L'étude de la Science Chrétienne m'a beaucoup aidé et m'a valu de grandes bénédictions. Après avoir été guéri des suites d'un accident d'automobile où mes genoux avaient souffert, ce qui me rendait la marche pénible, j'acceptai la vérité. N'ayant rien de mieux à faire — et certainement il n'y a rien de meilleur dans n'importe quelle circonstance — je lus, pour passer le temps, le livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy.
Quand j'eus fini le premier chapitre intitulé « La Prière, » je m'aperçus que mes genoux étaient en bon état et que je pouvais marcher aussi bien qu'autrefois. Plus tard je vis disparaître les embarras gastriques dont j'avais toujours souffert. Cette guérison remonte à vingt-huit ans. Depuis lors je n'ai compté que sur la Science, qui m'a secouru dans tous les domaines — physiquement, mentalement, pécuniairement et sous le rapport du caractère. Je ne pourrais énumérer toutes les bénédictions reçues.
Il y a treize ans, le jour ou j'allais prendre ma retraite après avoir travaillé dans les services sanitaires d'une grande ville en Afrique du Sud, un journaliste m'interviewait en attendant qu'on m'offre un souvenir; tout à coup j'eus de violentes douleurs dans le dos et à la base du crâne. Je priai le journaliste de partir, ce qu'il fit. Un des employés me rejoignit, et avant de perdre connaissance je pus lui dire de téléphoner pour demander de l'aide à ma femme qui est praticienne. Grâce à son travail, je repris connaissance; deux médecins, chefs de service, se tenaient près de moi; l'un avait la main sur mon cœur et l'autre me tâtait le pouls. Le plus ancien dit: « Nous vous avions cru mort; votre pouls et votre cœur s'étaient arrêtés. »
Je les priai de me laisser seul, leur disant: « Vous savez que je suis Scientiste Chrétien. Tout ira bien pour moi. Merci de ce que vous avez fait! » Ils s'en allèrent et ma femme ne tarda pas à arriver.
Au bout d'un moment elle me cita ce passage de Science et Santé (p. 393): « Élevez-vous dans la force de l'Esprit pour résister à tout ce qui est dissemblable au bien. » Je pus me lever et quelques minutes plus tard, j'allai trouver le médecin dans son bureau, lui disant que j'étais prêt pour la cérémonie projetée. Il refusa d'exécuter ce programme « avec un mort » et dit qu'il me fallait attendre son retour, car il allait partir pour la côte.
Un ou deux jours plus tard je vis le second docteur qui déclara que j'avais eu une méningite cérébrospinale; pour lui c'était un miracle que j'en fusse réchappé, car pour des adultes la chose est considérée fatale. J'attribue en grande partie ma guérison à ceci: je refusai l'aide que les médecins voulaient bien m'offrir et comptai entièrement sur la Science Chrétienne.
Quelques jours après nous entreprîmes, ma femme et moi, un voyage de huit mille kilomètres en auto. Un jour nous eûmes un pique- nique sur des collines couvertes de grosses pierres et d'herbe assez longue; à mon retour je m'aperçus que plusieurs pièces d'argent étaient tombées de ma poche. Le tout ne se montait pas même à une livre sterling, mais le jour suivant, je compris qu'il ne peut y avoir de perte et que l'homme ne saurait être privé d'aucun bien. Je me remis en route, et traversant le veld sur un espace d'environ cinq kilomètres, je retrouvai les différentes places où nous nous étions arrêtés, et je montai jusqu'au sommet de la colline. Comme je répétais à haute voix les paroles d'un cantique (Hymnaire de Christian Science, Nº 148), j'en étais venu à cette ligne: « Mon Père a mon trésor; » à l'instant même, baissant les yeux, je vis la petite pile de mes pièces, qui avaient glissé hors de ma poche.
Je tiens aussi à mentionner avec gratitude la protection dont nous avons été l'objet pendant la guerre. Dans un certain cas, une bombe-fusée ou V2, comme on l'appelle, tomba près de notre maison, à une quarantaine de mètres. Le toit fut enlevé, toutes les fenêtres sautèrent; mais ma femme et moi, qui étions alors seuls dans la maison, n'eûmes aucun mal; nous ne ressentîmes aucune crainte, car nous réalisions la présence constante de Dieu, de l'Amour divin. Je pourrais relater d'autres bienfaits que ma famille et moi-même devons à cette merveilleuse Science, mais ce serait trop long.
Pour finir il me faut reconnaître tout ce que je dois à Mrs. Eddy; grâce à son abnégation, à ses labeurs, elle nous a donné cette religion parfaite, rendue accessible à tous grâce au livre de texte. Je suis reconnaissant de ce qu'a fait pour moi le cours d'instruction et je suis heureux d'avoir pu travailler dans les deux églises filiales dont j'ai été membre. — Norwich (Norfolk), Angleterre.
Je suis heureuse de corroborer le témoignage de mon mari, qui relate exactement ses guéri- sons. Avant la cérémonie où il devait recevoir un souvenir, j'avais beaucoup travaillé pour réaliser l'harmonie et savoir qu'il pourrait jouir des fruits de son travail. Pendant de longues années, il avait été premier commis et s'était montré des plus fidèles; depuis quelques années il étudiait sincèrement la Science Chrétienne. Cette pensée m'était venue (Matth. 25:21): « Cela va bien, bon et fidèle serviteur;... viens prendre part à la joie de ton seigneur. »
Quand on m'appela au téléphone, je m'attachai fermement à ces paroles et je n'eus pas de crainte. Cela et sa propre confiance en Dieu sauvèrent sans doute le patient. Cette confiance radicale n'a pas changé au cours des années. —