Je désire exprimer ma profonde gratitude pour la Science Chrétienne et tout le bien qu'elle a fait à ma famille et à moi-même. Je ne puis plus garder le silence, car j'ai reçu tant de bénédictions grâce à toutes les branches de son activité, y compris les articles et les témoignages riches en inspiration qui paraissent dans le Journal et la Christian Science Sentinel.
Mon premier contact avec la Science Chrétienne date de mon enfance. A cette époque, mon père qui souffrait de rhumatisme inflammatoire eut une magnifique guérison, pendant une réunion du mercredi soir dans une église filiale où il se rendait pour la première fois. Pleins de gratitude, nos parents cherchèrent à devenir membres de cette église; mes deux jeunes frères et moi fréquentâmes l'École du dimanche. Depuis lors nous avons eu des guérisons et des bienfaits trop nombreux pour être tous relatés; je me rappelle notamment la guérison de sérieux maux d'oreille, qui m'avaient longtemps tracassé. Je m'adressai à un praticien de la Science Chrétienne pour avoir de l'aide; alors deux abcès percèrent et la guérison fut très rapide. Le mal n'est jamais revenu, bien que le docteur de la famille eût dit auparavant que le seul remède était une opération chirurgicale.
Mettant en pratique ce que j'avais pu comprendre de la Science Chrétienne, je fus conduit sur une voie où ma carrière se développa dans le domaine de la musique et du chant. Dans la mesure où j'étudiais la Bible à la lumière de notre livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, en appliquant le mieux possible dans ma vie quotidienne ce que j'avais appris, je reçus des bienfaits et des bénédictions.
Je tiens à raconter une délivrance qui fit sur moi une profonde impression. L'on m'avait attribué un des premiers rôles dans une brillante représentation à l'Opéra d'une très grande ville. Le matin même, à mon réveil, je souffrais de la gorge. J'eus recours à ce que je comprenais touchant la vérité de l'être; je lus la Leçon-Sermon et je déjeunai. Puis j'allai au piano pour faire comme chaque matin mes vocalises, mais j'étais aphone.
Alarmé, je fis appel à un praticien de la Science Chrétienne. Il me dit avec amour qu'en réalité tout allait bien et me conseilla de me souvenir que « dans la Science, l'Amour divin seul gouverne l'homme » (Manuel de l'Église, Art. VIII, Sect. 1); il m'aiderait avec joie selon ma demande. Un faux sens du devoir m'engageait à me faire remplacer, mais je compris que c'était une tentation, car j'attribuerais ainsi au mal une réalité; je passai le reste de la journée avec mon livre de texte et ma Bible. Le soir, à l'heure habituelle je me rendis à l'Opéra; bien que toujours aphone, je repoussai les arguments du sens matériel; je me maquillai et revêtis mon costume. Le fidèle praticien m'avait promis son aide. Je savais que toute la responsabilité appartenait à Dieu, que je pouvais seulement refléter Son pouvoir et que je ne pouvais rien faire par moi-même.
Comme j'étais dans les coulisses, juste avant d'entrer en scène je ressentis une confiance et un calme profonds, une sincère gratitude touchant l'amour de Dieu qui nous protège. Ma voix sortit facilement, de la première à la dernière note. Il n'y eut pas trace d'enrouement. La soirée fut un succès; à part le praticien et ma femme, personne ne sut ce qui m'était arrivé. La guérison de ce qui paraissait être une mauvaise laryngite m'inspira une grande reconnaissance; mais j'appréciai davantage encore la paix spirituelle et une meilleure compréhension de Dieu, notre tendre Père-Mère.
Dans un autre cas, après un accident d'automobile dont j'avais de la peine à me remettre, je fus admirablement soutenu en appliquant les vérités de la Science Chrétienne; en outre, quoique l'entendement mortel eût prédit que les fractures ne se souderaient pas, j'eus une guérison complète.
Je tiens à mentionner la gratitude que m'inspire le travail dévoué, efficace, plein d'amour qu'accomplissent dans toute l'étendue du Champ les praticiens consacrés, dont plusieurs ont aidé ma famille et moi-même. Je suis heureux que nous ayons pu faire connaître à nos deux fils cette glorieuse vérité qu'ils ont appris à mettre en pratique dans leur vie journalière.
Ce témoignage serait incomplet si je n'exprimais pas ma profonde gratitude envers Mrs. Eddy, à laquelle le monde doit la précieuse révélation de la Science Chrétienne. Je suis reconnaissant des diverses œuvres que poursuit notre mouvement; j'apprécie le Manuel de l'Église, la vigilance et la fidélité du Conseil Directeur de la Science Chrétienne; je suis heureux d'être membre de L'Église Mère et d'une église filiale, et de pouvoir participer au travail de l'église. Le cours d'instruction et le bien qu'il continue à me faire sont aussi des sujets de reconnaissance. Je rends grâce à Dieu pour la Science Chrétienne. — Pelham (New-York), États-Unis.