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L'Église Mère: Rempart de la Liberté

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1949


Tout Scientiste Chrétien est une loi pour soi-même. Néanmoins, il s'agit de loi, non de licence. Dans cette parole, rien n'appuie au moindre degré la notion que telles personnes seraient libres de mal faire. Ce qu'on met en relief, c'est que chacun est libre de reconnaître pour soi-même son accord normal avec la loi divine; que le disciple qui s'attache à la Science Chrétienne, découverte et fondée par Mary Baker Eddy, y trouve une aide incommensurable dans ses efforts pour comprendre cette loi, une ample protection dans son obéissance envers elle.

Mrs. Eddy reconnaissait clairement la beauté, le pouvoir de l'action conforme à la loi; elle savait que dans ce domaine, obéir nous assure la liberté. Elle voyait aussi que cette obéissance doit être librement consentie, être toujours davantage le résultat des désirs et des affections qui remplissent le cœur. En outre, elle se rendait compte que l'obéissance volontaire est stimulée lorsque le disciple s'aperçoit qu'elle lui permet de sentir le pouvoir de Dieu opérant en sa faveur et d'en voir les preuves dans sa vie quotidienne.

Par conséquent, Mrs. Eddy ne négligeait jamais l'occasion de montrer que la vraie loi est celle de Dieu; que les lois civiles, politiques ou autres, réglant les affaires humaines, sont bonnes dans la mesure où elles reflètent et représentent la loi divine. De plus, elle fit clairement ressortir que pour améliorer les lois civiles et politiques, il faut comprendre leur but en fonction de l'influence salutaire qu'elles puisent dans le divin, et leur obéir en s'efforçant de les mettre toujours mieux d'accord avec la loi primordiale de Dieu.

Immanquablement, Mrs. Eddy devait voir que sa révélation de la Science Chrétienne, qu'elle appelle la loi de Dieu (voir Rudiments de la Science divine, p. 1), atteindrait la pensée humaine premièrement comme libération des résultats produits par l'anarchie — liberté qu'assure l'obéissance à la loi divine; deuxièmement, comme protection des purs exposés de la loi divine; troisièmement, comme protection pour le disciple qui veut être fidèle à cette loi; quatrièmement, comme protection dans l'obéissance à ce qu'on nomme les lois humaines, lorsqu'on les estime d'après leur tendance à soutenir la liberté véritable.

Pour que cette quadruple obligation soit remplie, notre Leader fonda L'Église Mère, La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, Massachusetts. Parmi les nobles buts et les réalisations de notre Église figure certainement la protection de la liberté véritable. Mrs. Eddy montre d'une manière indubitable que cette fonction-là est incluse dans son concept de l'Église. Voici ce qu'elle déclare (Miscellaneous Writings, pp. 144, 145): « L'Église, plus que toute autre institution, est à l'heure actuelle le ciment de la société, et devrait être le rempart des libertés civile et religieuse. »

Nous avons lieu d'être reconnaissants de ce que la description « rempart des libertés civile et religieuse s'applique si bien aujourd'hui à L'Eglise Mère, qui doit son existence à cette femme inspirée de Dieu. Au Conseil Directeur de la Science Chrétienne, elle confia l'administration des affaires de son Église en accord avec son concept des fonctions à remplir; soutenu par les membres fidèles de L'Église Mère et des églises filiales dans le monde entier, il accomplit cette tâche sacrée, veillant à ce que L'Église Mère maintienne et développe son statut comme rempart de la liberté. Aussi tout Scientiste Chrétien a-t-il la pleine assurance que le Manuel de L'Église Mère, contenant les Règles et les Statuts de l'Église, est interprété par le Conseil Directeur dans la plénitude de la prière et de la démonstration, comme le désirait Mrs. Eddy, notre Leader.

Dès lors, le Scientiste Chrétien, sachant qu'il a le droit, le devoir de prier et d'entendre la réponse de Dieu selon sa compréhension progressive de la Science Chrétienne, se rend compte que ce droit est soutenu, protégé par l'ensemble des Scientistes Chrétiens (y compris lui-même) formant un corps qui constitue L'Église Mère. Il sait aussi que l'exposé correct de la Science Chrétienne est sauvegardé par le Conseil Directeur, qui ne néglige point une seconde tâche, prescrite par Mrs. Eddy: mettre en valeur l'influence persuasive et curative dont s'accompagne cet exposé, et se maintenir à l'avant-garde du progrès.

En outre, le Scientiste est heureux de ce que, par les Délégués à la Publication prévus dans le Manuel, les Directeurs de L'Église Mère dirigent en priant l'influence de cette Église, selon les voies du Christ, pour que les lois de chaque pays respectent toujours mieux les droits des Scientistes Chrétiens, leur liberté de conscience. Il sait aussi que toutes les autres œuvres instituées par Mrs. Eddy — ainsi les conférences sur la Science Chrétienne, la publication et la propagation des ouvrages de notre Leader, la rédaction des périodiques, The Christian Science Journal, la Sentinel, les Hérauts, The Christian Science Monitor — sont, de même que la manière dont les cultes se célèbrent à l'Église, soumises à la prière qui renverse les limitations et fait mieux saisir l'efficace de la Vérité.

Il n'est pas exagéré de dire que l'influence du travail accompli par L'Église Mère, protégeant la liberté des Scientistes Chrétiens, se fait sentir même parmi ceux qui n'appartiennent point à l'Église du Christ, Scientiste. Puisque la recherche de la liberté, relativement parlant, ne peut avoir un mobile égoïste, chaque effort pour maintenir intact le droit d'être à soi-même une loi dans le royaume de la prière fait du bien à toute l'humanité.

Au sens absolu, la loi divine est une loi de liberté parce qu'elle maintient toujours l'homme, conçu par Dieu, dans la perfection qui doit caractériser l'idée spirituelle que forme l'Entendement parfait. Au sens relatif, le Manuel de L'Église Mère présente des lois de liberté; en effet, quoique dans un certain passage (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 229) Mrs. Eddy les nomme lois de limitations, elle montre à la page suivante que les limites imposées aux Scientistes Chrétiens les obligent à se conduire en vrais disciples de leur Leader. Le Manuel présente donc la liberté véritable parce qu'il demande chez les Scientistes le loyalisme et la droiture qui les empêchent d'abandonner la voie permettant à L'Église Mère de soutenir la liberté.

La liberté s'apparente à l'Église au sens infini de ce terme, car elle accompagne la connaissance de la vérité, comme l'indiqua clairement le Christ Jésus. Et la Science Chrétienne déclare que la Vérité, c'est le Christ. Nous savons que le Maître approuva cette réponse de Simon Pierre (Matth. 16:16): « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Pour confirmer la chose, il s'adresse au disciple en le nommant Pierre, synonyme du mot roc dont le sens spirituel est Vérité, dans la définition donnée par Mrs. Eddy (Science et Santé, p. 593). Puis par une déclaration sublime, il établit son Église non seulement comme une institution libérale, mais comme le rempart même de la liberté: « Sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes des enfers ne prévaudront point contre elle. »

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