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« Dieu poursuit Son plan »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1948


La Société pour l'Encouragement des Connaissances chrétiennes autorisa L'Église Mère, La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, à reproduire dans son Hymnaire un vibrant poème écrit par Arthur C. Ainger; nous y trouvons cette ligne: « Et Dieu poursuit Son plan » (Hymnaire, N° 82). Ce cantique respire le courage et l'espoir; quelle inspiration de l'entendre chanter au culte de L'Église Mère à Boston, par des milliers de fidèles! Il affirme avec force que Dieu, le bien tout-puissant comme l'enseigne la Science, poursuit en vérité Son plan; la première strophe nous assure en outre que

Tout proches sont les jours bénis
Qui nous furent prédits,
Où la gloire de Dieu remplira l'univers
Comme l'eau le fond de la mer.

Maintenant plus que jamais, les mortels inquiets ont besoin du réconfort qu'apporte cette vraie certitude. Selon le témoignage des sens corporels, le monde est loin de refléter pour le moment la gloire divine et ne s'en approche guère; pourtant ces encourageantes lignes nous promettent que la Vérité, l'Amour, le Principe, triompheront certainement.

Dans la seconde strophe, on demande ce que chacun doit faire pour

Rapprocher les humains,
Pour que sur eux règne à jamais
Christ, le Prince de paix.

La réponse nous est fournie dans la dernière strophe: Il faut avancer avec la force que donne l'Esprit omnipotent et lutter contre l'erreur de tout genre; en d'autres termes, à la lumière de la vérité spirituelle, le disciple doit voir et prouver l'irréalité complète du mal, lequel n'appartient point à l'univers d'un Dieu absolument bon. A mesure que la lumière de la Vérité dissipe les brumes du matérialisme, on comprend avec joie que maintenant même la gloire, la bonté, la beauté, l'harmonie du créateur parfait et de Sa création sans défaut sont proches — c'est un fait accompli. Et la conscience humaine se rend toujours mieux compte qu'une profonde transformation se produit; les bouleversements actuels démasquent puis annulent tout ce qui prétend cacher aux hommes la gloire et la réalité de l'univers divin.

Par la vision spirituelle, un prophète annonce le jour où Dieu, la Vérité divine, « bouleversera, bouleversera, bouleversera... jusqu'à ce que vienne celui qui a le droit de régner » (Ézéchiel 21:32, version anglaise); et notre Leader, qui découvrit et fonda la Science Chrétienne, nous explique clairement ce qu'elle nomme « chimicalisation. » Dans un mémorable passage de Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 540) Mary Baker Eddy déclare: « Dans Ésaïe nous lisons: “C'est Moi... qui fais la paix et qui crée les maux; Je suis le Seigneur qui fais toutes choses;” mais le prophète faisait allusion à la loi divine qui remue jusqu'au fond la croyance au mal, en la faisant monter à la surface et la réduisant à la dénomination qui lui est propre, le néant. Il faut que le lit boueux d'un fleuve soit remué afin que les eaux en soient purifiées. »

Elle donne ensuite ce commentaire dont l'importance est grande: « Dans la chimicalisation morale, lorsque les symptômes du mal, illusion, s'aggravent, nous pouvons croire, dans notre ignorance, que le Seigneur a produit le mal; mais nous devrions savoir que la loi de Dieu ne découvre le soi-disant péché et ses effets, que pour permettre à la Vérité d'anéantir tout sens du mal et tout pouvoir de pécher. » Peut-on douter qu'à l'heure actuelle, les hommes et les peuples voient s'accomplir ce profond bouleversement? Loin de céder à la frayeur, nous devrions suivre le conseil du Maître (Luc 21: 28): « Lorsque tout cela commencera d'arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance est proche. »

Certes, Dieu poursuit Son plan; par sa nature même, la Vérité découvre et détruit le mensonge. Bien des étangs boueux — égoïsme, volonté tyrannique, croyances matérielles à quoi l'on s'attache, intellectualisme content de soi — doivent subir le défi et l'agitation salutaires de la Vérité avant qu'un ordre meilleur puisse régner dans le monde. Durant cette période de chimicalisation, la tâche du Scientiste Chrétien consiste, non pas à grossir l'erreur mais à l'annuler dès qu'elle vient à la surface. Le Scientiste ne s'écrie pas avec consternation: « Où donc allons-nous? » Il sait vers quel but marche toute la grande famille humaine: lentement mais sûrement, elle se dirige vers la compréhension de Dieu et de Sa création réelle. Elle verra s'accomplir cette parole de Jérémie (31:34): « Aucun d'eux n'aura plus à instruire son prochain ou son frère, en leur disant: Connaissez l'Éternel! En effet, ils me connaîtront tous, les petits comme les grands, dit l'Éternel. »

Pendant que s'opèrent ces changements profonds; pendant que les humains apprennent que les appuis, les théories, les panacées matériels ne résolvent pas les problèmes terrestres; pendant que la confusion, les rumeurs concernant de nouvelles guerres, la politique aux mobiles égoïstes semblent prévaloir — avec quelle fermeté le Scientiste devrait prier chaque jour pour la grande famille humaine! Certes, à notre époque le monde que connaissent les sens serait pour nous tous une demeure extrêmement désagréable si l'on en retirait l'influence rédemptrice et curative de la Parole de Dieu opérant par la Science Chrétienne.

Tout d'abord, que chaque Scientiste Chrétien se donne pour tâche de réfuter les suggestions d'après quoi une nouvelle guerre serait inévitable; qu'il les réduise au silence et les traite comme des insinuations mesmériques de Satan. Faisons face à ces suggestions, comme aux croyances d'épidémie ou de désastres imminents, par un démenti vigoureux, puis par l'absolue réalisation que l'Amour est tout, que l'unique Entendement est ici comme ailleurs, exerçant une activité universelle. Carlyle dit avec raison: « Une bataille, c'est toujours un Malentendu. » On aurait pu prévenir les sanglants conflits du passé si les chrétiens en général avaient reconnu et démontré le grand fait qu'il existe un seul Entendement.

Les Écritures indiquent qu'un « homme pauvre, mais plein d'intelligence » peut sauver une ville. Aujourd'hui, ceux qui pensent juste se comptent par dizaines de milliers; ne peuvent-ils préserver le genre humain d'une nouvelle guerre désastreuse? En juin 1905, Mrs. Eddy demanda que les membres de L'Église Mère prient pour que prennent fin les hostilités entre la Russie et le Japon; et n'est-il pas intéressant de constater que moins de deux mois plus tard la guerre entre ces deux peuples cessa? Notre Leader croyait au pouvoir de la prière. Quand elle priait, elle avait l'habitude d'être exaucée.

En ces jours décisifs, puissent tous ceux qui la suivent s'efforcer d'avoir comme elle une foi inébranlable, la certitude que Dieu, le divin Principe, l'Amour, est au gouvernail et poursuit Son plan. Reflétant le pouvoir de la Vérité, puissent-ils annuler la confusion, la haine, et révéler l'amour et la fraternité universels. Que ceux qui exercent des fonctions publiques soient soutenus et qu'ils aient le courage d'obéir au Principe plutôt qu'à des buts politiques égoïstes! Cherchons dans nos prières la convictions chrétienne, la certitude que maintenant même « la gloire de Dieu » remplit notre conscience

Comme l'eau le fond de la mer.

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