J'eus le grand bonheur d'être élevée en Science Chrétienne, bénédiction qui m'inspire une gratitude immense. Dès le début j'appris à m'appuyer sur Dieu, à savoir qu'il ne pouvait se présenter aucun problème dont la solution ne soit pas immédiatement possible pourvu qu'on applique bien la vérité. Chaque jour m'apporte de nouvelles preuves du pouvoir de l'Amour qui guérit; j'apprécie toujours davantage les bienfaits d'une éducation selon la Science Chrétienne, au foyer comme à l'École du dimanche; et je rends grâce à Dieu, Dispensateur de tous les biens, pour ce don ineffable.
Réalisant la perfection et les directions toujours présentes, je n'ai pas eu de grands problèmes. Les maladies infantiles que l'entendement mortel inflige au petit monde n'entrèrent jamais chez nous. A l'école secondaire, je n'eus qu'un seul jour d'absence, causé par une forte angine qui fut bien vite guérie grâce au traitement de la Science Chrétienne.
A l'université, j'eus souvent l'occasion d'exprimer l'intelligence pour me maintenir à un bon rang. La branche dans laquelle je m'étais spécialisée comprenait un cours qui me semblait très difficile parce qu'à chaque épreuve les questions du professeur étaient rédigées en termes obscurs. Avant l'examen final, je vis qu'il me fallait chasser la crainte de ne pouvoir interpréter convenablement les questions. Au lieu de revoir mes notes, j'étudiai de préférence Science et Santé, par Mrs. Eddy, cherchant à bien saisir l'unicité de l'Entendement divin. J'obtins une bonne note, et le professeur fit observer que mon travail indiquait une pleine compréhension du sujet.
Ma guérison la plus remarquable se produisit quand une personne qui m'était chère quitta ce monde. Je sentis si bien la présence de l'Amour, reflétée chez les amis et les collègues; j'eus tant de preuves de la protection et de la sollicitude divines à une époque que la pensée mortelle jugeait pénible! Aussi l'impression de crainte ou de chagrin fit-elle place au réconfort de l'amour que Dieu a pour nous, à la certitude que la Vie est illimitée, éternelle. Cette semaine-là, notre Leçon-Sermon, indiquée dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, avait pour titre « Période probatoire après la mort. » Elle était riche en messages de paix et de joie.
J'ai toujours été reconnaissante de ce que plusieurs maux physiques peu graves furent tout de suite vaincus grâce à la Science Chrétienne. « Vous connaîtrez la vérité, » dit notre Maître, « et la vérité vous rendra libres » (Jean 8:32). J'eus maintes fois la preuve que les prétentions de l'entendement mortel ne pouvaient nous atteindre.
A mesure que l'étude nous fait progresser et met au jour ce qui est vrai, je suis heureuse de mieux reconnaître la grandeur de l'œuvre accomplie par Mrs. Eddy lorsqu'elle expliqua cette vérité curative et nous donna une Science de la guérison ayant une valeur pratique. Les conférences, les périodiques, le fait que je suis membre de L'Église Mère et puis prendre part au travail d'une église filiale, sont aussi des sujets de reconnaissance. — Brooklyn (New-York), États-Unis.
