discordantes, montrant qu’elles sont irréelles puisqu’elles ne font point partie de Dieu. N’étant pas créées par Lui, elles n’existent que dans notre faux concept de ce qui est vrai. Les croyances mauvaises ne nous déçoivent que si nous les accueillons. Elles n’ont aucun rapport avec les pensées de Dieu, du bien, par quoi s’expriment Sa nature, Son caractère, et que l’homme reflète à jamais.

Ne se livrer à cet examen que lorsqu’on est seul chez soi ne saurait suffire. Il ne s’agit pas d’un exercice théorique mais d’une action pratique qui doit se démontrer sans interruption dans le travail de chaque jour, que ce soit au foyer, à l’usine, au bureau, ou même dans la rue. A l’encontre du chimiste, le Scientiste Chrétien porte avec lui son laboratoire métaphysique et peut toujours faire l’analyse de ses pensées, de ses mobiles. Pour accomplir sa tâche quotidienne il se fonde sur les qualités spirituelles de l’intégrité, de l’abondance, de l’harmonie, et rejette les suggestions d’improbité, de manque ou de discords.

Illustrons ceci par un exemple: Beaucoup sont aux prises avec la suggestion de pénurie. L’on dit que certaines choses essentielles font défaut pour la construction des machines ou dans d’autres domaines; qu’il y a crise du logement, disette de plusieurs autres choses. Cette situation serait due aux ravages de la guerre ou parfois aux problèmes de la répartition. Mais la pénurie n’existe que dans l’entendement mortel. C’est le témoignage accumulé des sens matériels prétendant suggérer que les ressources diminuent sans cesse. Au fond, rien ne fait défaut dans le royaume de Dieu, le céleste royaume qui est au-dedans de nous, omniprésent. Dieu ne crée par la pénurie; Il dresse une table dans le désert. L’homme exprimant l’être de Dieu ne saurait manquer d’aucun bien.

Ayant la vie, le mouvement et l’être en Dieu, l’homme ne peut être conscient d’un manque; au contraire il connaît toujours l’abondance, l’intarissable générosité de Dieu. Croire aux apparences de la pénurie c’est accepter un faux dieu — désobéir au premier commandement.

Affirmer et comprendre spirituellement que Dieu et l’homme sont inséparables, nous arrache au songe de la matérialité et à ses prétentions de pénurie. Cela fait tomber la croyance d’après quoi les systèmes matériels pourraient entraver l’Entendement, l’empêcher de produire la pensée pure. Cela révèle aussi la grande loi spirituelle que Jésus mit en œuvre dans la multiplication des pains et des poissons, jugée miraculeuse. Il ne tint aucun compte des limitations matérielles concernant l’offre et la demande. Parce qu’il comprenait la totalité de Dieu, il put démontrer instantanément la loi spirituelle. A la page 30 de Non et Oui, lignes 12 à 15, notre Leader définit d’une manière concise la loi divine, sa puissance et son efficacité. Cette loi opère partout, éternellement.

Une mère se demande-t-elle où elle trouvera de quoi nourrir demain sa famille? Qu’elle analyse la situation dans le laboratoire de la Science Chrétienne, séparant les vraies pensées d’avec les fausses. Qu’avec une entière consécration elle s’efforce d’habiter dans la retraite du Très-Haut, maintenant avec fermeté, patience et joie la conscience de l’infinie totalité divine. A mesure qu’avec une conviction absolue elle s’appuie intelligemment sur Dieu, la source infinie qui donne à Ses enfants tous les biens; à mesure qu’avec calme et confiance elle s’attend à Sa bonté sans limites — le pain de chaque jour, les ressources nécessaires se présenteront, souvent d’une manière imprévue. Les dons spirituels de Dieu sont à la portée de tous, car « Dieu ne fait pas acception de personnes. »

Les Scientistes Chrétiens sont des pionniers démontrant que l’abondance ne dépend pas des systèmes humains peu sûrs. L’homme de Dieu ne manque jamais de rien, car l’Esprit est sa substance. Il est donc toujours satisfait. Notre Leader nous dit dans Science et Santé (p. 286): « Les pensées de Dieu sont parfaites et éternelles; elles sont substance et Vie. Les pensées matérielles et temporelles sont humaines, renfermant l’erreur, et puisque Dieu, l’Esprit, est l’unique cause, elles n’ont pas de cause divine. Le temporel et le matériel ne sont donc pas des créations de l’Esprit. Ce ne sont que des contrefaçons du spirituel et de l’éternel. »

Ainsi dans le laboratoire de la Science Chrétienne, nous éprouvons « les esprits, pour savoir s’ils viennent de Dieu » (I Jean 4:1), pour retenir ce qui est bon. Mrs. Eddy déclare (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 178): « Cette Science est l’essence même de la religion, distillée dans le laboratoire de l’Amour infini et préparée pour tous les peuples. » Chacun peut entrer dans le laboratoire de la Science Chrétienne et prouver que dans toutes les circonstances de la vie journalière, le divin Amour infini nous aide d’une manière efficace.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / octobre 1950

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.