Un jour je laissai tomber une théière en argent et son anse d'ébène se cassa. Comme je la raccommodais, le tourne-vis glissa et pénétra dans la paume de ma main gauche. La douleur fut aiguë, le sang jaillit et j'eus l'impression que tout le bras était paralysé.
Lorsque je repris connaissance, je m'entendis répéter en partie « l'exposé scientifique de l'être » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mrs. Eddy, p. 468): « Il n'y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. Tout est Entendement infini et sa manifestation infinie, car Dieu est Tout-et-tout. » Dès que j'en arrivai à ces paroles: « Tout est Entendement infini, » la douleur prit fin et le sang arrêta de couler. J'en lavai les traces, et il ne resta de l'incident qu'une série de suggestions mentales agressives qui revenaient sans cesse: Tu dois t'être tranché une artère, il faudra faire un bandage, tu ne pourras pas te servir tout de suite de cette main, etc. Je demandai donc à ma femme de m 'aider; ensemble nous révoquâmes chacune de ces suggestions par des déclarations de vérité. En conséquence, l'accident disparut comme un rêve et fut complètement effacé. Le lendemain j'allai voir un cortège historique qui se donnait à cent soixante kilomètres de chez nous; je pus me servir de mon bras et de ma main, dont l'apparence était normale. Un jour plus tard je jouai au golf.
C'est merveilleux de savoir que nous pouvons toujours connaître la grâce de Dieu, de sorte que même si l'erreur nous mesmérise momentanément et nous fait croire à un malheur quelconque, nous pouvons sans délai faire appel à notre compréhension de l'Esprit et nous affranchir; voilà ce que nous devons à Mrs. Eddy. Je voudrais aussi faire remarquer que les résultats sont plus rapides lorsqu'on attaque tout de suite les fausses prétentions, sans leur permettre de se développer. Enfin, « ce n'est qu'en s'appuyant radicalement sur la Vérité qu'on peut réaliser le pouvoir scientifique qui guérit » (ibid., p. 167). — Londres, Angleterre.
Puis l'ange me montra le fleuve des eaux de la vie, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l'Agneau. Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve se trouve l'arbre de vie, qui donne douze récoltes, en produisant ses fruits chaque mois; et les feuilles de cet arbre sont pour la guérison des nations. — Apocalypse 22:1, 2.