Billy est un petit garçon qui fréquente l'École du dimanche Scientiste Chrétienne. Un dimanche, sa monitrice lut dans la Bible le psaume cent.
En revenant à la maison, Billy pensa beaucoup à ce psaume. Quand sa mère revint de l'église, il lui dit: « Maman, tu te rappelles comme tu m'as bien aidé avec le psaume vingttrois? Voudrais-tu m'aider pour le psaume cent? On nous l'a lu ce matin à l'École du dimanche. »
Alors sa mère lui parla des bergers d'Israël qui prenaient soin de leurs brebis avec tendresse. Elle lui expliqua que lorsqu'un berger cherchait pour son troupeau des verts pâturages et des eaux tranquilles, tout en marchant il portait quelquefois dans ses bras un petit agneau fatigué. Souvent aussi il chantait en menant paître ses moutons.
L'auteur du psaume cent était un de ces bergers fidèles. Il est bien possible qu'en marchant sous le chaud soleil, il ait porté dans ses bras un agneau nouveau-né. Avec quel amour il regardait ce petit être plein de confiance! Il lui souriait, le caressait de la main. Voyant la mère qui trottait à côté de lui, sûre que son agneau ne manquait de rien, il était bien heureux de pouvoir protéger son troupeau.
Tout en marchant, le berger pensait peut-être encore à la manière dont les moutons étaient rentrés au bercail à la fin de la journée précédente, avec des bêlements de joie. Ils étaient si contents d'être en sécurité pour la nuit! Tous — les vieux béliers, les brebis, même les petits agneaux qu'il avait portés dans ses bras — semblaient le remercier de sa sollicitude.
Pour finir, le berger s'arrêta dans un pâturage verdoyant où le troupeau pouvait se nourrir. Il se baissa pour déposer le petit agneau près de sa mère. Avec satisfaction les moutons commencèrent à brouter l'herbe verte. Leur conducteur pensa sans doute: « De même que les brebis se fient à leur berger, ainsi les hommes mettent leur confiance en Dieu. » Car il éleva la voix pour louer le Seigneur; il chanta ce cantique: « Vous tous, habitants de la terre, faites monter vos cris d'allégresse jusqu'à l'Éternel! Servez l'Éternel avec joie; paraissez devant lui avec des cris d'allégresse! Sachez que l'Éternel est Dieu: c'est lui qui nous a créés; nous sommes à lui. Nous sommes son peuple et le trompeau dont il est le berger. Entrez dans son temple avec des actions de grâces, dans ses parvis avec la louange; célébrez-le, bénissez son nom! Car l'Éternel est bon; sa bonté demeure à toujours, et sa fidélité subsiste d'âge en âge. »
Peut-être que les brebis cessèrent de brouter l'herbe pour écouter leur berger qui chantait. Aujourd'hui, quand nous avons besoin de retrouver le calme, nous cessons notre travail et relisons cet hymne de louange. Nous employons ces mêmes belles paroles pour prier notre céleste Père-Mère Dieu. Nous appelons le psaume cent un psaume d'actions de grâces.
La maman de Billy continua son histoire. Elle parla d'un autre berger fidèle, d'un jeune homme appelé David. Avec amour et dévouement, il veillait sur les brebis qui lui étaient confiées. Il aimait à chanter, à jouer de la harpe. Dans ses cantiques il mentionnait les brebis; il parlait souvent de la confiance en Dieu, auquel il rendait grâce de Ses œuvres glorieuses. David reconnaissait la puissance et la gloire de Dieu et montrait que l'homme ne peut rien par lui-même. La Bible le nomme « le doux chantre d'Israël, » et ses cantiques forment une grande partie du livre des Psaumes. Chacun de nous peut lire dans sa Bible le psaume cent et les hymnes de David. Lorsque sa mère eut fini de parler, Billy lui mit entre les mains Science et Santé avec la Clef des Écritures, par notre Leader, Mary Baker Eddy, en lui disant: « Maintenant trouve-moi s'il te plaît quelque chose que Mrs. Eddy a écrit. »
Après quelques instants de réflexion, Maman ouvrit le livre à la page 578, où elle lut ceci: « [L'amour divin] est mon berger; je n'aurai point de disette. [L'amour] me fait reposer dans des pâturages verdoyants; [L'amour] me mène le long des eaux tranquilles. » Ensuite elle trouva la page 201 et lut à haute voix: « Le meilleur sermon qui ait jamais été prêché est la Vérité mise en pratique et démontrée par la destruction du péché, de la maladie et de la mort. Sachant ceci et sachant également qu'une affection aurait la suprématie en nous et prendrait la direction de notre vie, Jésus dit: “Nul ne peut servir deux maîtres.” »
Fermant le livre de texte, la mère dit à son fils: « Vois-tu, Billy, nous ne pouvons pas vraiment faire monter nos cris d'allégresse jusqu'à l'Éternel et Le servir avec joie à moins de connaître les vérités de la Science Chrétienne et de les prouver dans notre vie. Si nous ne savons pas que “c'est l'Éternel qui est Dieu,” nous n'aimons point Dieu par-dessus tout. Nous essayons de servir deux maîtres. Mais Jésus a dit que c'est impossible. Quand nous écoutons la voix de Dieu et que nous Lui obéissons, nous ne sommes jamais confus, car nous écoutons et servons un seul maître. Faisons comme le berger qui nous donna le psaume centième; mettons notre confiance dans l'Amour divin et célébrons la bonté de l'Éternel. »