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La Loi de Dieu

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1950


A La première page de Rudiments de la Science divine, Mary Baker Eddy répond à la question: « Comment définirez-vous la Science Chrétienne? » de la manière suivante: « Comme étant la loi de Dieu, la loi du bien, qui interprète et démontre le Principe divin et la règle divine de l'harmonie universelle. » Cette définition aida, éclaira beaucoup une Scientiste Chrétienne qui se trouvait en face d'un problème apparemment difficile; depuis lors, elle a maintes fois été inspirée et guérie lorsqu'elle appliquait vraiment cette déclaration.

Science et Santé avec la Clef des Écritures et les autres œuvres de Mrs. Eddy contiennent bien des passages où l'auteur déclare que la Science Chrétienne fait telle ou telle chose spéciale. Étudier ces passages avec l'aide des Concordances est fort intéressant, surtout à la lumière de la définition citée au début.

La loi de Dieu, ou la Science Chrétienne, forme la base du gouvernement par le divin Principe; elle est infaillible, immuable, toujours accessible; elle peut s'appliquer avec certitude, avec une précision absolue. C'est une loi détruisant toutes les croyances aux lois physiques; elle libère ceux qui s'étaient crus victimes d'une règle injuste, de tares héréditaires. La Bible nous dit que « la loi de l'Éternel est parfaite; elle restaure l'âme; » en d'autres termes, cette loi divine écarte les craintes et les pénibles suggestions du sens physique; elle les remplace par la paix du sens spirituel, qui rend témoignage à la perfection de Dieu et de Sa création spirituelle.

Il est bon de réaliser qu'au fond tous ceux qui demandent de l'aide en Science Chrétienne ont recours à cette immuable loi de Dieu, laquelle n'est jamais en défaut. Saisir ce fait nous permet de mieux comprendre le pouvoir inhérent à la Parole de Dieu; nous séparons ainsi notre traitement d'avec un faux sens de responsabilité personnelle; nous nous effaçons en quelque sorte pour voir se manifester la gloire divine. Même si la guérison paraît lente, nous pouvons savoir que la loi de Dieu est toujours certaine, puissante, car elle repose sur l'omnipotence. « Ma parole n'est-elle pas comme un feu, comme un marteau qui brise le roc? » Ce verset de Jérémie indique que la Parole de Dieu, qui est Sa loi, possède un pouvoir infini.

« La Science Chrétienne impose silence à la volonté humaine, calme la crainte par la Vérité et l'Amour, et illustre l'opération spontanée de l'énergie divine dans la guérison des malades. » En écrivant dans Science et Santé (p. 445) ces paroles incisives, notre Leader montre comment agit sous certains rapports la loi de Dieu, réduisant tout d'abord au silence la volonté humaine qui paraît si souvent mettre obstacle à la guérison. Lorsqu'on fait taire le vouloir humain, l'influence bienfaisante de l'Amour et de la Vérité prévaut dans la pensée; elle apaise la crainte manifestée soit par des arguments tapageurs et tenaces, soit par des murmures insidieux. Alors « l'opération spontanée de l'énergie divine » se traduit par une œuvre de guérison infatigable, assurée, triomphante, car l'énergie divine ne saurait s'épuiser, être lasse ou devenir faible.

« Voici quelle est la loi de la Vérité par rapport à l'erreur: “Tu mourras certainement.” Cette loi est une énergie divine, » déclare Mrs. Eddy dans Miscellaneous Writings (p. 208). A notre époque, on met beaucoup en avant l'action des forces matérielles, et l'énergie atomique semble constituer une menace formidable; aussi faudrait-il se détourner complètement du tableau matériel pour penser à la vérité spirituelle dont la force physique n'est que la contrefaçon. L'erreur renferme en soi les semences d'anéantissement. Sa destruction est inévitable. La loi de la Vérité, de Dieu, détruit inexorablement tout ce qui lui est dissemblable. A l'œuvre dans les profondeurs de la conscience humaine, cette loi produit dans la pensée et le caractère des changements presque imperceptibles. Par sa pureté innée, elle démasque la source impure de bien des choses que l'on avait admises comme naturelles et nécessaires à l'existence mortelle. Cette loi fondamentale s'attaque aux causes hypothétiques de l'erreur, dont elle élimine ensuite les effets.

Le Psalmiste s'écriait (Ps. 119:97): « Combien j'aime ta loi! tout le jour je m'applique à la méditer. » Il faut nous aussi aimer cette loi de Dieu qui se manifeste à nous par la Science Chrétienne; nous devons prendre le temps d'en méditer la certitude, l'accessibilité, l'activités sans bornes, de compter sur elle pour réduire au silence les suggestions du vouloir humain et du sens personnel. De cette manière nous trouvons le repos, l'allègement de la tension qui se remarque beaucoup aujourd'hui. Nul ne peut exercer une pression quelconque sur une idée spirituelle. Les fardeaux, la lassitude apparente sont dus à la croyance que nous sommes des humains logés dans un corps matériel, cruellement accablés par le manque de temps, de santé, de nourriture et de mainte autre chose que l'entendement mortel considère indispensable à une existence bien équilibrée. Le remède est simple, quoique nous ne l'appliquions pas toujours. Il consiste à connaître, à chérir notre vrai statut comme réflexion de l'Amour, n'exprimant que des qualités spirituelles que nul ne peut pousser ou contraindre, influencer ou intimider, parce qu'elles sont incorporelles et coexistent avec Dieu.

L'Amour se reflète dans l'affection, la compassion, la pureté, la libéralité, la clairvoyance, l'appréciation, et cœtera. Parce que ces qualités ont leur source en Dieu, nous devons les entretenir à l'exclusion de ce qui voudrait nous lier et nous faire paraître égoïstes ou mesquins. C'est le sens personnel qui rend les rapports difficiles soit au foyer, soit dans les affaires ou dans le travail de l'église. Comme l'erreur n'a pas de base qui lui soit propre, elle cherche toujours une personne qui puisse lui servir d'agent. Si nous séparons notre concept de l'homme d'avec l'erreur qui semble être manifestée, la Vérité corrigera l'amertume de n'importe quelle situation. Alors nous pourrons réaliser la totalité de l'Amour, sa présence constante, en voir le reflet chez nous-mêmes et chez ceux avec qui nous sommes en contact. Cette réalisation fait prévaloir dans nos rapports avec autrui la paix et l'équilibre.

Notre penser doit devenir plus aimant, compréhensif, faisant du bien à tous; il faut nous souvenir que l'individualité véritable de chacun est maintenue intacte dans le rapport indestructible qui l'unit à la Vérité. Sur ce terrain solide, les mensonges de l'erreur ne sauraient nous atteindre; que le chemin paraisse sombre ou clair, nous nous réjouissons de ce que la loi de Dieu nous gouverne. Ainsi nous avons part à la promesse qu'implique cette description du juste, donnée dans un psaume: « La loi de son Dieu est dans son cœur, ses pas ne chancelleront point. »

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