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Avance rapide vers l'Harmonie

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1949


Dans la Science Chrétienne, c'est en résolvant avec zèle d'échanger les fausses croyances et les discords contre l'intelligence et l'harmonie données par Dieu qu'on avance rapidement dans cette direction.

Pour ceux qui semblent découragés parce qu'une démonstration en Science Chrétienne est tardive, la manière dont Mary Baker Eddy interprète « Gad » (fils de Jacob) à la page 586 de Science et Santé avec la Clef des Écritures sera d'un grand réconfort. Voici ce passage: « La Science; l'être spirituel compris; empressement vers l'harmonie. » Cette hâte divinement mentale n'implique aucune chronologie matérielle, donc ni maladie chronique, ni péché tenace, ni chagrins ineffacables ou autres conditions pénibles.

Afin de prouver cela dans sa propre carrière, le Scientiste Chrétien ne fait point de la croyance au temps soit une idole soit un épouvantail, car il sait que ce qui détruit l'erreur dans la conscience humaine, ce n'est pas le temps mais le Christ, la Vérité.

Tel s'est peut-être regardé comme une pauvre victime que tourmentent les souffrances physiques, la faiblesse morale, les blessures d'amour-propre, les déceptions cruelles; dans ce cas, le conseil de Paul, donné dans l'épître aux Éphésiens, chapitre six, verset 13, lui serait d'un grand secours; voici ce message, applicable à chacun de nous: « C'est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans les mauvais jours et qu'ayant tout surmonté vous demeuriez fermes. » Les versets suivants nous montrent que parmi ces armes se trouve la « cuirasse » de la justice, à l'épreuve du matérialisme; « l'Évangile de la paix, » la paix spirituelle intacte; « le bouclier de la foi, » que le doute ne peut percer; le « casque du salut, » la compréhension spirituelle; et « l'épée de l'Esprit, qui est la Parole de Dieu, » la Vérité éternelle. Rien d'authentique ne nous sépare de cette armure protectrice que constitue l'invariable Vérité, l'Amour illimitable; chacun doit revêtir lui-même ces armes, car en Science Chrétienne la démonstration est individuelle et dans ce domaine personne ne peut se substituer à nous.

Faire hâte pour arriver à l'harmonie permet d'obéir au Principe divin d'une manière intelligente et nous donne le pouvoir de réfuter les suggestions de faiblesse morale, de caractère fantasque, d'indécision. Alors nous pratiquons avec succès ce que recommande notre Leader dans Miscellaneous Writings (p. 117): « Assurez-vous que Dieu trace votre chemin; puis en toute circonstance, hâtez-vous de le suivre. » Il faut nous hâter et non pas traîner. Ainsi l'obéissance accélère nos progrès et nous rend mieux capables, par réflexion, d'échanger une attitude indifférente contre le zèle et l'expectative, qui produisent des fruits abondants.

Avec sagesse, Jésus réprouva l'erreur d'une expectative à retardement, lorsqu'il adressa ces paroles aux disciples (Jean 4:35): « Ne dites-vous pas qu'il y a encore quatre mois jusqu'à la moisson? Mais moi, je vous dis: Levez les yeux et regardez les campagnes, déjà blanches pour la moisson. » Ici même et dès maintenant le Scientiste Chrétien sincère peut voir la moisson « déjà » mûre de la compréhension spirituelle; il n'en est pas simplement le spectateur émerveillé, mais il démontre avec confiance l'héritage de l'homme en tant qu'expression individuelle de l'unique Entendement divin.

Néanmoins la crainte qu'on n'a pas encore abandonnée voudrait retarder la démonstration de l'harmonie en Science Chrétienne; or la crainte s'apparente toujours à telle ou telle phase du matérialisme et n'a jamais affecté quoi que ce soit de réel. Contre cet adversaire irréel — la crainte — il existe un antidote céleste que nous donne la première épître de Jean (4:18): « Il n'y a point de crainte dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte; car la crainte suppose le châtiment, et celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour. » Il n'y a point de crainte dans l'amour parce qu'il n'y a point de matière en l'Amour, en Dieu. L'Amour se reflète dans l'amour, jamais dans la crainte; dans l'harmonie, jamais dans les tourments. Comment l'Amour divin pourrait-il infliger des craintes à sa propre réflexion, puisque l'Amour communique seulement ce qu'il renferme?

A mesure qu'augmente leur spiritualité, les Scientistes Chrétiens sont affranchis de la servitude qu'imposent la foi dans la matière et la crainte de la matière. La santé n'a jamais pu se trouver ou se perdre dans le corps. Il est vain de la chercher dans ce qui est physique; cela nous conduirait dans les fondrières de la crainte et des superstitions, d'où notre réflexion individuelle de l'Amour divin peut assurément nous tirer. Mais si quelque Scientiste irrésolu cherche à recouvrer la santé, le bonheur, la prospérité, et persiste à compter sur la matière pour trouver ces dons de Dieu, de l'Esprit, il n'avance pas vers l'harmonie: il s'en éloigne plutôt.

Peut-être un mortel a-t-il longtemps séjourné solitaire dans la vallée des souffrances physiques, des chagrins, des craintes déconcertantes; mais il peut trouver et suivre le chemin de la liberté s'il se hâte d'accroître sa compréhension de l'Esprit et de la loi spirituelle. Il reconnaît par là que les dons de l'Esprit, de Dieu, sont impartiaux, invariables, perceptibles et démontrables.

La réceptivité spontanée accepte les dons de Dieu « déjà » présents; cette qualité est indiquée d'une manière frappante par l'attitude de Mrs. Eddy, comme nous la voyons dans la photographie prise lorsqu'elle parlait aux membres de son église assemblés devant son balcon, à Pleasant View. Elle leur dit qu'elle aurait voulu leur faire un cadeau mais que ce trésor était déjà leur — c'est un passage de l'Écriture. Quelqu'un qui était près d'elle remarqua qu'en cet instant notre Leader, par un geste spontané, étendit ses mains ouvertes vers la foule; elle soulignait ainsi le fait que les bénédictions de l'Entendement divin ne se font pas attendre, car il les donne sans cesse à chacune de ses idées. Les versets de l'Écriture qu'elle cita se trouvent à la page 170 de The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany. Outre des exhortations précises, ils contiennent des promesses pleines d'amour, l'assurance des lumières et de l'harmonie croissantes.

Accepter le fait que « ce trésor est déjà vôtre » nous donne la clef de l'avance rapide vers l'harmonie. Chacun de nous doit prouver que de bon cœur il attend, perçoit et reçoit la santé, la pureté, la liberté, la joie émanant sans cesse du divin Principe infini, de l'Amour, et manifestées éternellement par la réflexion de l'Amour.

La docilité, l'expectative constante et vraie nous permettent d'obtenir la bénédiction toujours accessible de la nature divine individuellement démontrée. Ainsi la Science Chrétienne libère ceux qui l'étudient; elle les affranchit du penser apathique, négatif, et des aspects plus agressifs que revêt parfois ce qu'on nomme l'entendement mortel.

Le disciple dont les pensées sincères ne reconnaissent que la volonté de Dieu s'affranchira graduellement des chaînes que représentent le téméraire vouloir humain et le sens personnel de possession, qui tous deux mettent obstacle aux progrès. Mais comme le mal est irréel, nous pouvons constater que le pervers orgueil de la possession disparaît devant la grâce de la réflexion spirituelle. Il est spirituellement impossible d'être séparé du divin Amour universel, car l'Amour, Dieu, voit sa propre beauté éternellement reflétée par l'homme et l'univers de l'Esprit. Dans le bercail de l'Amour, aucune brebis ne doit être mise à l'écart.

Pour celui qui s'efforce de penser selon la justice, chaque nouvelle journée est un jour de salut à l'égard de la croyance aux craintes, aux pronostics ou aux diagnostics mortels, au courage incertain. Chaque jour est marqué par une avance rapide vers l'harmonie, dont on remarque les bienfaits.

A notre époque et au cours de chaque nouvelle période, les Scientistes Chrétiens réaliseront de mieux en mieux l'immense valeur du pouvoir spirituel qu'apporte à l'humanité la révélation complète et finale de la Science Chrétienne. Dans le Message to The Mother Church for 1902, Mrs. Eddy fait cette affirmation dont l'autorité se démontre d'une manière toujours plus féconde jusque dans les régions lointaines (p. 2): « La Science de l'homme et de l'univers, par opposition à toute erreur, est en marche; la Vérité se hâte d'aller à sa rencontre et de l'accueillir. Elle purifie graduellement tous les peuples, les religions, les systèmes éthiques, le savoir, et fait des enfants nos précepteurs. »

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