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Ce témoignage concerne le problème du logement...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1950


Ce témoignage concerne le problème du logement et peut être utile à d'autres personnes, tout en exprimant ma profonde gratitude.

Jusqu'à l'été 1941, nous habitions ma femme et moi un appartement qui était loin de nous satisfaire. Le bruit des voisins qui festoyaient nous empêchait de bien étudier et ne semblait pas céder à notre travail en Science. Nous en arrivâmes graduellement à la certitude qu'il nous fallait louer une maison. Ce fut en vain que nous adressâmes à plusieurs agences. Dans l'intervalle, les conditions empiraient chez nous et nous nous en inquiétions. Nous nous adressâmes à un autre régisseur qui était aussi un entrepreneur. Il nous fit voir une maison qui nous aurait plu, mais qui se trouvait dans un quartier peu agréable. Il offrit alors de construire une maison toute pareille dans un meilleur quartier. Or nous n'avions pas de réserves financières. Il nous restait même beaucoup à payer pour notre piano. Mais nous étions convaincus qu'une nouvelle demeure s'annonçait pour nous, et nous résolûmes d'avancer sous la conduite de l'Entendement divin.

Nous n'avions pas les fonds nécessaires pour payer un acompte sur le prix du terrain. Le jour suivant, l'entrepreneur offrit de nous prêter la somme requise. Reconnaissant la main de la Providence divine, nous acceptâmes cette proposition. Le terrain fut acheté et l'on creusa les fondements. Sans aucun effort humain de ma part, mon travail se développa. Je fais des radiodiffusions pour mon propre compte. L'on eut davantage recours à mes services, de sorte qu'au bout de deux mois mon travail avait plus que doublé.

La construction avançait; à deux reprises, certains règlements restrictifs furent modifiés et l'entrepreneur dut changer ses plans. En conséquence notre jardin allait pouvoir s'étendre et nous aurions un salon plus spacieux. L'Entendement divin, qui sait mieux que nous ce qu'il nous faut, s'occupait de Ses enfants. Dans l'intervalle, nous nous efforcions de réaliser les faits spirituels touchant la construction. Nous sûmes qu'en réalité la cuisine représente des idées telles que la commodité, le service, la facilité, et qu'un salon symbolise le repos, l'intérêt, l'harmonie.

Il nous fallait de temps en temps payer une forte somme pour rester légalement propriétaires de l'immeuble. Nous pûmes toujours nous acquitter, grâce à un surcroît de travail. Les ressources furent spécialement abondantes à l'époque du déménagement. Dans notre ville, un microphoniste indépendant fait en général de sept à quinze radiodiffusions par semaine. Or, j'en eus quarante-quatre pendant la semaine qui précéda notre entrée dans la nouvelle maison et quarante-huit la semaine suivante; la plupart étaient des émissions radiophoniques, mais il y eut aussi du théâtre. L'on m'offrit encore deux radiodiffusions supplémentaires que je crus sage de refuser, car à ce moment je travaillais tous les jours de sept heures du matin à onze heures du soir; pourtant je m'attachais aux vérités fondamentales et j'arrivais à lire la Leçon-Sermon dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne.

Grâce à ce que j'avais gagné, nous pûmes conserver nos droits sur la maison, rembourser entièrement le prêt, consenti sur le terrain; nous achetâmes un fourneau électrique, un réfrigérateur, une automobile, tout ce qu'il fallait pour notre jardin, et nous eûmes encore de quoi payer la dette encourue pour le piano.

Sans faire de démarches spéciales, j'avais gagné tout cela pendant l'été, époque où bien des microphonistes trouvent qu'il y a très peu de travail. « Oui, Dieu est bon pour Israël » (Ps. 73:1). N'avions-nous pas la preuve certaine des bontés de l'Éternel envers ceux qui se confient en Lui et Le connaissent?

Depuis que notre demeure matérielle est bâtie, mes ressources ont augmenté de diverses manières. Il a été pourvu à tous nos besoins et nous avons eu plus de temps pour l'étude de la vérité, ce que nous désirions. Cette étude nous a fait mieux comprendre la vraie substance; les lumières spirituelles et l'inspiration se sont accrues; nous apprécions davantage The Christian Science Monitor et ce qu'il fait pour le monde; nous nous rendons mieux compte que notre vrai home est dans l'Esprit.

Nous éprouvons une sincère gratitude au sujet de la Science Chrétienne et de notre bien-aimée Leader, Mary Baker Eddy. —

C'est avec joie que je confirme le témoignage ci-dessus et que j'exprime ma plus sincère gratitude au sujet de la Science Chrétienne. J'ajouterai qu'à l'époque où cette idée du home se développait pour nous, nous ne mîmes personne dans le secret. Nous savions qu'à diverses reprises notre Leader avait agi de la sorte, et nous reconnaissions que c'était sage. Nous attendîmes que la démonstration fût achevée avant d'en parler.

Mrs. Eddy déclare dans Science et Santé (p. 15): « Les chrétiens se réjouissent d'une beauté et d'une abondance invisibles, connues de Dieu, mais cachées au monde. » Ces joies spirituelles sont nôtres grâce à l'œuvre bienfaisante de la Science Chrétienne; et « toutes ces choses » nous ont été données par surcroît, comme le promet la Bible.

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