« Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi « (Jean 12:32).
Dans ma carrière d'institutrice, l'efficacité de la Science Chrétienne me fut plusieurs fois prouvée d'une manière admirable. A une certaine époque, mes élèves, filles et garçons, avaient l'habitude de tricher aux examens, ce qui m'inquiétait beaucoup. Ne réussissant pas à corriger la chose par des méthodes humaines, je résolus d'appliquer le peu que je comprenais de la Science Chrétienne. Mais vers la fin du trimestre, je ne pus remarquer aucun progrès.
Au cours du trimestre suivant, ces mêmes élèves, qui faisaient leur dernière année d'école secondaire, suivaient encore certains cours avec moi. Lorsque je dus leur faire subir un premier examen partiel, ma pensée se tourna spontanément vers Dieu; j'eus le fervent désir qu'avant de quitter notre école, cette jeunesse obtienne avant tout un plus haut sentiment d'honneur et de droiture. Mrs. Eddy déclare dans Science et Santé (p. 1): « Le désir, c'est la prière. » Ce fut vraiment une prière sainte, quelque chose de magnifique, car ma pensée s'éleva au point que je fus littéralement « absente du corps et présente avec le Seigneur » (II Cor. 5:8, version anglaise). La réponse de l'Amour divin fut aussi claire que si des paroles avaient été prononcées: Ces enfants sont les idées de Dieu qui doivent exprimer toutes les qualités divines. Rien ne peut leur ôter ce privilège, car c'est leur divin héritage.
J'ignore combien de temps dura ma méditation silencieuse. Quand je redevins tout à coup consciente de ce qui m'entourait, je vis que tous les élèves travaillaient sérieusement. Un calme admirable régnait dans la salle; personne ne tâchait de tricher, comme ç'avait été si souvent le cas précédemment. Le mesmérisme avait été définitivement rompu, car je n'eus plus jamais lieu de déplorer le manque de droiture chez ces élèves; tout au plus me fallut-il parfois faire à l'un d'eux une observation qui servait de rappel.
Un peu plus tard, j'eus encore une autre satisfaction. Une institutrice externe qui enseignait une fois par semaine le groupe des jeunes filles me rattrapa dans la rue et m'apprit que depuis quelque temps, elle avait désiré me dire qu'un changement remarquable s'était produit chez ces élèves. Elle déclara qu'au début ce groupe avait été spécialement pénible, malhonnête, déloyal, sans aucun désir de collaborer. Vers la fin du trimestre précédent, elle avait toutefois remarqué une grande différence dans l'attitude et les manières des élèves. Elle ajouta: « Je sais que cela est dû à votre influence et je tiens à vous en remercier. » Comme je savais quelle « influence » avait mis en lumière ces qualités, la gratitude remplit mon cœur et je me répétai ces paroles d'un de nos beaux cantiques: « J'ai trouvé le chemin. »
Dans ma vie journaliére, toutes les victoires sur les prétentions de l'erreur me remplissent de joie. Mais ce qui m'inspire le plus de gratitude, c'est la compréhension toujours plus claire que les prétentions des sens physiques sont simplement des suggestions, des illusions sans identité, n'ayant aucun pouvoir si ma pensée ne leur en prête pas.
J'apprécie beaucoup Science et Santé et les autres ouvrages de Mrs. Eddy, ainsi que les nombreux canaux par lesquels la Science Chrétienne se fait connaître à ceux qui cherchent la voie permettant une vie meilleure ici même et dès maintennat: les périodiques, les conférences apportant un message d'espoir et de courage rendu pratique et convaincant par la démonstration individuelle, ainsi que l'organisation de L'Église Mère et de ses filiales. Comme je me rattache à ce mouvement qui fait tant de bien, je désire en toute humilité m'en montrer digne. — New-York, États-Unis.
