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Dieu d'abord

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1948


Les cent dernières pages de Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, contiennent des témoignages de guérisons dues à la Science Chrétienne. Dans tous les cas cités, c'est l'étude individuelle du livre de texte qui a sauvé le malade; et ces guérisons concernant toutes sortes de maux ou de souffrances peuvent être appelées des miracles modernes. Quelques-unes sont particulièrement intéressantes, parce que l'auteur déclare qu'il se mit à étudier le livre non pas en vue d'une guérison physique, mais pour trouver Dieu. L'ayant trouvé, ayant constaté que Sa présence et Son pouvoir infinis sont un fait démontrable et non pas une possibilité vague, lointaine, venant après la mort, sa propre guérison survint aussi naturellement et nécessairement que le jour succède à la nuit.

Peut-être direz-vous: Comment cela se peut-il? La réponse est simple. En étudiant cette « clef » des Écritures, la conscience fut illuminée; la pensée sortit du sépulcre que constituent la matérialité, les craintes; on s'éleva plus haut que le moi mortel pour reconnaître l'immortelle individualité de l'homme en tant qu'image et ressemblance de Dieu; ainsi le chercheur fut affranchi, libéré des prétendues lois de maladie et de mort qui pesaient sur lui. « Comme un prisonnier enchainé depuis des années, j'étais soudainement rendu à la liberté, » écrit l'un d'entre eux (p. 639).

Le Maître a dit (Matth. 6:33): « Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Cela se prouve tous les jours. Il y a quelque temps, une jeune femme chercha la guérison par la Science Chrétienne. Elle souffrait depuis des années. Comme la médecine matérielle n'avait pu la secourir, elle avait finalement recouru à la Science Chrétienne; elle s'était mise à étudier la Bible et Science et Santé d'une manière assidue, presque avec acharnement. En outre elle assista aux cultes et aux conférences de la Science Chrétienne. Chaque fois qu'elle ouvrait ses livres, c'était avec l'espoir d'y trouver quelque phrase, quelque pensée spéciale qui la guérirait; chaque fois qu'elle assistait au culte du dimanche, à la réunion du mercredi soir, à une conférence, elle espérait que la lecture, les cantiques, le solo, les témoignages ou la conférence lui apporteraient l'inspiration qui la libérerait de ses souffrances. Elle cherchait ainsi depuis des mois, sans être guérie.

Un jour cependant, elle ouvrit Science et Santé avec une tout autre attitude mentale, avec une grande humilité, une reconnaissance sincère. Elle se rendit compte que même si elle n'avait pas été guérie physiquement, elle avait obtenu au cours des mois un trésor éternellement précieux, excellent — une compréhension de Dieu. Elle reconnut qu'elle avait cherché non pas à mieux connaître le Père céleste, à L'aimer davantage, mais à obtenir en quelque sorte les pains et les poissons. Pourtant elle avait trouvé Dieu! Son cœur débordait de joie. Plus que jamais, elle sentit qu'elle avait faim et soif de la justice.

Au lieu d'implorer la guérison, sa prière loua Dieu, Lui rendit grâce de Sa bonté, de Son amour inépuisables. La douleur et les peines qui depuis longtemps semblaient faire partie de son existence — constituer presque toute sa vie — se retirèrent de sa conscience à mesure que l'amour de Dieu venait la remplir. Elle n'aurait su dire l'heure où la guérison physique se produisit. Quand elle eut l'assurance d'être complètement guérie, elle put entrevoir ce que veulent dire ces paroles du Maître: « Toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Pieusement elle rendit grâce à son Père-Mère Dieu, qu'elle avait commencé de connaître et d'aimer.

La Science Chrétienne fait voir que chercher « premièrement le royaume de Dieu et sa justice » constitue la vraie prière. Celle-ci n'est pas la simple répétition de mots, si sincère qu'elle puisse être; ce n'est point une requête concernant des choses matérielles; c'est donner à Dieu la première place dans notre vie journalière, et Le servir avant tout. « Simplement demander que nous puissions aimer Dieu ne nous Le fera jamais aimer, » déclare Mrs. Eddy (Science et Santé, p. 4); « mais le désir ardent d'être meilleurs et plus saints, exprimé par une vigilance quotidienne et par des efforts pour nous assimiler plus du caractère divin, nous formera et nous façonnera à nouveau, jusqu'à ce que nous nous éveillions à Sa ressemblance. »

Dans la plénitude de ce réveil, les infirmités, la pénurie, le mal n'existent point. Il semble parfois que le mal soit très puissant, qu'il s'en vante, qu'il veuille s'élever jusqu'aux cieux; mais ce fait demeure éternellement: le mal est sans substance, il n'a ni place ni pouvoir, car il n'a rien de commun avec Dieu. Écoutez ces vibrantes paroles d'Ésaïe le prophète: « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant, fils de l'aurore? Comment as-tu été renversé à terre, toi qui foulais aux pieds les nations?... L'Éternel des armées a formé ce dessein: qui peut y faire obstacle? Sa main est étendue: qui peut la détourner? »

Il est bon le dessein que l'Éternel a formé pour Ses enfants. Son amour est universel, impartial, inépuisable, toujours présent, toujours accessible. Quand nous prenons conscience de notre union avec l'Amour qui est Dieu, nous constatons que « Sa main est étendue, » qu'elle répand partout les bienfaits; et nous savons sans l'ombre d'un doute que rien ne « peut la détourner. »

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