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Quod erat demonstrandum

[D'un intérêt spécial pour la jeunesse]

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1946


A Prouver: que Dieu est infini, parfait, éternel, et que l'homme est Son image, Sa ressemblance parfaite.

Voilà le problème qui se dresse aujourd'hui devant tous les jeunes gens. C'est le problème de l'être, qu'il faut résoudre grâce aux enseignements de la Science Chrétienne, révélée à Mary Baker Eddy. Tôt ou tard, nous devrons tous nous appliquer à cette tâche, embrassant la vie elle-même. Cette vie comprend tout ce qui est bon, durable, heureux, harmonieux, favorable au progrès. Pour trouver l'abondance et la satisfaction que le genre humain cherche depuis si longtemps, il nous faut résoudre ce problème sous ses divers aspects.

La Science Chrétienne repose sur un Principe parfait. Celui-ci, gouvernant toutes choses, nous conduit infailliblement à la solution finale du problème. A la page 465 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mrs. Eddy, nous lisons: « Dieu est l'Entendement, l'Esprit, l'Ame, le Principe, la Vie, la Vérité, l'Amour, incorporels, divins, suprêmes, infinis. » Cette remarquable définition fait voir que ce que nous savons de Dieu constitue notre compréhension du Principe, la base de notre raisonnement. Il faut donc avant tout comprendre la nature et la substance de Dieu, de la Vérité.

« La Science Chrétienne met en lumière la Vérité et sa suprématie, l'harmonie universelle, l'intégralité de Dieu, le bien, et expose le néant du mal »(ibid., p. 293). Pour travailler, il faut prendre comme point de départ cette position clairement définie. Dieu, le bien, est absolument Tout, maintenant, éternellement. Ce qui est dissemblable au bien, ce qui est imparfait, passager, ne peut se trouver dans la totalité divine, dans Son « harmonie universelle. » Ce n'est donc rien, cela n'a ni commencement, ni présence, ni forme. C'est sans pouvoir, incapable d'être ou d'agir.

Puisque Dieu, l'Entendement, est Tout, et que l'homme constitue Son expression ou idée, l'homme participe de la nature de l'Entendement infini et ne connaît que la parfaite création divine. Dans cette conscience illimitable, l'homme, l'idée, est un avec Dieu, inséparable de l'intelligence dont l'activité est universelle.

Les faits de la Science Chrétienne doivent être appliqués dans notre vie journalière, en toute circonstance. Reconnaissant que ce qui vient de Dieu possède seul la réalité, la capacité d'agir, nous voyons immédiatement que la matérialité est irréelle, car elle s'oppose sous tous les rapports à la Vérité infinie, incomparable. Étant le contraire de la Vérité, c'est un mensonge. Tout ce qui implique la matière et ses limitations doit être faux. C'est un mensonge concernant le divin univers infini, où l'homme est inclus. Il faut traiter l'erreur en partant de là. Ce n'est pas un mensonge personnel concernant un homme mortel indépendant.

Quoique l'erreur, le contraire de la Vérité, ne soit rien, elle peut paraître très réelle à la pensée humaine non éclairée. La maladie, le danger, l'affliction, le manque peuvent sembler exclure les vérités divines dont ils sont les contrefaçons. La Science Chrétienne montre que leurs mauvais indices sont des mensonges, ou des vues erronées concernant la vie.

Des situations de ce genre se présentent à l'école, à l'université. En travaillant à un problème mathématique, vous vous apercevez qu'une faute a été commise. Une erreur s'est glissée dans les opérations. Vous avez calculé mentalement le carré de deux, et l'avez indiqué par le chiffre cinq. Bien que toutes les autres opérations soient correctes, ce chiffre a faussé la solution. Ne pouvant arriver à une conclusion qui s'accorde avec le principe des mathématiques, vous revenez sur vos pas. Vous utilisez le raisonnement, les leçons de l'expérience, et vous vérifiez chacun des calculs, conformément à la règle. Alors vous découvrez l'erreur, puis vous la rectifiez. Poursuivant votre travail, vous obtenez bientôt la réponse correcte.

De même, en travaillant au problème de l'être, n'avez-vous pas accepté parfois une suggestion de maladie? Gouverné par le Principe, l'homme à la ressemblance de Dieu exprime toujours la santé. Si vous n'arrivez pas à cette solution, il faut examiner votre penser. Avez-vous admis la suggestion que l'homme puisse être séparé de Dieu, ou qu'il existe un autre pouvoir capable de produire la maladie?

Il importe de comprendre que parce qu'il n'y a pas de pouvoir en dehors de Dieu, il n'y a pas d'effet autre que le bien. La suggestion que l'homme pourrait être malade est donc un mensonge. L'accepter c'est exclure, selon la croyance, le sentiment de la toute-présence divine. Mais ceci ne saurait renverser ou affecter d'une manière quelconque le divin Principe et sa règle parfaite. La maladie ne peut être introduite dans l'univers de Dieu. Dieu est la Vérité infinie, immuable, éternelle. Le mensonge n'a jamais existé. Même si l'on croit qu'il est présent ou réel, ce n'est point vrai. Si grave ou si longue que puisse paraître une maladie, en réalité elle n'existe pas.

« Il est clair que le néant n'est rien, mais il nous faut comprendre que l'erreur n'est rien et que son néant n'est pas sauvé, mais qu'on doit en démontrer le non-être afin de prouver la réalité — la totalité même — de la Vérité, » déclare Mrs. Eddy à la page 346 de Science et Santé. La Science Chrétienne montre que la maladie a sa source dans une fausse croyance, une erreur foncière; que dans ce cas la prétendue cause et son effet sont hypothétiques, inexistants. Quand vous comprenez le néant de l'erreur, vous consultez le Principe, et vous affirmez le fait véritable. Le Principe, Dieu, n'a jamais changé. Renonçant à la fausse croyance, vous acceptez le fait spirituel harmonieux, que les discords n'ont jamais altéré. Alors vous êtes consciemment uni au Principe, à l'Entendement. Vous reflétez la connaissance de Dieu, vous jouissez d'une santé et d'une vitalité ininterrompues. Selon la parole d'Ésaïe: « Alors ta lumière se lèvera comme l'aurore et ta guérison avancera promptement. »

Remarquez bien qu'il n'a pas fallu détruire des choses réelles. Ce qui a rétabli l'harmonie, c'était l'abandon mental d'une pensée fausse ou négative et l'acceptation de l'idée spirituelle positive, toujours présente. On n'a point dû avoir recours aux armes mortelles offensives.

Reconnaître que Dieu est Tout-en-tout, cela nous maintient d'accord avec le Principe, Dieu, et les fausses croyances se trouvent exclues. Ainsi nous abandonnons le sens mortel de l'existence, le mensonge des discords et du manque, pour admettre la vérité de l'harmonie sans fin, révélée en Science Chrétienne. Chaque fois que, travaillant au grand problème de la vie, nous voyons se dissiper une fausse croyance, c'est un triomphe que nous pouvons marquer par « Q. E. D. » En effet, « ce qu'il fallait démontrer » a été prouvé.

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