Chaque matin à mon réveil, en toute humilité je remercie Dieu de ce que la Science Chrétienne est la seule religion que j’aie jamais connue. Mes sœurs, mes frères et moi, nous avons eu le grand bonheur de fréquenter l’École du dimanche Scientiste Chrétienne; les simples vérités qu’on nous y enseigna dés notre enfance nous ont appris à nous tourner vers Dieu pour la solution de tous nos problèmes. Parmi les nombreux maux qui ont été guéris, je citerai un pied écrasé, une fracture, la jaunisse, la fièvre typhoïde, les oreillons, la rougeole, le manque de ressources; certaines guérisons furent instantanées, d’autres graduelles.
J’avais eu l’intention de me joindre à l’église au moment où je devais quitter l’école du dimanche et trouver du travail; mais il me sembla que cela n’était pas nécessaire puisque j’étudiais chaque jour la Leçon-Sermon et que je me tournais vers Dieu pour résoudre tous mes problèmes. Si l’on m’avait dit que je n’étais pas une bonne Scientiste Chrétienne, cela m’aurait indignée, car je croyais vraiment vivre cette Science et la mettre en pratique chaque jour. J’acceptais la vérité, les problèmes physiques et pécuniaires se résolvaient vite, instantanément dans bien des cas, tantôt avec l’aide d’un praticien, tantôt par mes propres efforts. J’allais à l’église quand cela m’arrangeait et je me trouvais satisfaite.
Il y a quelques années, je fus atteinte d’un mal qui pour le sens matériel était très sérieux. Je demandai de l’aide; les douleurs et la gêne furent instantanément guéries, mais la manifestation visible refusait de céder. Au bout de plusieurs semaines, je dis au praticien de ne plus me traiter parce qu’il me semblait que c’était à moi de résoudre ce problème. Je suis en contact avec le public dans mon travail, et il fallait détruire la critique et les opinions humaines.
La guérison prit de longs mois, mais j’en tirai une leçon précieuse sous bien des rapports. Je commençai à voir que pour être une bonne Scientiste Chrétienne il faut prier sans cesse. J’appris à faire cela et je consacrai à l’étude tous mes moments de liberté. Quand la guérison s’accomplit, je tins à devenir membre de L’Église Mère et d’une église filiale au sein de laquelle je puisse travailler. Ce désir se réalisa promptement. Les plaisirs matériels dont j’avais joui précédemment perdirent tout leur attrait; mes plus belles heures sont maintenant celles que je passe à lire les périodiques, à étudier la Bible et le livre de texte.
Que mon discernement spirituel augmente et que je puisse aider autrui comme j’ai moi-même été secourue, c’est mon plus grand désir. Sous un certain rapport je suis reconnaissante d’avoir eu ce problème: il m’a fait comprendre que me tourner vers Dieu seulement lorsque j’ai besoin d’aide ne suffit pas — que prier sans cesse veut dire être reconnaissante du bien que j’ai toujours reçu.
Je rends grâce à Dieu concernant Jésus le Christ, le Conducteur, et l’admirable vérité rétablie à notre époque par Mrs. Eddy; les praticiens dévoués, nos livres de texte et nos périodiques, les églises Scientistes Chrétiennes unissant tous les peuples du monde, sont aussi des sujets de gratitude.
Fort Wayne (Indiana), États-Unis.
