Les innombrables bénédictions reçues grâce à l'étude de la Science Chrétienne, les merveilleuses guérisons que j'ai éprouvées ou vues se produire grâce à son pouvoir curatif toujours présent, m'inspirent une reconnaissance continuelle.
Voici seize ans que j'appris à connaître la Science Chrétienne. Dans la ville où je venais de m'établir, il y avait une Société de la Science Chrétienne; et un dimanche matin, par curiosité, je me rendis au culte. Il me fit une grande impression, surtout « l'exposé scientifique de l'être » qui se trouve à la page 468 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, et dont on donna lecture. En sortant j'empruntai ce livre à la bibliothèque circulante.
Après avoir lu la Préface et le chapitre sur la Prière, j'eus la conviction que c'était la vérité et je me réjouis de retourner au culte le dimanche suivant. Mais quand vint ce jour, je souffrais comme chaque année d'une bronchite aiguë. En poursuivant ma lecture, je compris que ces choses pénibles n'étaient pas nécessaires. Après cela les symptômes de bronchite ne revinrent plus jamais.
Depuis des années mes oreilles étaient atteintes d'une affection qui devenait parfois très désagréable. Les docteurs m'avaient dit qu'il fallait les nettoyer chaque jour avec du peroxide, sans quoi il pouvait m'arriver quelque chose de terrible. Ils déclarèrent aussi que les deux tympans étaient percés.
Après avoir lu Science et Santé, j'abandonnai bientôt l'emploi du peroxide, mais sans faire aucun travail en Science pour ce problème. Environ trois mois plus tard, je devins sourde d'une oreille et j'eus sans arrêt un fort bourdonnement dans cette oreille. J'allai trouver une praticienne qui me parla et me traita; j'éprouvai alors un merveilleux sentiment de paix et perdis toute crainte de suites désastreuses. Toutefois, pendant quinze jours les mêmes conditions persistèrent, et je m'y résignais peu à peu, pensant qu'il fallait attendre avec patience le jour de la guérison. Le travail avait été fait, mais je devais le reconnaître.
Le dimanche suivant je lus un article dans la Christian Science Sentinel. Il s'agissait d'un oisillon qui s'était introduit dans un grenier par la porte et voulait en sortir par la fenêtre. A maintes reprises il se lançait contre les carreaux et retombait meurtri, épuisé; finalement un autre vint se percher sur le seuil et se mit à chanter, de sorte que la pauvre petite créature trouva la sortie et fut bientôt libre, en sécurité. Comme le faisait remarquer l'auteur, la porte n'avait cessé d'être ouverte; la souffrance et l'attente pénible étaient donc superflues. En lisant cela, je vis qu'en réalité il n'y avait pas besoin d'attendre que mon oreille se guérisse; la porte de la guérison était déjà ouverte. A l'instant même il se fit un grand silence et je me rendis compte que le bourdonnement avait cessé. J'avais été guérie sur-le-champ par la réalisation de la vérité. Portant ma montre à mon oreille, j'en perçus distinctement le tic-tac. Depuis lors la peau des deux oreilles est restée saine et mon ouïe normale.
Au cours des années, maintes bénédictions merveilleuses ont été miennes; la Bible dit (Proverbes 3:5, 6): « Confie-toi en l'Éternel de tout ton cœur et ne t'appuie pas sur ta prudence. Pense à lui dans toutes tes entreprises et il aplanira tes sentiers; » j'ai toujours constaté qu'en obéissant à cet ordre, j'étais bien conduite dans ma tâche à l'école et au foyer. Quand j'ai voulu faire des plans humains et forcer les choses, alors seulement j'ai dû retourner en arrière, apprendre la patience et me confier en Dieu.
Je suis toujours reconnaissante envers Mrs. Eddy qui s'est montrée inébranlablement fidèle, laborieuse; elle put ainsi découvrir la vérité et la faire connaître au monde pour que tous en fassent usage. Ma gratitude envers la Science Chrétienne est sans bornes. — Twickenham (Middlesex), Angleterre.
