La Christian Science m'a beaucoup aidé et fait encore tellement pour moi que je tiens à en témoigner ma gratitude. J'étais très malade et découragé lorsque grâce à l'exemple d'un frère et à ses encouragements affectueux, je m'intéressai à cette Science.
Quoique élevé dans un milieu chrétien par un père et une mère pieux qui m'assurèrent une bonne instruction religieuse, je pensais que Dieu était très loin et me punissait continuellement sans que je sache pourquoi. Pendant des années, divers médecins m'avaient traité et j'avais été soigné dans plusieurs hôpitaux. Au sujet de ma maladie, un pasteur bienveillant mentionna la volonté de Dieu, mais ceci ne me consola guère. La Bible semblait être mon seul espoir, bien que je ne la comprisse que très peu. J'aimais penser à Jésus comme au berger mais je croyais être une des nombreuses brebis perdues.
Je me rappelle avec joie et gratitude la première réunion du mercredi soir à laquelle j'assistai. On y chanta d'abord un cantique de Mrs. Eddy, « Pais mes brebis » (Poems, p. 14). Ce cantique me donna un réconfort et une joie indicibles. En sortant, je me sentais enfin libre. En rentrant chez moi, je répétai les quelques lignes que j'avais retenues:
« Montre-moi comment, Berger,
Gravir le coteau. »
Mes progrès furent lents, mais je n'ai jamais chancelé dans ma nouvelle compréhension de Dieu; bientôt j'éprouvai une gratitude et un amour profonds envers notre révérée Leader, Mrs. Eddy, qui fit connaître à notre époque la vérité rédemptrice et curative. Grâce à l'étude sérieuse de Christian Science, j'ai été guéri de diverses choses — rhumes, maux d'oreilles, chômage, obstination, faux concept du succès, rancune.
Il y a quelques années, comme j'étais en visite chez des amis dans le Massachusetts, je m'affaissai subitement; mon hôte fit tout de suite venir un spécialiste, qui diagnostiqua la tuberculose et me dit franchement que la médecine ne pouvait rien pour moi; il conseilla pourtant une opération. Il croyait que cela prolongerait quelque peu ma vie. Je lui dis alors que la Christian Science m'avait plusieurs fois guéri et que j'allais m'adresser sans délai à un Scientiste Chrétien de New-York. Le médecin ne combattit pas ma résolution, mais observa qu'il ne croyait pas que la Christian Science puisse m'aider. Nous convînmes tous deux qu'au bout de cinq semaines il m'examinerait de nouveau.
Quand je fis appel au praticien, il m'assura qu'il était reconnaissant de pouvoir prouver à nouveau la vertu curative de la Christian Science. Il me rappela ces réconfortantes paroles de notre Leader dans Science et Santé (p. 380): « La Vérité est toujours victorieuse; » il me demanda d'étudier fidèlement la Bible, le Manuel de L'Église Mère et les autres ouvrages de Mrs. Eddy.
Cinq semaines plus tard, selon ma promesse je me présentai chez le médecin. Il m'examina et parut à la fois surpris et très heureux. Il me dit que mes poumons étaient presque guéris et me pria de revenir quelques semaines plus tard. Cette fois-ci il fut au comble de la joie et m'apprit que j'allais tout à fait bien. Ma gratitude envers Dieu fut sans limites. Le médecin reconnut que ma guérison était entièrement due à la Christian Science et à ce qu'il appelait mes propres efforts. Naturellement je m'empressai de communiquer la bonne nouvelle au praticien. Il dit en être très heureux et très reconnaissant, mais pas surpris du tout.
Plus tard, comme je désirais servir mon pays, je dus subir plusieurs examens d'aptitude physique. Je suis heureux de dire qu'il n'y avait plus trace de maladie.
Le bonheur de pouvoir servir notre Cause et démontrer une compréhension meilleure du travail utile m'inspire une profonde gratitude. Je suis reconnaissant de ce qu'a fait pour moi le praticien de Christian Science: il m'a aidé, m'encourageant à « gravir » le chemin qui monte.
Cranford (New-Jersey), États-Unis.
