La nostalgie, et la peur d'en être victime, ne sont pas un enfantillage. Elles peuvent causer des peines qui semblent cruelles, et la crainte de les voir reparaître est encore pire. En sept mots, la Science Chrétienne présente la solution de ce problème angoissant.
Lorsque j'étais à l'université, attendant qu'on m'appelle sous les drapeaux, cette crainte de la nostalgie était pour moi un cauchemar sans cesse renouvelé; pourtant je désirais entrer au service et je m'étais fait inscrire comme pilote. Je luttais contre la crainte, je lisais notre livre de texte Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy; je travaillais avec zèle en Science Chrétienne, mais le soulagement n'était que temporaire. Tout d'un coup, je me retrouvais au fond de la vallée.
Un soir où la tristesse et la crainte de l'avenir semblaient m'accabler, j'ouvris de nouveau Science et Santé. Mes regards s'arrêtèrent sur cette question que je connaissais bien et qui se trouve à la page 468: « Quel est l'exposé scientifique de l'être? »
Dès l'âge de quatre ans, j'avais fréquenté une École du dimanche Scientiste Chrétienne, où j'avais entendu lire chaque semaine « l'exposé scientifique de l'être. » Au début il m'avait semblé que quand la directrice lisait ce passage, il fallait simplement que les élèves se tiennent bien tranquilles. A mesure que je grandissais, je l'avais écouté plus attentivement, j'avais suivi avec soin le sens de chaque phrase. Mais ce fut seulement à l'université, pendant le soir dont j'ai parlé, que je commençai vraiment à comprendre ce passage, à voir pourquoi Mrs. Eddy l'avait désigné pour être lu chaque dimanche à tous les cultes de la Science Chrétienne dans le monde entier. Pourtant son grand ouvrage contient des milliers d'autres paragraphes!
Elle lui a donné en quelque sorte la forme d'un théorème. Elle énonce d'abord ce qu'il faut prouver: « Il n'y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. Tout est Entendement infini et sa manifestation infinie, car Dieu est Tout-en-tout. » Elle indique ensuite les échelons de la preuve, en faisant alterner les propositions positives avec les négatives: « L'Esprit est la Vérité immortelle; la matière est l'erreur mortelle. L'Esprit est le réel et l'éternel; la matière est l'irréel et le temporel. L'Esprit est Dieu, et l'homme est Son image et Sa ressemblance. »
Elle tire ensuite la conclusion, dont les sept mots offrent une solution infaillible pour tous les problèmes des sens matériels. Comme dans les mathématiques, cette conclusion est précédée du mot « donc »: « Donc, l'homme n'est pas matériel; il est spirituel. »
Cet exposé scientifique a pour but de prouver que « l'homme n'est pas matériel; il est spirituel. » C'est le point capital de la Science Chrétienne; sa portée est immense; voilà pourquoi Mrs. Eddy décida qu'on le lirait chaque dimanche à tous les cultes Scientistes Chrétiens dans le monde entier.
Cette analyse exacte de « l'exposé scientifique de l'être » formulé par Mrs. Eddy, prit ce soir-là dans ma conscience altérée de Vérité un éclat extraordinaire. Naturellement, elle m'apporta la guérison. Elle dissipa sans délai la terrible et poignante illusion d'après quoi la vie serait dans la matière, dans le corps. Je pus savoir et comprendre que je vivais non pas dans mon corps mais dans l'Esprit, que l'homme est spirituel et non pas matériel. Donc je n'avais pas à m'inquiéter de la place où semblait être mon prétendu corps matériel. La spiritualité de l'homme remplit ma conscience et m'apporta « la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence. »
Le christianisme, c'est le pouvoir de vaincre le mal par le bien; de résoudre les problèmes journaliers; de rendre meilleur le milieu où vous êtes; d'apporter la paix au monde. —
