Voici environ quinze ans que, dans The Christian Science Journal, j'exprimai ma gratitude au sujet de la Science Chrétienne. Ayant acquis depuis lors plus de compréhension, je me suis sentie encore plus libre et je désire beaucoup dire de nouveau combien je suis reconnaissante de la protection certaine et des guérisons qu'apporte cette merveilleuse vérité.
Comme enfant j'étais très sensible à l'inharmonie dans mon entourage ou aux récits sensationnels publiés dans les journaux. J'étais aussi déprimée par la vieille croyance théologique à un Dieu inexorable qui punirait Ses enfants s'ils Lui désobéissaient. Au cours de ma jeunesse ces craintes augmentèrent et je me tracassais constamment. Pour finir je consultai un spécialiste des maladies nerveuses qui avec bienveillance tâcha de me rassurer; il m'envoya à la campagne et me prescrivit un tonique.
J'avais étudié quelque temps la Science Chrétienne, mais n'étais pas prête à m'y confier sans réserve; finalement j'en arrivai à ne plus pouvoir dormir et j'étais si tourmentée, si troublée, que je craignais une dépression nerveuse. Quand je sentis que j'étais presque au bout de mon rouleau, j'écrivis à une praticienne pour lui demander de l'aide. Il y a quinze ans de cela, mais je n'oublierai jamais le soulagement que j'obtins même avant d'avoir reçu la réponse à ma lettre. Je dormis paisiblement toute la nuit, ce qui me prouva qu'un remède efficace était à ma portée.
Ma guérison fut lente; souvent je désespérais de pouvoir penser clairement ou d'arriver à comprendre le livre de texte Scientiste Chrétien, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. Au fond, je ne saisissais pas la grande différence entre le bien et le mal, le réel et l'irréel, quelque chose et rien — différence révélée par la Science Chrétienne; mais un jour, comme j'implorais avec ferveur l'aide de Dieu, j'ouvris ma Bible et j'y lus ceci (Ésaïe 5:20): « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal; qui font des ténèbres la lumière et de la lumière les ténèbres; qui font doux ce qui est amer et amer ce qui est doux! Ce fut une révélation qui me libéra complètement de la croyance que le mal puisse avoir un rapport quelconque avec le bien.
Je suis indiciblement reconnaissante de ce que, grâce à la Science, les terribles tableaux de l'entendement mortel furent effacés et remplacés par les idées belles et vraies de l'Entendement divin; je suis heureuse de savoir que la vérité est établie, et que l'homme vit dans le seul Entendement sans limites dont il ne peut jamais sortir. La Science Chrétienne fit disparaître la crainte d'une dépression nerveuse. Bien des maux physiques ont également été vaincus.
J'ai longtemps pris part à des championnats de tennis où ma compréhension de la Science m'assure le succès malgré la nervosité. Plusieurs fois une pénible tension musculaire qui semblait vouloir me contraindre à renoncer au match put être surmontée pendant que je me rendais sur les courts.
Au début de mon étude je fus souvent encouragée par ce conseil de notre Leader dans Science et Santé (p. 573): « Prenez courage, ô vous qui souffrez, car cette réalité de l'être apparaîtra assurément un jour et de quelque manière. » Grâce à la Science Chrétienne j'apprends que, selon les paroles de Mrs. Eddy (Poems, p. 79),
« L'Amour qui t'affranchit m'élève
Plus haut que la haine et ses traits;
Là tout est sagesse, lumière
Éternel Dieu, puissant, parfait. »
Barraba, Nouvelle-Galles du Sud, Australie.
