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Aux réunions du mercredi soir, nous entendons...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1949


Aux réunions du mercredi soir, nous entendons de très beaux témoignages concernant la guérison des inharmonies les plus diverses et nous sommes très reconnaissants de ce que « tout est possible à Dieu. »

J’ai moi-même eu maintes preuves — les unes instantanées, d’autres moins rapides — du pouvoir de Dieu guérissant la maladie, les fractures, les pertes, l’affliction, et cœtera.

Ici je tiens à parler de ce qu’on appelle une guérison lente. Un jour je devins presque impotente. L’infirmité persista pendant des années; j’eus successivement recours à plusieurs praticiens qui travaillèrent avec consécration. Pendant quelque temps mon état s’améliorait, mais je n’obtenais pas la guérison complète.

Un matin, comme j’étais très découragée, je priai pour être conduite et secourue; tout à coup je pus voir que j’avais cherché seulement la guérison physique. Quand cette révélation me vint, je sus qu’il fallait chasser de ma conscience les fausses pensée. J’avais tourné mes regards dans la mauvaise direction. Je fis volte-face et j’en vis les effets. Quand je scrutai ma pensée, le souvenir d’une amère expérience qui remontait à bien des années se présenta; je me rendis compte que j’entretenais des pensées comme l’orgueil blessé, la critique, la rancune, l’abandon, la pitié égotiste. Résolument je me détournai du moi; je m’efforçai de mieux connaître Dieu, d’apprendre quelle est Sa nature, et de voir ce qu’Il me destinait.

Parfois c’était très difficile. Les arguments de l’erreur semblaient si réels qu’il fallait être bien en garde contre le pharisaïsme. Mais j’avais entrevu la totalité de Dieu et je fis face à toutes ces suggestions en priant pour obtenir l’intelligence, le courage, la force nécessaires. Avec une humilité profonde je rendis grâce à Dieu touchant mon vrai moi, tel qu’il le voyait. Le Maître disait: «Il a plu à votre Père de vous donner le royaume, » et je compris que Dieu m’avait donné « tout en abondance. » La Vie, « source du renouveau, » se révélait à ma conscience.

Au bout de plusieurs mois, je sentis un certain jour que mes forces augmentaient, que je devenais active, que l’espérance et la foi me faisaient réaliser toujours mieux la toute-puissance et l’omniprésence divines. J’étais dans un lieu saint, en présence du Christ vivant qui parlait à l’époque de Jésus et qui maintenant me disait: « Venez à moi. » Je fus guérie. Les paroles ne sauraient exprimer ma gratitude: j’avais à nouveau prouvé le pouvoir de Dieu, et la joie qu’apporte une guérison spirituelle est incomparable.

Dieu d’abord, voilà ma devise de chaque jour. Je ne Le relègue plus à l’arrière-plan. Le psaume cent vingt et un est une admirable déclaration de la vérité. Si quelqu’un chemine depuis longtemps pour arriver à l’harmonie, je voudrais lui dire: Avancez toujours! Ce n’est pas nous qui combattons, mais Dieu. Il sait ce qu’il nous faut et pourvoit à nos besoins. La nouvelle naissance est une glorieuse aventure.

Je tiens à dire que pendant toute cette épreuve j’étais seule, sans aucun être humain pour sympathiser avec moi. Parmi mes anciennes connaissances, beaucoup m’avaient abandonnée; mais j’étais si heureuse d’apprendre à connaître Dieu, que je ne regrettais pas leur absence. Dieu m’avait donné Sa grâce, de sorte que rien ne me manquait. Pendant de longues années, ma vocation m’avait mise en contact avec un public parfois enthousiaste; j’avais connu le plaisir des voyages et joui de bien des attentions. Mais à mesure que j’apprends à connaître Dieu, j'aime d’une manière intelligente Ses idées, j’apprécie mieux la bienveillance et les égards qu’on me témoigne; aussi les actes et les dires de l’entendement mortel ne me troublent-ils plus. Mon cœur déborde de gratitude parce que le bien est toujours présent.

Le disciple sincère peut trouver la voie du ciel, de l’harmonie, s’il se détourne des apparences et contemple la réalité. Se consacrer chaque jour à la vision du Dieu parfait et de Sa réflexion parfaite, l’homme, nous donne la sécurité dont tous ont besoin. Étre membre de l’église, avoir suivi le cours d’instruction, travailler pour la Cause de la Science Chrétienne — voilà des choses dont je suis reconnaissante. —

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